Nerf laryngé récurrent de la girafe.
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john5
Procrastinateur En réponse à john5 Vermisseau
Toktonio En réponse à Procrastinateur Vermisseau
Thiche En réponse à john5 Colonel Chat-Ver
Morph Vermisseau
slangster Jeune asticot
Thiche En réponse à slangster Colonel Chat-Ver
anykeyh En réponse à slangster Vieil asticot
En fait c'est pas vrai, les good-enough survivent :)
Ici, meme si ce n'est pas optimal, le "coût" sur la survie de l'espèce est très bas.
Jampol3 En réponse à anykeyh
À l'inverse, si la caractéristique procure un avantage, les individus porteurs survivent mieux, se reproduisent plus, et passent donc ce trait qui finira par devenir dominant.
Mais, et c'est le cas beaucoup plus souvent qu'on ne croit, si la caractéristique ne procure ni avantage ni désavantage francs, alors, la nature s'en fout, ça part, ça vient, on passe le gène ou pas... C'est pour ça qu'on a des muscles pour orienter nos oreilles mais qu'on ne peut pas s'en servir, que le nerf pharyngé ne prend pas le chemin le plus court, que les baleines ont parfois des os de "jambes"... ça fait rien gagner, mais ça mange pas de pain non plus...
[EDIT] Je voulais répondre à slangster... 'fait pas bon poster direct au réveil...
Jampol3 En réponse à slangster
Parce que justement, c'est une évolution : ce trait vient d'un ancêtre commun à toutes les espèces que le possèdent : le poisson. Et chez cet ancêtre poisson, le cœur est situé de telle façon que le nerf laryngé (et pas pharyngé) n'y est pas récurrent, c'est à dire qu'il ne remonte pas vers le larynx puis qu'il passe sans encombre et directement du cerveau au larynx, il n'a pas besoin de faire le tour de l'aorte puisqu'elle n'est pas dans le chemin mais juste à côté.
Ensuite l'évolution a suivi son cours. Mais, la nécessité est de produire des organismes viables, sinon, l'espèce s'éteint tout simplement. Du coup, lorsque les ancêtres poissons ont commencé à migrer sur la terre ferme et graduellement devenir tétrapodes, le cou s'est allongé, le cœur et donc l'aorte se sont déplacés et ont emporté le nerf laryngé qui se trouvait du mauvais côté. Comme tout ça est progressif et qu'il est nécessaire que les individus soient viables pour continuer, le cable management est impossible : si le nerf est là, il est là, on peut pas tout recâbler comme ça et voir si ça tient, on fait avec et on tire dessus pour que ça passe.
Et c'est en ce sens là qu'on comprend bien que l'intervention divine ou l'intelligent design sont des arguments qui tombent à l'eau. Si on peut retracer l'origine de ce trait et voir son évolution jusqu'au résultat absurde qu'il produit dans les girafes aujourd'hui : c'est bien d'une part parce que personne n'est intervenu pour rectifier le tir et d'autre part parce que rien ni personne n'avait anticipé la sortie de l'eau des poissons et l'enchaînement de conséquences qui va avec. On est bien en présence d'un processus non pensé et non guidé.
Guaruda En réponse à slangster Asticot
Encore un amalgame que l'on fait (et que les créationnistes et autre simplets utilisent outrageusement) c'est que la théorie de l'évolution est un fait et qu'elle existe, cependant les mécanismes liés à cette théorie ne sont pas clairement connus ou identifiés, la sélection naturelle est un des mécanismes mais il y en a assurément d'autres, que l'on ne découvrira peut être jamais du simple fait que ce genre de phénomènes s'applique sur des échelles (temporelle, spatiale, etc.) qui sont pour le moment inconcevable avec notre manière de penser.
Weng-Weng Lombrico de la Cruz
Thiche En réponse à Weng-Weng Colonel Chat-Ver
Thiche Colonel Chat-Ver
Clansman irkblmo