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Condamné à la prison ferme pour homicide volontaire à l’âge de 18 ans, Laurent Jacqua tombe alors dans un cycle alternant braquages, détention et évasions avant de faire une rencontre, décisive avec la culture et la littérature. C’est au fond d’un cachot qu’il a préparé, à l’aide d’un stylo, sa remise en liberté.
Symptomatique de notre époque : il faut de l'émotion, bordel !!!! ... Et certainement pas de la raison.
... Je bute un mec (Bon, c'était un skinhead. Donc, ça va. C'est un skinhead avant d'être un être-humain après tout. J'ai des circonstances atténuantes, pas lui. Puis, n'est pas Clément Méric qui veut, même si ça a l'air vachement similaire comme contexte : accompagné de ses copines de meute, un petit trou de cul "politisé" en recherche de frissons existentiels vient me faire chier, bim, je le refroidis et j'en blesse un autre ... Je vous expliquerai lors d'une prochaine conférence ce que je foutais avec un flingue en pleine rue ...).
Je choppe le sida (Bon, c'est en 1985, tout début de l'apparition du virus du sida mais les circonstances de sa contraction ne sont pas expliquées ... Je ferais une autre conférence pour ça aussi).
Je braque (Bon, après, un braquage, c'est pas si impactant que ça, on ne peut décemment pas parler de "victimes" et de "traumatismes". J'avais besoin d'argent pour ma tri-thérapie ... Tant pis, hein ?! Fallait que je m'occupe de ma pomme avant tout, raison pour laquelle je ne me montre pas désolé).
Le système carcéral m'a brisé (snif, c'est vraiment pas l'idée que je m'en étais fait ... mais je réussis quand même à faire un cursus universitaire en taule, tout en me dégotant un taff de pigiste pour le Nouvel Obs - pas forcément un gage de qualité - pendant que je crée mon blog de taulard sur internet en toute illégalité ! Youpi ! En plus, j'étais le premier sur ce coup là, les gars ! ... C'est dire si les conditions de détention sont pénibles).
Voilà. Sinon, en parlant de la naissance de ma fille, je lâche ma larmichette étant donné que je suis complètement submergé par une émotion que le reste de ce que j'ai raconté n'a pas réussi à me procurer (un mort, un blessé et des gens braqués ... Pas de quoi s'alarmer). Après tout, ce qui importe vraiment, ce sont mes conditions d'incarcération, les victimes de mes délits étant des dommages collatéraux que je peux me mettre derrière l'oreille. Bref, le véritable héros de mon histoire qui pue la pisse, c'est moi, moi et MOI !!!!
D'un autre côté un mec qui raconte l'histoire de sa propre vie c'est un peu logique qu'il en soit le héros.
Côté sensationnel et émotion, ben oui c'est les conférences Ted, depuis le temps on connaît, ça se saurait si c'était un gage de qualité!
Après pour faire passer son message "la culture est primordiale à tout esprit" il avait pas forcément besoin de détaillé ses années de délit ni son rat dans ses toilettes etc etc.
Pour la logique du gars qui est forcement un héros, je dirais que tout dépend des faits contenus dans son histoire. Et dans ce cas-ci, pas de quoi se pâmer. Ce qui m'interpelle, c'est qu'il passe plus de temps à parler de la relation qu'il avait avec son rat, alors qu'il nous fait une grosse impasse sur le gars qu'il a tué, l'autre qu'il a blessé et les victimes de ses braquages. Je suppose que l'émotion qu'il a ressenti lors de la séparation avec son animal de compagnie doit être au moins égale à celle des proches de ses victimes. Qui plus est, cet égocentrisme à peine voilé (il n'est sensibilisé que parce qui le touche personnellement ... l'idéal pour bosser au Nouvel Obs, ceci expliquant cela) au service d'une conclusion insipide qui pourrait se résumer comme tu l'as fait ("la culture est primordiale à tout esprit") lui ferait limite dire qu'il a merdé à cause d'un manque de culture. Je suppose aussi, sans trop m'avancer, qu'il y a à travers le monde des gens avec un bagage culturel moindre susceptibles de ne pas tuer ou de braquer leurs prochains.
Et quand on pense que son discours a été préparé et qu'il se présente comme "écrivain"... Nivellement par le bas, ma foi.
Pour l'histoire du héros, je m'appuie sur le côté sémantique mais bon au pire on s'en fou.
Après oui il rentre pas dans les détails du mec qu'il à tué ni des gens touchés d'une manière ou d'une autre pendant ses braquages ou autre exactions mais d'un autre côté, il détail déjà sa relation avec son rat et il veut peut-être pas faire une conférence de 2h30, et puis c'est pas non plus le fond du message. Au final les gens blessé ou mort ne sont évoqué que parce qu'ils sont des conséquences directes, tout comme il ne raconte pas que le raid l'a eu à la date précise dans l'endroit précis pendant qu'il était sur les toilettes en train d'évacuer le bigmac qu'il avait mangé la veille et qu'il avait trouvé trop salé.
