- La décroissance condamne l'humanité et toute la vie terrienne à la mort et l'oubli, ironiquement au nom de leur survie.
- Bouuuuuuu !!! Oligo-capitalo-fasciste !
Tout le monde peut jouer à l'homme de paille.
La croissance menant l'humanité à sa perte implique une stagnation technologique générale, une inefficience irrémédiable du recyclage, l'impossibilité de faire plus avec moins, et enfin, la dépendance totale et irrémédiable sur des ressources uniquement non-renouvelables et l'impossibilité de l'exploitation de ressources ailleurs que sur Terre.
Tu as été plus rapide que moi... et je veux bien argumenter (même contre les gens d'accord avec moi, c'est dire ! )
Le débat n'est pas binaire !
Croissance versus décroissance, OK, mais un état stable ? ça existe non ?
- "implique une stagnation technologique générale"
"l'impossibilité de faire plus avec moins" -> ha bon ????
ça implique que si on ne multiplie pas le nombre d'usines (voitures/avion/etc), elles ne peuvent pas être plus efficaces ?
-> ce n'est pas l'inverse plutôt ? ( c'est même ce que conseille la doctrine économique actuelle d'ailleurs; faire mieux en minimisant les coûts ?)
- "une inefficience irrémédiable du recyclage"
ha bah tant pis alors.. heureusement qu'on peut extraire de manière illimitée nos matières premières...
-> Le but est d'assurer une survivabilité; une pérennité sociétale et technologique à COURT terme (1? 2? 3 générations ? ) et à moyen/long terme.
(c'est dingue je trouve cette manière d'exclure une solution lorsqu'elle est meilleure mais imparfaite...)
Je pense que je me suis mal fait comprendre. On est d'accord sur le fond, mais pas la forme il me semble.
Si on pense que la croissance mène de manière inéluctable à la perte de l'humanité, alors cela implique que l'on croie qu'il est impossible de produire plus (et/ou mieux) avec moins de ressources, car la croissance n'est pas un indicateur de l'exploitation des ressources, mais bien de l'évolution de la somme totale des biens et services échangés sur un territoire donné. Si plus de biens et services son échangés tout en utilisant moins de ressources (ou si ces biens et services prennent de la valeur sans utiliser plus de ressources), alors il y a quand même de la croissance.
La croissance, ce n'est pas QUE la multiplication des usines. Si une usine devient plus efficace, utilise moins de ressources pour produire plus, elle n'est pas décroissante, au contraire.
Le recyclage, c'est aussi de la croissance. C'est transformer une ressource absolument sans valeur (les déchets) en biens valorisables.
Le point principal des décroissantistes est un argument massue explicant que puisque les ressources sur Terre sont limitées (et que leur exploitation nuit trop souvent à l'environnement), alors une croissance infinie est impossible. C'est vrai. Mais moi je rétorque que mieux vaut tacher de faire plus avec moins, de développer des technologies plus performantes et d'optimiser le recyclage que de faire moins tout court (ce qui est la décroissance). Et ce jusqu'au jour où le progrès technologique nous permettra d'exploiter d'autres astres morts pour lesquels les considération environnementales sont de toute manière inexistantes.
La stagnation, pourquoi pas, mais pas en tant qu'objectif en sois. Si par stagnation on veut dire maintenir notre niveau de vie tout en réduisant notre impact sur l'environnement et en diminuant l'exploitation des ressource sur Terre, alors why not.
A côté de ça, je ne suis pas un partisan de la croissance anarchique non plus. La multiplication des usines, l'explosion démographique, le gaspillage et la pollution, je suis pas fan du tout. Mon point est simplement de dire que la croissance n'implique pas forcément cette vision dystopique.
Black Lombric
- Bouuuuu !!! Bobo-Anarcho-gauchiste ! La croissance verte, vous n'en avez jamais entendu parler ?
afturgugluck En réponse à Black Vermisseau
TheMetroidPrime En réponse à Black Verxit
- Bouuuuuuu !!! Oligo-capitalo-fasciste !
