Concours : Gagnez deux livres "Génies du Code"
Bien le boulghour,
Je vous avais parlé il y a quelques temps de la campagne de financement du livre de Sephi, "Génies du Code". Campagne réussie, car le livre est maintenant imprimé et disponible à la vente.
Pour rappel, Génies du Code est une "méthode d’apprentissage illustrée de la programmation web donnant de solides bases HTML, CSS, Python et Django, à travers la réalisation d’un projet concret de A à Z, stimulant, efficace et gratifiant, et publié au bout du compte pour de vrai, sur Internet."
Exemple d'utilisation du livre : développer une V3 pour le fun.
Enfin bref, pour cette occasion, Sephi offre deux livres à offrir sur lelombrik. Mais 2 livres pour 24 membres actifs du site, c'est peu. Alors, un petit concours va nous aider à départager.
Pour gagner :
En commentaire sur cette page, racontez l'anecdote la plus bizarre qui vous soit arrivée.
Les deux gagnants seront ceux qui auront le plus de vote.
Et si vous n'avez pas envie de jouer, vous pouvez l'acheter directement ici :
https://geniesducode.com/#commander
Et les gagnants sont : fantom et le_freeman !
Ourozuka Goa'uld
Le lendemain matin je me réveille et me souviens immédiatement du cadeau qui m'attends, mais incroyable ! Rien du tout ! tout beau tout propre. Cela reste encore aujourd’hui un des plus gros mystère de ma vie !
Alix En réponse à Ourozuka LeLoMBriK
le-long-brick En réponse à Ourozuka Longbric
Poilaupat En réponse à Ourozuka Asticot
Pour lui aussi ce doit être un des grands mystère de sa vie :)
Ourozuka En réponse à Poilaupat Goa'uld
ZzZzZ Vermisseau
...Non en fait je ne peux pas vous la raconter celle là.
AchkaeL Vermisseau
Alix En réponse à AchkaeL LeLoMBriK
Cloudh En réponse à Alix Vermisseau
john5 En réponse à Cloudh
le-long-brick En réponse à john5 Longbric
Mokot En réponse à AchkaeL Jeune asticot
Narf En réponse à Mokot LoMBriK addict !
Petitprout Vermisseau
depuis impossible de retrouver cette V3.
Cela reste encore aujourd’hui un des plus gros mystère de ma vie !
JeanJacky Vermisseau
Un vieille homme grassouillet et transpirant m'ouvre sa porte.
Je me lance donc dans une explication et lui affirme entendre des gémissements. Il ne veut rien entendre et m'affirme, plutôt énervé, que cela ne vient pas de chez lui.
Et c'est à ce moment que j'ai entendu de nouveau les bruits venant du fond de l'appartement.
Je lui ai donc dit que je ne partirais pas tant que je n'aurais pas eu confirmation de sa femme qu'elle allait bien.
Et la rien ne va plus... Il m'invite à aller voir par moi même et ouvre sa porte.
Le vieux monsieur braguette ouverte et porno en train de tourner sur la télé du salon m'indique tout géné la chambre de sa femme qui se trouvait avoir fait un malaise et gisait sur la moquette de sa chambre. Là le mari m'explique au moins 20 fois qu'il n'a rien entendu bien sur... (surement le son trop fort)
S'en suit appelle des pompiers et tout le tralala. (avec le porno tournant toujours sur la télé)
La dame va bien. Son mari aussi apparemment.
L'image que j'ai de mon voisin pas trop par contre.
La moralité qui confirme un mythe:
Se palucher rend sourd !
Maurice Versus
Alix En réponse à Maurice LeLoMBriK
Maurice En réponse à Alix Versus
Bowane Vermisseau
Cloudh Vermisseau
le-long-brick En réponse à Cloudh Longbric
punk80sBIS Vermisseau
En plus cette même phrase elle mê:e est inintteressante.
john5
En tout cas mec si jamais tu te reconnais et que tu lis ça j'espère que tu vas mieux parce que ce soir-là tu nous a vraiment fait de la peine.
Alix En réponse à john5 LeLoMBriK
john5 En réponse à Alix
D'ailleurs nous techniquement on a rien vu du tout, on est arrivé un peu après les faits... Après on a hésité mais bon à part le témoignage d'un mec bourré 2h après les faits les flics auraient pas eu grand chose...
pYranha En réponse à john5 Lombreek
john5 En réponse à pYranha
Alix En réponse à john5 LeLoMBriK
pYranha En réponse à john5 Lombreek
MarcusKhaine En réponse à john5
lemigou Jeune lombric
feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Je vous donne le contexte : je suis dessinatrice en bureau d'étude, ma clientèle se compose de clients relativement friqués ( cadres de mutuelles, etc... ), on y parle en dizaine et centaine de milliers d'euro. Et plus le chiffre est important plus le langage est soigné et articulé.
Il y a quelques temps de cela je discute de certaines modalités avec un client au téléphone à grands renforts de "je vous prie", "bien entendu", "considérant que", et autre dorure buccale.
Nous faisons alors mention de mon collègue, un dénommé Jean-Luc, pour finaliser les derniers détails sur le chantier et arriva ce qui arriva...
Je me suis entendu dire très clairement : " ne vous inquiétez pas, je vous propose un rendez-vous sur place avec le peintre et J'encule sur place."
.............. ( ça c'est la réaction de mon interlocuteur ).
.............. ( ça c'est la réaction de mon fameux Jean-Luc qui était à côté de moi ).
..............!!!! ( ça c'est la réaction de mon chef en face de moi ).
J'étais partagée entre la honte du lapsus et le fou rire de mon jeu de mot ( involontaire ).
Comme quoi la ponctuation c'est important à l'écrit comme à l'oral...
le-long-brick En réponse à feyfey Longbric
wielorussie Asticot
Siouplé, j'ai besoin de ce bouquin : mon copain est développeur mais il code avec le cul. HELP!