Je dis pas qu'on s'en fou que des gens soit mort, c'est triste et tout mais dans le cas présent, ben on s'en fou c'est pas le propos. Le problème c'est que c'est juxtaposé avec sa relation avec son rat de toilette qui est détaillé et dont on se fou.
A la limite on pourrait se dire qu'il nous raconte sa transformation et surtout sa prise de conscience de ce que c'est qu'être une personne responsable dans un société établie et oui quelque part ça commence par les échanges et les dialogue avec autrui et en ce qui le concerne ça se passe avec un rat... Mais du coup pourquoi ne pas nous parler de ses parents? Enfin bref son récit est très mal foutu, je ne pense pas que ce soit un grand écrivain mais bon tant que y'a des con qui achètent, il serait encore plus con de pas le vendre...
Après tu extrapole un peu vite. Je suis sur qu'il ne dira pas que c'est un manque de culture qui lui à fait faire des conneries, en revanche il raconte que c'est bien la lecture et la culture au sens générale du terme qui lui à permis de mettre le pied dans un truc qu'il l'a rendu meilleur... enfin un peu moins con. En ce qui me concerne je ne peux que plussoyer ce genre de message l'ayant vécu pareil (et je me demande d'ailleurs si c'est pas un peu pareil pour tout le monde).
Quand tu arrive à un point de connerie effrayant (chacun ayant son mètre étalon sur le sujet) et que la culture parvient à s'immiscer dans ce qu'il te reste de neurone agonisant, tu as vraiment l'impression de te réveiller d'un très long sommeil. Perso j'ai vécu ça autour de mes 16-17 ans putain que j'étais débile... Si je croisais mon moi de cette époque, je me mettrais de claque dans la tronche que mon visage en serait déformé aujourd'hui.
Je pense que le monsieur essaye de dire un peu la même chose et qu'il n'a réalisé que longtemps après ce que signifie tuer quelqu'un d'autre. Et il à continué de faire de la merde avec ses braquages parce que tu ne te transforme pas en quelques années. Et la route à parcourir étant plus ou moins la même pour tous, ben quand tu pars de loin ça prends encore plus de temps, et visiblement il avait beaucoup de chemin à faire.
Concernant son activité au nouvel obs, je ne connais que de nom donc je n'ai pas d'avis dessus!
Et pour finir, oui c'est un écrivain (tout comme il est le héros de son histoire). Si j'écris le mot "plaquette de beurre" sur une feuille de papier et que j'édite cette feuille de papier ben je suis un écrivain. Maintenant je pense que "Germinal" est plus intéressant à lire mais la c'est un autre domaine
C'est très justement ce que je critique : son discours en terme de fond et pas de forme (dont je me fous).
"Je pense que le monsieur essaye de dire un peu la même chose et qu'il n'a réalisé que longtemps après ce que signifie tuer quelqu'un d'autre." ... Quand ? A aucun moment. Il n'en parle pas de cette signification. Même pas de manière imagée ou indirecte. Par contre, il explique que les skinheads étaient violents à cette époque, ce qui a d'ailleurs contribuer à l'octroie d'une remise de peine. Il souligne aussi qu'il s'en est sorti grâce à la culture, son ami le rat, sa gonzesse qu'il a engrossé au parloir et de ses études universitaires. Et ça, je m'en fous vraiment, ni plus ni moins que les victimes et les proches de ses victimes.
Du reste, Nabilla a "écrit" un livre. C'est donc une écrivaine. La belle affaire.
c'est vrai que ça fait quand même l'autobio sympathique d'un pauvre type....Surtout que le gars qu'il a flingué avait 16 ans..l'autre est devenu paraplégique...
Comme le dit gloupi, son message c'est de dire que grâce à la culture et à l'aide de certaines personnes, même quand tu n'es plus rien pour la société tu peux t'en sortir.
Toi tu voudrais qu'il fasse un discours sur sa culpabilité , sa connerie, sa violence, ses erreurs et ce n'est clairement pas le rôle de son discours qu'il a fait.
Et parce qu'il n'en parle pas tu penses qu'il en a rien à foutre et que c'est normal. Mais tant qu'il n'en parle pas, tu ne le sauras, tu pourrais juste le supposer sans l'affirmer.
"Une carte n'est pas le territoire"
Tu as raison : on est forcement concerné par quelque chose dont on ne parle pas, bien plus que si on en parle. Logique comme assertion. Sinon, je suis super content pour lui. Son message plein d'humanité qui ne concerne que sa tronche m'émeut. T'as même pas idée. J'espère que ce sentiment est partagé par les proches de ses victimes. Et si c'est pas le cas, qu'ils fassent tous un effort pour se foutre dans le crâne que la victime, c'est lui.
Je ne sais plus ses mots exacts, mais s'il se dit victime dans son discours c'est uniquement du système pénitentiaire. Et ton propos revient encore et toujours au même : à quel moment dit-il qu'il s'en fout de ses victimes et de leurs familles ?
Mais je trouve ça beau ton interprétation (ou plutôt déformation)
A quel moment dit-il qu'il s'en inquiète, de ses victimes ? Je t'ai déjà ironiquement répondu : on est forcement concerné par quelque chose dont on ne parle pas, bien plus que si on en parle.
