Il y en a d'autres :
- On n'est pas obligé de prendre la voiture toutes les 5 minutes et la majeure partie de nos déplacements ne sont pas une question de survie
- On peut régler les problèmes par e-mail et pas en réunion
- On peut très bien travailler depuis la maison (surtout quand les enfants seront à l'école)
- Non seulement on peut toujours remplir son frigo le 15 du mois mais aussi ses placards et même son garage
- Le footing c'est une vraie forme d'évasion
- On arrive à trouver des policiers et des gendarmes pour patrouiller dans les rues pour empêcher les incivilités
- On peut parler avec ses voisins, même de loin, juste pour dire bonjour
Moi y'en a qui ont découvert qu'on pouvait faire signer numériquement un contrat et que non on était pas obligé à chaque fois d'imprimer des documents de 20 pages en 10 exemplaires juste pour mettre des gribouillis en bas de page.
J'ose espérer que la situation actuelle réchauffera un peu les français à l'idée du télétravail, parce qu'on est vraiment à la traîne (avant-dernier ou dernier d'europe)
Un joli texte écrit sur FB par le journaliste Jean-Claude Bourret :
Le nouveau monde est en train de naître.
l- Les bourses s'effondrent, et tous les parasites financiers, le cul sur leur chaise face à leurs écrans, perdent des milliards chaque jour, qu'ils gagnaient auparavant en cliquant.
- La production à tout prix s'arrête...en Chine la fermeture de milliers d'entreprises redonne à la vie un air respirable.
-Le pétrole devient si peu cher, que bientôt les compagnies milliardaires nous donnerons du fric pour que l'on daigne faire le plein.
-L'éducation nationale a brusquement découvert qu'avec des parents à la maison et un ordinateur on pouvait enseigner aux enfants.
-Plus d'agressions : les voleurs sont obligés de rester chez eux.
-Plus de pollution par les avions : ils restent au sol.
- Plus de pollution par les bateaux : ils restent à quai.
-Les paysans, éleveurs, agriculteurs retrouvent leur place naturelle : la première, car ils donnent la vie aux citadins.
-Plus d'obligation de parcourir chaque jour des dizaines de km pour aller au travail : chacun vit chez lui, et travaille à distance...quand c'est possible.
-Même mon confrère et ami Pernaud reste chez lui pour co-présenter le journal de 13h de TF1 ! (fainéant Jean-Pierre !)
D'un seul coup- et nous n'en sommes qu'aux première heures- une nouvelle vie apparaît : chacun prend conscience de son esclavage pour le grand capital : toujours plus de rentabilité de chacun, pour toujours plus de profits pour ceux qui nous dirigent...
Bon, ça ne peut pas durer comme ça éternellement...
- Et surtout, l'humain revient au centre de nos cœurs : on s'aperçoit que nos voisins existent...On leur demande comment ils vont ...s'ils ont besoin d'un coup de main...les vieux sont moins oubliés...un monde ou le cœur et l'esprit retrouvent la place qu'ils n'auraient jamais dû perdre...
Il va falloir bien sûr, rouvrir les restaurants et autres magasins..mais chacun aura conscience du côté artificiel de la société dans laquelle nous vivons...avec un puissant désir d'un retour à une vie plus en osmose avec les plantes, les animaux, les saisons, et surtout la famille, creuset du bonheur...avec du temps pour vivre.
A quelque chose malheur est bon, dit le proverbe : pourquoi pas une nouvelle société ?
Par contre pour le côté 0 agression, il rêve un peu. Il a pas vu les infos sur les gérants/caissier de tabac/supérette qui se font agresser où les mecs qui se font voler leurs courses sur les parkings des super-marché sans parler des gens qui se battent dans les rayons pour du PQ ou des pâtes, les vols dans les entrepôts où sont stockés masque et gel hydroalcoolique.
Et à mon avis ça ne peut aller qu'en empirant quand les conséquences de la crise financière vont pousser certaines personnes à commettre des actes désespérés.