Le_rasoir En réponse à wielorussie Man Faye Gang Ingénieur Repenti
Dllcfxuwdhwdhxkgwrj
wielorussie En réponse à Le_rasoir Asticot
Le_rasoir En réponse à wielorussie Man Faye Gang Ingénieur Repenti
wielorussie En réponse à Le_rasoir Asticot
Le_rasoir En réponse à wielorussie Man Faye Gang Ingénieur Repenti
wielorussie En réponse à Le_rasoir Asticot
Le_rasoir En réponse à wielorussie Man Faye Gang Ingénieur Repenti
wielorussie En réponse à Le_rasoir Asticot
Le_rasoir En réponse à wielorussie Man Faye Gang Ingénieur Repenti
wielorussie En réponse à Le_rasoir Asticot
Le_rasoir En réponse à wielorussie Man Faye Gang Ingénieur Repenti
emerson En réponse à Le_rasoir Archi-ver
wielorussie En réponse à emerson Asticot
(C'est la tête de qui ?)
kapouik Vermisseau
john5 En réponse à kapouik
Astre_radieux En réponse à kapouik Ver luisant
kapouik En réponse à Astre_radieux Vermisseau
le-long-brick Longbric
pcc Marcel Prout (alias le-long-brick)
PS : Au cas improbable où je gagnerais ce concours mercantile et ne comprenant que peau-de-balle ("que dalle" pour les parigots, "oualou" pour les marseillais, "keutz" pour des banlieues diverses...) aux sinuosités webistiques et aux arcanes informatico-internétiennes, je n'aurais pas l'usage du bouquin en question. Sauf pour caler la porte du... Non, ça ferait de la peine à Sephi (...euh... et Aliesha, ça boume ? Comment çà: "c'est de l'histoire ancienne" ?) et je ne le voudrais point ! Adoncques, ledit livre serait remis en jeu pour des addicts de V4, V5, V6, etc...
john5 En réponse à le-long-brick
Mokot Jeune asticot
tametame En réponse à Mokot Jeune lombric
pYranha En réponse à Mokot Lombreek
JeanGuyLeClassieux En réponse à Mokot Ver-sace
fantom Vermisseau
Après les voeux du président, un dernier shot pour la route, et rdv sous l'énorme sapin du quartier pour y retrouver les voisins. Il est 3h du mat', il fait -20, j'ai 3g dans le sang et c'est la 8ème fois que je descends le toboggan de glace la tête en avant avec les gamins du quartier.
Au petit matin, je me rends compte que j'ai perdu mon téléphone portable. Je dois donc déclarer sa perte à la police.
Il est midi, direction le commissariat de la police de Krasnoyarsk. Comme je suis Français, c'est un officier qui doit traiter notre dossier.
Après 1h d'attente, un homme vient nous chercher pour la déposition. Bureau silencieux, meubles et tapisseries soviétiques, portrait de Poutine et peau de tigre au sol, c'est sérieux ici.
Mais les décorations bien ringardes disposées un peu partout pour la période des fêtes me font étouffer un sourire.
Les 4 heures qui suivent sont un loooong interrogatoire où ma femme fait l'interprète pour me faire répondre aux dizaines de questions. On me fait finalement signer une déclaration de vol - car oui en Russie, ne pas ramener un objet trouvé, c'est punissable. Mais comme c'est désormais un vol, on me dit qu'il va y avoir une enquête. Nouvelle attente pour que mes papiers soient vérifiés par un autre service, puis que la déposition soit signée par un supérieur, etc.
Je passe mon temps à halluciner sur le temps passé, le nombre de personnes mobilisées, le sérieux qu'ils y mettent... tout ça pour un simple téléphone paumé.
Il est 18h, on nous renvoie enfin chez nous en attendant la suite.
A 20h, une camionnette de police vient nous chercher en bas de l'immeuble. On y retrouve notre officier à l'arrière du véhicule, il nous attend en écoutant de la pop russe de Noël.
Nous sommes conduits au parc, et on m'explique qu'il s'agit maintenant de faire une reconstitution des faits !
Je me mords encore les lèvres en imaginant la suite.
Le policier nous demande donc de rejouer les événements de la soirée.
Le ridicule n'a plus de limites, mais le type reste impassible.
Lorsque le policier s'est mis à compter ses pas avec tout le sérieux du monde pour se reculer et prendre une photo de nous, la scène me paraît tellement dingue. Je n'arrive plus à effacer un énorme sourire de gamin. On est là, debouts dans le froid, entre le sapin et le toboggan à attendre qu’il prenne une photo qui lui convienne.
De retour à l'arrière de la camionette, l'officier fait un long speech que ma femme me traduit : On va forcément détecter mon téléphone quand il va être utilisé, et on va donc arrêter quelqu'un pour vol. Si j'ai menti dans mon histoire et qu'il est prouvé que j'ai par exemple donné ce téléphone sous l'emprise de l'alcool, c'est moi qui aurais des problèmes avec la police.
Je prends donc le stylo qu'on me tend pour signer cet ultime papelard, toujours étonné par tout ce sérieux, tout ce ramdam pour un pauvre téléphone... Et là, en musique de fond, la radio qui se met à passer LA chanson du poireau !!! En remix techno !!!! YA-TSA-TSA Labibilabalalilè-myando !
Un 1er janvier, en pleine Sibérie, ces 24h complètement soviétiques, les mecs bourrés, les flics trop sérieux, la photo, et maintenant la chanson du poireau ???!!!!
C'est le coup de grâce ! Les nerfs lâchent, j'éclate de rire ! :D
Au bout de 2 minutes, devant ma femme et le flic sidéré, j'ai enfin pu signer ce papier pour rentrer chez moi, mais avec les larmes aux yeux, le souffle court et une grosse pensée pour ce site :)
le_freeman En réponse à fantom
le-long-brick En réponse à le_freeman Longbric
procureur En réponse à fantom Lombric
fantom En réponse à procureur Vermisseau
J'ai dû couper la jolie petite description du bunker de police (ouais là-bas, ça ne ressemble pas vraiment à nos gentils commissariats que tu peux confondre avec un bâtiment de la Sécu).