Tout le monde peut jouer à l'homme de paille.
La croissance menant l'humanité à sa perte implique une stagnation technologique générale, une inefficience irrémédiable du recyclage, l'impossibilité de faire plus avec moins, et enfin, la dépendance totale et irrémédiable sur des ressources uniquement non-renouvelables et l'impossibilité de l'exploitation de ressources ailleurs que sur Terre.
Babar En réponse à TheMetroidPrime Jeune asticot
Je suis en pleine réflexion personnelle la dessus, alors battez vous et argumentez moi tout ça bordel !
Black En réponse à Babar Lombric
Le débat n'est pas binaire !
Croissance versus décroissance, OK, mais un état stable ? ça existe non ?
- "implique une stagnation technologique générale"
"l'impossibilité de faire plus avec moins" -> ha bon ????
ça implique que si on ne multiplie pas le nombre d'usines (voitures/avion/etc), elles ne peuvent pas être plus efficaces ?
-> ce n'est pas l'inverse plutôt ? ( c'est même ce que conseille la doctrine économique actuelle d'ailleurs; faire mieux en minimisant les coûts ?)
- "une inefficience irrémédiable du recyclage"
ha bah tant pis alors.. heureusement qu'on peut extraire de manière illimitée nos matières premières...
-> Le but est d'assurer une survivabilité; une pérennité sociétale et technologique à COURT terme (1? 2? 3 générations ? ) et à moyen/long terme.
(c'est dingue je trouve cette manière d'exclure une solution lorsqu'elle est meilleure mais imparfaite...)
TheMetroidPrime En réponse à Black Verxit
Si on pense que la croissance mène de manière inéluctable à la perte de l'humanité, alors cela implique que l'on croie qu'il est impossible de produire plus (et/ou mieux) avec moins de ressources, car la croissance n'est pas un indicateur de l'exploitation des ressources, mais bien de l'évolution de la somme totale des biens et services échangés sur un territoire donné. Si plus de biens et services son échangés tout en utilisant moins de ressources (ou si ces biens et services prennent de la valeur sans utiliser plus de ressources), alors il y a quand même de la croissance.
La croissance, ce n'est pas QUE la multiplication des usines. Si une usine devient plus efficace, utilise moins de ressources pour produire plus, elle n'est pas décroissante, au contraire.
Le recyclage, c'est aussi de la croissance. C'est transformer une ressource absolument sans valeur (les déchets) en biens valorisables.
Le point principal des décroissantistes est un argument massue explicant que puisque les ressources sur Terre sont limitées (et que leur exploitation nuit trop souvent à l'environnement), alors une croissance infinie est impossible. C'est vrai. Mais moi je rétorque que mieux vaut tacher de faire plus avec moins, de développer des technologies plus performantes et d'optimiser le recyclage que de faire moins tout court (ce qui est la décroissance). Et ce jusqu'au jour où le progrès technologique nous permettra d'exploiter d'autres astres morts pour lesquels les considération environnementales sont de toute manière inexistantes.
La stagnation, pourquoi pas, mais pas en tant qu'objectif en sois. Si par stagnation on veut dire maintenir notre niveau de vie tout en réduisant notre impact sur l'environnement et en diminuant l'exploitation des ressource sur Terre, alors why not.
A côté de ça, je ne suis pas un partisan de la croissance anarchique non plus. La multiplication des usines, l'explosion démographique, le gaspillage et la pollution, je suis pas fan du tout. Mon point est simplement de dire que la croissance n'implique pas forcément cette vision dystopique.
Black En réponse à TheMetroidPrime Lombric
TheMetroidPrime En réponse à Black Verxit
Thywaz En réponse à TheMetroidPrime Lombric
afturgugluck Vermisseau
TTAK En réponse à afturgugluck Vermisseau
afturgugluck En réponse à TTAK Vermisseau