Je préfère celui-là, un peu moins conservateur dans les valeurs invoquées :
"Nous ne sommes pas en guerre " par Sophie Mainguy, médecin urgentiste.
NOUS NE SOMMES PAS EN GUERRE et n'avons pas à l'être...
Il est intéressant de constater combien nous ne savons envisager chaque événement qu’à travers un prisme de défense et de domination.
Les mesures décrétées hier soir par notre gouvernement sont, depuis ma sensibilité de médecin, tout à fait adaptées. En revanche, l’effet d’annonce qui l’a accompagné l’est beaucoup moins.
Nous ne sommes pas en guerre et n’avons pas à l'être.
Il n'y a pas besoin d’une idée systématique de lutte pour être performant.
L’ambition ferme d’un service à la vie suffit.
Il n’y a pas d’ennemi.
Il y a un autre organisme vivant en plein flux migratoire et nous devons nous arrêter afin que nos courants respectifs ne s'entrechoquent pas trop.
Nous sommes au passage piéton et le feu est rouge pour nous.
Bien sûr il y aura, à l’échelle de nos milliards d’humains, des traversées en dehors des clous et des accidents qui seront douloureux.
Ils le sont toujours.
Il faut s’y préparer.
Mais il n’y a pas de guerre.
Les formes de vie qui ne servent pas nos intérêts (et qui peut le dire ?) ne sont pas nos ennemis.
Il s’agit d’une énième occasion de réaliser que l’humain n’est pas la seule force de cette planète et qu’il doit - ô combien- parfois faire de la place aux autres.
Il n’y a aucun intérêt à le vivre sur un mode conflictuel ou concurrentiel.
Notre corps et notre immunité aiment la vérité et la PAIX.
Nous ne sommes pas en guerre et nous n’avons pas à l’être pour être efficaces.
Nous ne sommes pas mobilisés par les armes mais par l'Intelligence du vivant qui nous contraint à la pause.
Exceptionnellement nous sommes obligés de nous pousser de coté, de laisser la place.
Ce n’est pas une guerre, c’est une éducation, celle de l’humilité, de l’interrelation et de la solidarité.
Sophie Mainguy, médecin urgentiste
Ezellar Lombric Shaolin
- On n'est pas obligé de prendre la voiture toutes les 5 minutes et la majeure partie de nos déplacements ne sont pas une question de survie
- On peut régler les problèmes par e-mail et pas en réunion
- On peut très bien travailler depuis la maison (surtout quand les enfants seront à l'école)
- Non seulement on peut toujours remplir son frigo le 15 du mois mais aussi ses placards et même son garage
- Le footing c'est une vraie forme d'évasion
- On arrive à trouver des policiers et des gendarmes pour patrouiller dans les rues pour empêcher les incivilités
- On peut parler avec ses voisins, même de loin, juste pour dire bonjour
Potiche Super vilain
le_freeman
Henry_Hill Ver macht addikkkt
Le nouveau monde est en train de naître.
l- Les bourses s'effondrent, et tous les parasites financiers, le cul sur leur chaise face à leurs écrans, perdent des milliards chaque jour, qu'ils gagnaient auparavant en cliquant.
- La production à tout prix s'arrête...en Chine la fermeture de milliers d'entreprises redonne à la vie un air respirable.
-Le pétrole devient si peu cher, que bientôt les compagnies milliardaires nous donnerons du fric pour que l'on daigne faire le plein.
-L'éducation nationale a brusquement découvert qu'avec des parents à la maison et un ordinateur on pouvait enseigner aux enfants.
-Plus d'agressions : les voleurs sont obligés de rester chez eux.
-Plus de pollution par les avions : ils restent au sol.
- Plus de pollution par les bateaux : ils restent à quai.
-Les paysans, éleveurs, agriculteurs retrouvent leur place naturelle : la première, car ils donnent la vie aux citadins.