De ses occupants aussi d'ailleurs, entre le planton croisé avec un ours qui fait 1m90, 100kg et qui porte la kalach' à l'épaule tout en détente, le reste des officiers avec le physique d'Eltsine et le ton quasi robotique qu'ils emploient tous quand ils te parlent... Merci pour la visite Messieurs, c'était très enrichissant culturellement !
le-long-brick En réponse à fantom Longbric
Gazelle En réponse à fantom Vermisseau
fantom En réponse à Gazelle Vermisseau
En même temps, qu'il soit tombé au milieu de la troupe ou pendant mes roulades dans la neige, j'avais aucun espoir.
Et non, je n'ai pas eu le droit d'avoir une copie de la photo du flic. C'est vraiment mon plus gros regret de l'histoire :)
J'avais hésité à poster l'anecdote à l'époque, mais le côté 3615mavie m'avait un peu refroidi.
C'est l'occasion qui fait l'larron !
gobes En réponse à fantom Jeune asticot
Alix En réponse à fantom LeLoMBriK
Tu peux m'envoyer, en utilisant la même adresse mail que ton compte lelombrik, par mail, ton adresse postale ? [email protected]
Mylo En réponse à fantom Ver correcteur
tametame Jeune lombric
Un soir où je rentrais tard, je du sortir l'animal dans la nuit totale.
Je rentre dans ce parc et je vois la brume épaisse qui enveloppe doucement les environs.
Je suis plutôt inconscient, et avec mon chien à mes côtés je décide de continuer d'avancer sur un chemin malgré la nuit et la brume qui m’empêchait de voir plus loin que mes pieds.
Comme il faisait nuit et qu'il n'y avait jamais personne dans le parc je décide de lâcher mon chien (qui ne ferait pas de mal à une mouche). Je le vois rapidement s'effacer de mon champ de vision très réduit.
à ce moment, je ne pouvais me fier qu'a mon ouïe pour savoir ou se trouvait le chien. (reconnaissable à sa course effrénée et ses halètements).
Après m'être bien enfoncé dans la forêt j'arrive à une clairière. (je savais que c'était une clairière parce que je connais par cœur le parc, sinon il m'était impossible de distinguer des formes à plus de deux mètres). Et je me rend compte que je ne sais pas ou est passé mon toutou.
Je commençais à me dire que c'était peut être pas une bonne idée de s'enfoncer dans la nuit, le froid et la brume.
Soudain j’entends un grognement.
Suivi d'un second, provenant d'une autre position.
Je commence à prendre peur, ce sont des sangliers à la recherche de racines.. Si ils sont plusieurs c'est peut être une harde et si c'est une harde il y a une mère avec des marcassins. Et je n'avais pas envie de savoir si mon chien était inconscient au point de chercher à chasser.
Je crie le nom de mon chien pour qu'il revienne le plus rapidement possible. Je ne savais absolument pas ou étaient les sangliers, ni ou était le chien.
Un temps infiniment long, d'une dizaines de secondes, passe.
Je décide de rebrousser chemin doucement tout en appelant, pour signaler ma position, à mon chien.
Des bruits de cavalcade s'approchent. Un instant j'ai eu peur que ce soit les sangliers mais c'est bien mon chien qui revient.
à ce moment j’entends les grognement qui s'approchent l'air de rien.
En prenant la peine de donner un biscuit au chien pour pas qu'il pense être puni, je le chope par le collier et l'enjoint à partir le plus rapidement et discrètement possible.
Ce n'est qu'au bout d'une centaine de mètre je me mis à réellement courir, Accompagné de sifflement du vent et de cette ambiance particulièrement sombre et étouffante.
Finalement, je suis rentré avec un chien insouciant.
Et sinon dans un tout autre lieu, une autre forêt et une autre période, mais toujours la tard dans la nuit (ou tôt le matin c'est selon) : Je me baladais dans une forêt dans un chemin non officiel et mon chien vient renifler deux formes sombres qui étaient caché par les arbres et les fourrées. C'est la que j'ai appris qu'on appelait cette forêt la "forêt des pédés".
Alix En réponse à tametame LeLoMBriK
le-long-brick En réponse à Alix Longbric
magnussoren Ver (re-)cyclable
des comme ça, je peux vous en raconter des tonnes..bosser en psy ça vous met genre hors concours...
le-long-brick En réponse à magnussoren Longbric
Alix En réponse à magnussoren LeLoMBriK
john5 En réponse à Alix
pYranha En réponse à magnussoren Lombreek
kalka En réponse à magnussoren LoMBriK addict !
U.Bot Lombric Shaolin
tametame En réponse à U.Bot Jeune lombric
Alix En réponse à U.Bot LeLoMBriK
john5 En réponse à U.Bot
U.Bot En réponse à john5 Lombric Shaolin
Clansman irkblmo
le lendemain au réveille je me rend compte qu'elle est encore dans le mème état.
en faite elle était handicapé.
plusieurs personne sur le site peuvent confirmer
tametame En réponse à Clansman Jeune lombric
Alix En réponse à tametame LeLoMBriK
Clansman En réponse à Alix irkblmo
Alix En réponse à Clansman LeLoMBriK
Clansman En réponse à Alix irkblmo
le-long-brick En réponse à Alix Longbric
Thiche En réponse à Clansman Colonel Chat-Ver
john5 En réponse à Clansman
Ah parce qu'en plus vous étiez plusieurs...
Clansman En réponse à john5 irkblmo
DrAbgrall Vermisseau
Alix En réponse à DrAbgrall LeLoMBriK
DrAbgrall En réponse à Alix Vermisseau
Thiche Colonel Chat-Ver
Tout ceci se passe il y a un peu plus d'une vingtaine d'années. Fin de journée de boulot sur la belle ville de Bruxelles, en plein printemps, je rentrais tranquillement chez moi, en direction de la gare où je prenais mon métro. Pour ce faire, il fallait prendre l'accès au métro qui se trouve et se trouvait à l'intérieur de la gare. Se faisant, je croise une gonzesse que j'avais connu lors de mes études. Quand je dis "connu", entendons-nous bien : on avait des connaissances en communs mais on n'avait jamais réellement causé de manière assidue. Bref, tout ça pour te dire, ami(e) lombrik, que la demoiselle en question était un petit avion de chasse qui n'avait pas laissé indifférent le gros pourceau que j'étais et que je suis. Le hic dans cette heureuse rencontre impromptue, c'est que la donzelle était en train de chialer. Du coup et malgré des signes évidents que ce n'était pas le cas, je lui demande si elle va bien. Sa réponse oscille entre le "Oui", le "Non" et le "Euh ...". Ni une ni deux, elle enchaîne : "... Tu aimes le pinot gris ?". Moi : "Bien sûr !". Elle : "Bon, ma sœur est en déplacement, son appart n'est pas loin et elle m'a laissé les clés. On y va ?" Là, j’acquiesce et je me dit "Merci Jacquie et Michel !", même si l'expression n'était pas encore d'usage. Pendant les 10 minutes de trajet où je prend son numéro de téléphone sur mon Nokia 3210, elle m'explique succinctement les raisons de ses pleures : son compagnon d'origine française venait de prendre son train pour rejoindre sa ville d'origine depuis laquelle il partirait en stage aux USA pour un an. Apparemment, la distance et la durée du séjour étant relativement importantes, ils avaient décidé de mettre un terme à leur relation. Arrivé dans l'appart de sa sœur, on fait péter deux bouteilles de pinot, elle me cause de ses dé-boires ( T'as capté le jeu de mot ?! Excellent ! ) affectifs, puis elle s'absente pour aller aux chiottes. Quand elle revient, elle m’assène un : "Ben alors ?! ... T'es pas encore à poil ?" ... Je reste quelque peu interloqué. Suite à quoi, elle m'explique qu'elle a chaud et qu'elle va enfiler un t-shirt ... Elle revient en soutif en m'expliquant que n'étant pas de nature pudique et n'ayant pas trouvé de t-shirt dans la penderie de sa sœur, tout ceci est parfaitement normal. S'en vient une anecdote sur un pari gagné lors d'une sortie de beuverie où elle s'était illustrée en improvisant une danse langoureuse sur le bar ... qu'elle me propose de réitérer pour moi afin de démontrer ses dires. Imagine, ami lombrik hétérosexué, mon émoi : cette plantureuse créature se met à me faire sa dance du ventre et fini en apothéose en frottant son entre-jambe sur ma cuisse gauche ... même à Bruxelles, ça dépasse toutes les attentes qu'on peut se faire sur le sens de l'hospitalité.
... Ben crois le ou pas, il ne s'est rien passé de plus !
Même pas un doigt furtif, un coup de langue succin ou un tripotage de loche en règle ! Rien, nada, walou, que dalle ! Je me suis étonné moi-même sur ce coup là ... Retour au calme, nouvelle rasade de pinot gris, elle recommence à me parler de sa rupture en long et en large. C'est à ce moment précis que je pige ce qui m'a freiné assez rapidement depuis le début : le fait d'abuser d'une situation (c'est la partie où je suis vraiment un bon gars ... ou un con, comme tu veux).
Tard dans la nuit, on se quitte en se promettant de se rappeler. Ce que nous fîmes quelques jours plus tard, rendez-vous pris pour un resto, espérant des circonstances plus propices à un éventuel culbutage. Sauf que ...
...Et c'est là que si je gagne le concours, je te raconte la suite :P
feyfey En réponse à Thiche Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Espèce de fdp !!!
( Y a que sur LLB où cette insulte possède un charme particulier. :D )
Thiche En réponse à feyfey Colonel Chat-Ver
pYranha En réponse à Thiche Lombreek
Thiche En réponse à pYranha Colonel Chat-Ver
... Ambiance détendue, on passe commande ... Je lui demande comment elle gère son après-rupture depuis lors, elle me dit qu'elle doit m'annoncer quelque chose ... Suspens ! ...
Il se fait que depuis qu'on s'était vu, elle avait accusé un retard typiquement féminin, si tu vois ce que je veux dire, ami(e) lombrik ... Et ouais ! Elle était enceinte !
... Annonce faite à son ex-compagnon qui, du coup, était redevenu son compagnon qui, entre temps, s'organisait pour annuler son stage aux USA et pour la rejoindre. Moi, de mon côté, tu comprendras que ça m'a fait l'effet d'une douche froide. Je ne suis et n'étais pas particulièrement prude mais l'idée de me taper une future maman ... Ouais mais non. Puis de toute façon, ça m'avait l'air vachement compromis avec le retour du père de l'enfant. Puis avec mon énorme engin reproductif, j'aurais irrémédiablement endommagé le fœtus ( Quoi ?... C'est bon, ta gueule ! Laisse moi rêver et me construire une légende !).
Les aléas de la vie étant ce qu'ils sont, nous nous sommes progressivement perdu de vue, elle accaparée par sa nouvelle vie de famille, moi par pas grand chose. Quoi qu'il en soit, paradoxalement, je n'ai jamais autant apprécié l'idée de ne pas avoir réussi à tringler une gonzesse !
le-long-brick En réponse à Thiche Longbric
john5 En réponse à Thiche
...pas
Thiche En réponse à john5 Colonel Chat-Ver
... Du coup, j'ai dû me sentir comme une gonzesse à qui on veut abuser de sa vertu ... d'où le fait qu'il ne se soit rien passé ...
... 'Tain, après 20 piges, j'ai un début d'explication !
modul En réponse à Thiche Vermisseau
Thiche En réponse à modul Colonel Chat-Ver
pYranha En réponse à Thiche Lombreek
Bobbybat En réponse à Thiche Vermisseau
Oblivionis Taret
J'ai déménagé il y a un presque 7 ans à 600 km de ma région d'origine, dans un petit village perdu de 291 habitants. Étant peu social, je n'y connais pas grand monde, toutefois cet été, j'ai entendu ma voisine directe que je n'avais jamais vue ( malgré le fait que l'on ait un mur mitoyen ) passer de la musique a fond, ce qui me dérangeait pas ( metalicca et motorhead ! ) Je me suis dit qu'elle avait bon goût en matière de musique, c'est qui est déjà pas rien dans un village où la moyenne d'âge est de 60 ans.