-Plus d'obligation de parcourir chaque jour des dizaines de km pour aller au travail : chacun vit chez lui, et travaille à distance...quand c'est possible.
-Même mon confrère et ami Pernaud reste chez lui pour co-présenter le journal de 13h de TF1 ! (fainéant Jean-Pierre !)
D'un seul coup- et nous n'en sommes qu'aux première heures- une nouvelle vie apparaît : chacun prend conscience de son esclavage pour le grand capital : toujours plus de rentabilité de chacun, pour toujours plus de profits pour ceux qui nous dirigent...
Bon, ça ne peut pas durer comme ça éternellement...
- Et surtout, l'humain revient au centre de nos cœurs : on s'aperçoit que nos voisins existent...On leur demande comment ils vont ...s'ils ont besoin d'un coup de main...les vieux sont moins oubliés...un monde ou le cœur et l'esprit retrouvent la place qu'ils n'auraient jamais dû perdre...
Il va falloir bien sûr, rouvrir les restaurants et autres magasins..mais chacun aura conscience du côté artificiel de la société dans laquelle nous vivons...avec un puissant désir d'un retour à une vie plus en osmose avec les plantes, les animaux, les saisons, et surtout la famille, creuset du bonheur...avec du temps pour vivre.
A quelque chose malheur est bon, dit le proverbe : pourquoi pas une nouvelle société ?
Tzeenchy En réponse à Henry_Hill Fen Lombrik
Potiche En réponse à Henry_Hill Super vilain
Et à mon avis ça ne peut aller qu'en empirant quand les conséquences de la crise financière vont pousser certaines personnes à commettre des actes désespérés.
Henry_Hill En réponse à Potiche Ver macht addikkkt
le_freeman En réponse à Henry_Hill
tomteub En réponse à Henry_Hill Vermisseau
"Nous ne sommes pas en guerre " par Sophie Mainguy, médecin urgentiste.
NOUS NE SOMMES PAS EN GUERRE et n'avons pas à l'être...
Il est intéressant de constater combien nous ne savons envisager chaque événement qu’à travers un prisme de défense et de domination.
Les mesures décrétées hier soir par notre gouvernement sont, depuis ma sensibilité de médecin, tout à fait adaptées. En revanche, l’effet d’annonce qui l’a accompagné l’est beaucoup moins.
Nous ne sommes pas en guerre et n’avons pas à l'être.
Il n'y a pas besoin d’une idée systématique de lutte pour être performant.
L’ambition ferme d’un service à la vie suffit.
Il n’y a pas d’ennemi.
Il y a un autre organisme vivant en plein flux migratoire et nous devons nous arrêter afin que nos courants respectifs ne s'entrechoquent pas trop.
Nous sommes au passage piéton et le feu est rouge pour nous.
Bien sûr il y aura, à l’échelle de nos milliards d’humains, des traversées en dehors des clous et des accidents qui seront douloureux.
Ils le sont toujours.
Il faut s’y préparer.
Mais il n’y a pas de guerre.
Les formes de vie qui ne servent pas nos intérêts (et qui peut le dire ?) ne sont pas nos ennemis.
Il s’agit d’une énième occasion de réaliser que l’humain n’est pas la seule force de cette planète et qu’il doit - ô combien- parfois faire de la place aux autres.
Il n’y a aucun intérêt à le vivre sur un mode conflictuel ou concurrentiel.
Notre corps et notre immunité aiment la vérité et la PAIX.
Nous ne sommes pas en guerre et nous n’avons pas à l’être pour être efficaces.
Nous ne sommes pas mobilisés par les armes mais par l'Intelligence du vivant qui nous contraint à la pause.
Exceptionnellement nous sommes obligés de nous pousser de coté, de laisser la place.
Ce n’est pas une guerre, c’est une éducation, celle de l’humilité, de l’interrelation et de la solidarité.
Sophie Mainguy, médecin urgentiste
Narf En réponse à tomteub LoMBriK addict !