A Noël dernier, je me suis autorisé à aller passer des vacances dans ma famille ( donc, à 600 km de chez moi ) chose que je n'avais pas fait depuis 3 ans.
Pour le repas de noël, ma mère m'informe que je suis invité chez la famille de la femme d'un de mes frères.
J'arrive donc chez des parfait inconnus ( très sympathiques en passant ) et on fait les présentations. Parmi les personnes présentes, une des sœurs de la femme de mon frère ( faut suivre ) me présente une amie à elle connue sur internet, et venue passer les fêtes chez eux.
En discutant avec la demoiselle, j'ai appris que non seulement on venait du même village, mais que c'était elle ma voisine qui écoutait du métalica.
J'ai fait 600 km pour rencontrer ma voisine que je ne connaissais pas depuis 7 ans.
eyhtern En réponse à Oblivionis
Oblivionis En réponse à eyhtern Taret
Sinon j'en ai une autre ( mais hors catégorie, car ca n'est pas arrivé a moi, mais a un autre de mes frères )
Il bossait en mécanique, sa femme était infirmière ( garde de nuit ce jours la ) elle part au boulot vers 20 heure
Après le boulot, il a été boire un coup avec des potes, il est rentré éméché/bourré en voiture ( je sait, c'est pas bien ) vers 23 heure. Il habitait un petit immeuble ( au 4 éme étage, le dernier ).
Au petit matin, il se réveille, s'habille pour le boulot, mais ne trouve pas ses clés, il est donc enfermer chez lui ( la porte était verrouillé avec les clés, impossible de l'ouvrir de l'intérieur )
Il a tout retourner dans sa piaule pour retrouver ses clés, mais rien ! Obligez d'appeler son patron pour lui expliqué le truc et lui dire qu'il serra en retard au taf.
Ca femme revient, elle lui ouvre avec son trousseau de clés et lui file son trousseau à elle pour qu'il prenne sa voiture pour aller au taf.
Arrivé en bas de l'immeuble, il fait le tour de sa voiture a lui et retrouve sa voiture fermer a clés, avec les clés sur le contact.
On a jamais compris comment il avait fait pour rentrer dans l'immeuble ( fallait le passe qui était sur ses clés ), ouvrir la porte de son appart, la refermer a clés, tout en ayant les clés dans la voiture.
La seule solution rationnelle qu'on est trouvé, c'est celle d'un pote qui l'a raccompagné et a voulue lui faire une blague, mais il se souvient très bien qu'il était seul.
ptesau En réponse à Oblivionis LoMBriK addict !
....
mouais
....
Ça, c'est ce qu'il a dit à sa femme !
Oblivionis En réponse à ptesau Taret
ptesau En réponse à Oblivionis LoMBriK addict !
tomteub Vermisseau
" Ouah t'es un fou, tu viens du salon ?
- Nan je viens de la rue, salut, je m'appelle Thomas, qui organise que je me présente ?"
Le gars reste scotché, sait pas trop sur quel pied danser ... Un des collocs passe :
"Euh, Guillaume (on va l'appeler Guillaume, j'ai zappé en vrai.) y'a ce gars qui vient de rentrer par la fenêtre ...
-Salut, je m'appelle Thomas, je suis rentré par la fenêtre, c'est chez toi ? "
Là le gars me regarde :
"T'es sérieux ?
- Bah ouais c'était facile avec la gouttière, mais si tu veux je repars, pas de soucis ..."
Le gars hallucine, je lui montre par où j'ai grimpé, et il kiffe tellement ce coup de folie qu'il me sert un verre, on papote et bien sûr il m'autorise à rester.
Une meuf m'avait vu rentrer aussi du coin de l'oeil, et je l'ai soupçonnée d'avoir tout écouté, toujours est-il que quand je suis allé danser, elle n'a pas mis longtemps à venir danser près de moi. J'ai pris son numéro avant de partir, et on est sortis quelques temps ensemble par la suite. Elle m'avait dit qu'elle m'avait trouvé élégamment fou.
Voilà, c'est ma plus belle anecdote, et un coup de folie où j'ai eu de la chance, mais la chance ça se provoque. Après ça aurait pu très mal se passer aussi.
Y'a pas longtemps même situation, je rentre en vélo, je vois une soirée, des gens à la fenêtre, je demande le code, les gens me demande : t'es un pote de qui ? (J'étais sapé comme une merde, c'était un quartier bourgeois.) Et là je dis : "Je ramène la coke !". J'ai eu le code direct, mais j'ai même pas eu le temps de me servir un verre que j'avais des ptis bourges de 22 ans autour de moi pour me demander de la coke, et il m'ont viré quand je leur ai dit que j'en avais pas, mais j'ai bien rigolé quand même de voir la manière dont j'avais eu le code.
magnussoren En réponse à tomteub Ver (re-)cyclable
fantom En réponse à magnussoren Vermisseau
tomteub En réponse à fantom Vermisseau
Quand au lieu, je saurais plus dire où c'était, je crois que c'était plutôt vers le 6e, mais ... j'étais déjà bien en sortant du bar :)
fantom En réponse à tomteub Vermisseau
le_freeman
Bref, nous revînmes le lendemain matin avec des couteaux et un sac-poubelle, avant de nous mettre au travail. On naviguait jusqu’aux genoux dans la barbaque pourrie, avec une odeur parfaitement ignoble dont je me souviendrai longtemps, et des couteaux clairement pas adaptés à la tâche. Ma seule consolation étant que mon père (médecin) m’expliquait ce qu’on était en train de couper.
Vint alors le premier problème : le poids. Une fois dégagée, séparer la vertèbre de ses disques intervertébraux s’est révélé impossible, et l’ensemble devait bien peser 50 kg, bien trop pour le sac-poubelle. Mon père a donc décidé de manière unilatérale de nouer nos manteaux ensemble pour faire un traîneau (mon manteau ayant été acheté 15 jours auparavant, merciiii). Nous avons donc trainé le machin sur un bon kilomètre et demi, l’avons chargé dans la voiture (je ne vous raconte pas l’odeur dans l’habitacle) et ramené à la maison pour la faire bouillir.
Deuxième problème, la taille : l’ensemble était bien trop gros pour la plus grosse vaisselle de ma mère (qui ne prenait même plus la peine de protester devant les frasques de son mari). Nous avons essayé de la bouillir un côté à la fois (en rendant la maison inhabitable), mais il y avait encore des gros bouts récalcitrants. Mon père a eu la géniale idée de placer la vertèbre sur une fourmilière pensant que les fourmis allaient tout nettoyer en 15 jours. Tu parles, il leur a fallu 2 ans. Rajoutez à ça que la fourmilière était à 1 mètre 50 du fil à pendre le linge, quiconque venait ramasser le linge était accueilli par un délicieux fumet saveur cadavre.
Quelques années plus tard, mes parents et moi visitons le muséum d’histoire naturelle. Je ne sais pas si c’est encore le cas, mais à l’époque trônait dans la Grande Galerie de l’évolution un squelette de baleine bleue. Au moment de passer à côté, je sens une odeur fugace, mais familière. Mon père la remarque aussi. On se regarde, et on explose de rire sous le regard surpris des autres visiteurs.
john5 En réponse à le_freeman
trucmoi En réponse à le_freeman Ver d'os
le_freeman En réponse à trucmoi
stronul.
trucmoi En réponse à le_freeman Ver d'os
https://www.ver...27-cf1140033s22
Sinon il parait que des fois, il y a moyen de trouver de l'ambre gris dans les intestins (plus précisément le rectum, miam) de certaines baleines échoués. Ça reste rare mais quitte à être dans de la bidoche, il y a peut être moyen de trouver des merveilles en faisant de la dissection/spéléologie à l'intérieur.
En tout cas gg pour ton anecdote.
Hyper-canard En réponse à le_freeman Vermisseau
Ben quoi, j'ai pas d'anecdote, alors j'illustre !
Alix En réponse à le_freeman LeLoMBriK
Tu peux m'envoyer, en utilisant la même adresse mail que ton compte lelombrik, par mail, ton adresse postale ? [email protected]
Mylo En réponse à le_freeman Ver correcteur
BonPublic Vermisseau
Lelombrik c'est vraiment épatant !
Merci pour toutes ces belles histoires.
ZeTazou Vermisseau
J'organisai avec la communauté countercheat, une Lan CS 1.5, (oui c'est vieux) et un séjour au ski... et malheureusement le piti Sephi, n'était pas majeur à l'époque ou très jeune adulte.. et pour qu'il puisse venir en france, j'ai du longtemps discuter et montrer patte blanche à sa mère !! Maman très protectrice !! Il pu venir à la Lan et au ski..
L'année suivante je crois, le piti Sephi, passait l'équivalent de son Bac en France, et le piti Sephi, passait beaucoup, beaucoup trop de temps sur nos Serveurs à jouer et tard le soir..
Nous avions pris l'habitude (étant parent) de "bannir temporairement" 2 mois avant les examens les "Bacheux" de nos serveurs & sites... Donc nous l'avons naturellement banni.. 2 mois avec son exam
Puis un soir, mon tel sonna, c'était un numéro étranger..
C'était la mère de Sephi qui m'appelait pour me remercier et me faire des louanges...etc...qu'elle était étonné que son fils ne soit plus sur l'ordinateur le soir, et elle appris notre choix de bannir les "bacheux"..
Donc c'est un peu grace a moi, que Sephi a eu son Bac et sort ce livre :D
En esperant que ce soit le meme Sephi, (sinon j'aurai l'air con) mais son avatar est le même qu'a l'époque et il est suisse..
Un lecteur du lombrik depuis longtemps.. très longtemps mais son 1er post..
Sephi En réponse à ZeTazou Moucham
julinde Lombric
Je décide avec un copain autrichien de marcher jusqu'à Dhanushkodi, située au bout d'une langue de terre pointée en direction du Sri Lanka. On prend des vivres pour la journée, de l'eau (pas mal), des casseroles (l'autrichien est cuistot) et nous voilà partis, pieds nus (j'ai beaucoup marché pieds nus en Inde, couleur locale), pour une marche de 20 bornes.
Le sable est chaud. Très chaud. A un moment, je me jette dans un buisson d'épineux, les pieds dans les épines, mais à l'ombre. C'est moins extrême que de fouler la poussière granuleuse chauffée à blanc. Bref.
Midi. On invite des indiens à se joindre à notre repas. Que mon pote a salé à l'eau de mer. Refus et protestation des autochtones. On ne comprend pas trop (ils parlent tamoul, pas anglais), mais on se régale. Bref.
Au passage on apprend à ouvrir des noix de coco avec les mains, mais ce sera pour une autre fois (ou pour celui qui me rappelle comment s'appelle en géologie ce type de formation sur lequel cette aventure se passe).
16h. Chaud. Sueur dans les yeux. Blancheur du soleil. On voit passer à plusieurs centaines de mètres de nous, en pleine mer, des gens qui marchent sur l'eau. Avec un bidon sur la tête (ça c'est classique). Personne n'avait pensé à nous dire que la langue de terre se divise en deux, et donc qu'ils marchent sur le sable, comme nous. Pendant un instant, j'ai pensé au conte des quatres chtarbés (luc, matthieu et les autres). Bref.
Le soir, visite d'un poste militaire. En face du Sri Lanka, vu le bordel avec les Tigres Tamouls en face, et les échanges d'armes clandestins entre les deux pays, l'officier nous déconseille de dormir sur la plage. Nous attendrons donc la nuit pour s'installer sur la plage, derrière un arbre.
Matin. L'aube est là, pas encore l'aurore. Réveillés par un groupe de femmes, qui n'osent pas s'approcher de nous, mais qui ont l'air bien embêtés de nous voir. Nous, deux hommes. Blancs. Qui ne parlent pas leur langue. On ne comprend rien à leur babil incessant. Mon camarde se recouche en grognant. Vite délogé par un anglophone qui nous explique qu'on est couché dans les toilettes des femmes, Le soleil est maintenant arrivé : je remarque tous les fécès disposés autour de nous. Les femmes chient dans le sable, derrière cet arbre. Tu cherches les toilettes pour dames ? C'est ici. Tu cherches les toilettes pour hommes ? C'est dans la mer. Ah, tiens. C'est donc pour ça qu'ils refusaient notre repas, salé à l'eau de mer....
pYranha Lombreek
Forcément, fraîchement arrivé dans un nouveau bahut, tout ne se passe pas toujours bien avec les autres lycéens. Et un jour, pour des raisons que j'ai oublié depuis, je m'engueule avec l'un d'entre eux.
Après un bref échange d'insultes, celui me dit de pas le faire ch*er, et ajoute "-Tu sais qui c'est mon père?"
"-Qu'est-ce que j'en ai a foutre de ton père?"
"-Mon père c'est le président!"
"-C'est ça, fous toi de ma gueule. Et si tu crois que j'en aurai quelque-chose à foutre..."
...J'ai par la suite appris que c'était vraiment un des (nombreux) fils d'Idriss Déby. A peine arrivé, j'avais donc réussi à me foutre sur la gueule avec un fils de dictateur africain dans son propre pays!
(Bon, après ça restait quand-même juste une engueulade entre lycéens.)
Offerus Ne pas prendre au sérieux
« Eh, salut Mehdi, ça roule ? Une Volvic, comme d'hab? ». Il s'agissait visiblement d'un habitué. Mais sa tenue captait toute mon attention. Mehdi, la quarantaine, était en effet vêtu d'une élégante veste d'uniforme de la Waffen-SS. Une reproduction, à n'en pas douter, qu'il avait customisée à sa mode. Mais c'était nazi pur jus. Bande de bras et insigne de la Leibstandarte Adolf Hitler, grade de Standartenführer. Le bas du personnage était moins exotique, un jean remonté sur des boots de skinhead aux lacets blancs. Le visage était parfaitement berbère, issu d'une longue tradition de gardiens de chameaux, d'égorgeurs du FLN et d'ouvriers du BTP français. Le crâne était parfaitement rasé, peut-être pour camoufler des cheveux crépus. A demi-caché par une plante verte, j’eus tout le loisir d'observer cet OVNI.
Un avocat d'affaire s'approcha de lui avec chaleur et but son verre de vin en sa compagnie. Une jolie nana, genre grande bourgeoisie de droite vient lui claquer une bise affectueuse. Alors qu'un papy d'une table voisine se dirigeait vers la sortie, Mehdi s'offrit de lui tenir la porte. Bref, cet improbable personnage était apprécié par tout le monde et personne n'avait le souci de s'en cacher.
N'y tenant plus, je décidais d'aller prendre mon café sur le tabouret de bar à côté du sien. Synchronisation parfaite, la porte s'ouvrit alors pour laisser entrer une caricature antisémite ambulante. Un séfarade ventripotent et grisonnant, les tsitsits pendouillant du pantalon, une kippa violette et dorée sur la tête, il se dirigea droit vers mon nazi berbère. Avec un accent à faire pâlir d'envie Enrico Macias, il lui détailla par le menu les malheurs qui l’accablaient : « Ah Mehdi ! La vérité, je suis content de te voir. Tu sais pas ce qui m'arrive ? David, mon fils, tu sais, celui qui a épousé la petite Benchetrit, figure-toi qu'il veut change de nom ! Quel grand malheur ! Soi-disant pour l'héritage de sa mère que je lui aurais pas donné ! Ah, quel grand malheur ! ». Il se mit alors à pleurer sur l'épaule compréhensive du Waffen-SS qui lui tapota le dos et lui répondant quelques mots de consolation.
Les choses se calmèrent, ils devisèrent encore un peu puis Mehdi expliqua qu'il devait reprendre le boulot - mais dans quoi travaillait-il ? Alors le juif le retint. « Attends ! Je t'ai trouvé un truc au marché aux puces, je me suis dit que ça te ferait plaisir ! » Il sortit de sa mallette un objet oblong enveloppé dans du papier journal. Avec un air suspicieux, l'autre défit le paquet. Une superbe dague SS, modèle à chaînette, en émergea alors. Le récipiendaire avait la bouche bée et les larmes aux yeux. « Elle...elle est magnifique M'sieur Cohen. Je n'en n'ai jamais vu des comme ça. Combien je vous dois ?
- Laisse fils, laisse. Ça me fait plaisir, je l'ai eu pour rien. Je te dois bien ça, après tous les services que tu m'as rendu ».
eyhtern En réponse à Offerus
C'est si beau !
Offerus En réponse à eyhtern Ne pas prendre au sérieux
Je jetais mon dévolu sur un bistrot-restau un peu chic. [histoire de comprendre qu'ily a un bar dans la salle]
« Eh, salut Mehdi, ça roule ? Une Volvic, comme d'hab? » lança le patron au nouveau venu.
modul En réponse à Offerus Vermisseau
emerson En réponse à modul Archi-ver
john5 En réponse à Offerus
Spekkio Lombric Shaolin
Il y a quelques années je suis allé à la déchetterie déposer des trucks.
Au moment où je commence à décharger mes affaires, je vois une jeune fille déposer à un PC. Je regarde qui l'accompagne pour demander l'autorisation de remmener le PC chez moi.
Après avoir vidé ma voiture, je rentre et teste le PC.Évidemment, il ne démarre pas. Pas grave, je récupère le disque dur et fouille dedans histoire de récupérer des films / jeux , qu'en sais -je.
Je n'ai pas été dessus !
J'ai choppé 200 Go de porno ,et je ne sais combien de magasine numériques ... TETU
Wouhouuuuu ... du porno gay , masculin bien entendu.
( et accessoirement, un fichier avec excel avec tout les sites fréquentés (rencontre gay notamment), avec mot de passe. Et même un numéro de CB. Déjà périmé en revanche).
J'adore raconter cette histoire.
emerson Archi-ver
"VOLEUR !!!"..."T'AS PAS INTÉRÊT A PARTIR SINON J'APPELLE LES FLICS !!!"..."QUI VOLE UN ŒUF VOLE UN BŒUF !!!" (Oui, elle ne parlait qu'en hurlant, le self-contrôle apprit au judo sans-doute). Son mari, un petit vieux, nous a même montré la pointe de sa chaussure en guise de menace si on avait le malheur de partir.
Le voisin qui était avec elle faisait aussi parti du club de judo, de lui j'ai même eu le droit à "Mais voyons *****, tu étais un gentil garçon avant, qu'es-tu devenu ???"
On a finit par s'en aller, j'ai moi-même raconté le truc à ma mère, que le voisin était là et tout;
Ma mère: "Quoi ?! Lui qui te traite de voleur ?! Il peut causer, il bosse à EDF et est tous les jours à 10h00 au pmu en train de boire son demi...on voit le fourgon d'EDF garé devant le bar...".
Je n'ai jamais été emmerdé.
Quelques mois après, on zone un après-midi Place de la Mairie, soudain un couple se dispute, c'est la femme et son mari ! Le vieux lui hurle: "T'ES QU'UNE VOLEUUUUUUSE !!!!"... "TES ENFANTS NE VEULENT PLUS TE VOIR A LA MAISON !!!!!" (On a pas trop su à ce moment-là ce qu'il se passait).
Quelques jours après, ma mère qui revient du bourg (j'écris comme ma mère parle):
-Hé Mouss, tu sais pas ce que j'ai su ? Tu sais la bonne-femme qui t'avait engueulé là pour le bout de pain, tu m'as dis que tu les as vu s'engueuler l'aut'jour avec son jules...
-Ouai ?...
-Ben tu sais pourquoi ils s'engueulaient ?...Tu ne devinera jamais...
-Ben non...
-J'ai su ça avec Machin...
-Ouai nan mais vas-y il s'est passé quoi ?!!
-La vieille, depuis plusieurs mois elle piquait du fric dans la caisse de l'association, ils ont fini par voir...
-Oh ?!
-Et ça vient faire chier après pour un bout de pain...ch'tu jure, y'en a qui sont gênés avec rien hein...
wielorussie En réponse à emerson Asticot
gwen Vermisseau
Du coup on se retrouve à l'apero et vu que ça se passe bien, et qu'on avait peut être un peu trop bu, on file en boîte de nuit.
Les videurs nous ayant annoncé que la boîte allait fermer, qu'ils avaient eux même une vie sexuelle; et vu que nous avions passé une bonne soirée en boîte de nuit, (bon on avait peut être un petit peu trop bu) on décide d'aller en after.
Les videurs de l'after nous ayant annoncé que la boîte allait fermer, qu'ils devaient eux même aller à l'eglise; et vu que nous avions passé une bonne matinée , (bon on avait peut être bu un peu trop bu) on décide d'aller en post-after.
Après s'être fait refuser de quelques cafés sous prétexte que commander une bouteille de whisky un dimanche matin, c'est mal vu, on est rentré dans un bistro fort sympathique et c'est à ce moment que je peux fièrement annoncer QU'ON A VIDÉ UN BAR ! Oui, lombrikien et lombrikiennes, nous n'avons quitté ce lieu qu'après que le gentil tenancier nous ait annoncé qu'il n'avait plus rien à nous servir. (il a même été chercher des bières perso chez lui).
Ce n'est pas dans le guiness book mais c'est une performance en soit. Je ne l'ai pas mis dans mon CV, mais ça mériterait d'y figurer.
Vous saurez donc que c'est faisable, et que nous n'étions que 3.
Terdr Verdtr
C'est comment mon grand-père a eu son chien.
J'ai une grande tante, la belle-sœur de mon grand-père (la demi-sœur de ma grand-mère quoi), qui a fait de la politique, pour l'anonymat (relatif) je l'appellerai Ginette.
Et Ginette avait un chien, un teckel très intelligent mais "légèrement" facétieux. Comme elle travaillait à un poste important sous Pompidou, elle passait la majeure partie de son temps à l'élysée et comme elle ne pouvait pas gérer son chien chez elle alors qu'elle n'y était jamais, elle a obtenu le droit de l'avoir avec elle à son bureau.
Maaaais de par son caractère, Auxel (le chien) finit très vite par échapper à la surveillance de sa maîtresse et commença à acquérir une certaine réputation, sans trop de conséquences. Jusqu'au jour fatidique où l'élysée raisonna d'un tonitruant "Gineeeeeeeeeeeeetteeeeeeeeeeeeeeee c'est le chien ou MOI !" du président lui-même. Ce con était en train de bouffer les câbles du téléphone avec la maison blanche !
Depuis ce fut le chien de mon grand-père !
le-long-brick Longbric
BonPublic En réponse à le-long-brick Vermisseau
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et j'ai été sidéré car c'était le-long-brick (point d'exclamation)
john5 En réponse à le-long-brick
Oblivionis En réponse à le-long-brick Taret
Black Lombric
Et là, le gars perd son portefeuille juste devant moi.
Énorme coup de chance pour lui, car il l'avait tellement bien perdu qu'il était tombé entre 2 voitures, quasiment à 1 mètre du trottoir ! A part moi personne ne l'aurai vu avant longtemps !
Je le ramasse et lui redonne, trop content d'aider.
Le gars me remercie et trace sa route.
C'est après coup, en me rejouant la scène, que j'ai compris que non, il ne l'avait pas perdu. Mais plutôt lancé, d'un tout petit mouvement de poignet.
J'ai tout simplement rendu un portefeuille volé à son pickpocket...