Dans cette vidéo datant de 2011 (https://www.you...?v=rSlyUGww6fA) , on peut voir un Samy Naceri très émotif et légèrement éméché nous expliquer (à la minute vingt six secondes) que son copain Laurent Jacqua, qui est juste à côté de lui, salarié au Nouvel Obs, a fait 25 ans de prison et que ce dernier n'a JAMAIS versé de sang. Ce dernier aurait juste fait quelques braquages en demandant, je cite, "gentiment aux gens de s'asseoir". Fait intéressant, Jacqua ne lui dit à AUCUN moment : "Oh, coco, rectification : j'ai bien tué quelqu'un et foutu un autre sur une chaise roulante, raison pour laquelle j'ai pris autant de taule". Par contre, quand ça parle de flics, de bavures et d'Olivier Marchal, il est soudainement plus volubile et monte au créneau pour nous expliquer qu'ils sont pas si bon que ça. Je SUPPOSE factuellement qu'il omet d'en parler pour des questions de regrets et qu'il assume de nouveau pleinement la signification de ses actes.
On est d'accord, c'est pas bien de tuer ou de blesser des gens. Et le fait de tuer ou de blesser des gens qui eux-mêmes tuent ou blessent des gens, c'est pas une excuse. Mais quand même, quand ça arrive, c'est beaucoup moins triste ouin-ouin que quand on tue un petit bébé innocent ou un châton mignon. Dans le cas du Cithea, les deux "victimes" étaient de belles grosses ordures, auteurs jamais punis d'une grande série d'agressions violentes. Parmi les collègues des "victimes", deux seront quelques années plus tard condamnés pour assassinat, et plusieurs autres ont miraculeusement échappé à d'autres enquêtes et/ou condamnations (on en parle du gars cramé à Stalingrad? Des jets d'acide?). Alors ça va, range tes violons, va défendre d'autres veuves et orphelins.
Je n'ai regardé que quelques minutes mais cela m'a suffit pour rejoindre ton analyse. J'ai découvert que le skin qu'il a blessé était Sniff, le chanteur d'Evil Skin (de son vrai nom, Iman Zarandifar). Et que le skin qu'il a tué avait 16 ans. Accessoirement, il a ouvert le feu avec...une carabine. J'ai donc un peu du mal à croire la version du "ils me sont tombés dessus par hasard, comme ça". Parce que bon, une carabine, ça prend de la place, je ne pense pas qu'il se baladait tout le temps avec ça. C'est pas vraiment un petit pétard de 22 que tu glisses dans ta ceinture, au cas où.
Iman Zarandifar, né à Téhéran en 1966, installé en France avec ses parents après avoir obtenu le statut de réfugié politique. Crime raciste ? On ne le saura pas, Laurent Jacqua n'en parle pas.
Olivier Berton, surnommé « Turlut » âgé de 16 ans, meurt sur le coup. Là, on s'en branle carrément, son patronyme étant trop franchouillard pour qu'on s'en émeuve.
Ta réaction par contre est parfaitement rationnelle et pas du tout basée sur l'émotion...
Dommage, en critiquant la forme de la présentation et l'individu, tu passes totalement à côté de son intérêt, à savoir s'interroger sur la façon de punir ou de réhabiliter.
C'est drôle, j'avais vu ce Ted ya quelques temps de cela et je m'étais dit plus ou moins la même chose. J'ai l'impression que certains veulent effacer ses crimes parce que "Oulalah, il était pas aussi cultivé que nous, mais voyez maintenant qu'il l'est, il est tout gentil".
Je pense qu'il y a un bon message à faire passer avec son histoire, vu qu'il dit clairement qu'il a perdu X années de sa vie à cause de ses crimes, mais que après coup il a étudié et il s'en est sorti. Des jeunes pourraient peut-être comprendre que vaut mieux éviter de faire le con et donc autant rester à l'école...
Le problème c'est qu'il se victimise plus qu'autre chose j'ai l'impression, et du coup pour moi dans le Ted j'entend juste "Ouin, l'état il voulait pas m'aider, heureusement qu'il y a eu des gentils qui m'ont aidé"
Thiche Colonel Chat-Ver
... Je bute un mec (Bon, c'était un skinhead. Donc, ça va. C'est un skinhead avant d'être un être-humain après tout. J'ai des circonstances atténuantes, pas lui. Puis, n'est pas Clément Méric qui veut, même si ça a l'air vachement similaire comme contexte : accompagné de ses copines de meute, un petit trou de cul "politisé" en recherche de frissons existentiels vient me faire chier, bim, je le refroidis et j'en blesse un autre ... Je vous expliquerai lors d'une prochaine conférence ce que je foutais avec un flingue en pleine rue ...).
Je choppe le sida (Bon, c'est en 1985, tout début de l'apparition du virus du sida mais les circonstances de sa contraction ne sont pas expliquées ... Je ferais une autre conférence pour ça aussi).
Je braque (Bon, après, un braquage, c'est pas si impactant que ça, on ne peut décemment pas parler de "victimes" et de "traumatismes". J'avais besoin d'argent pour ma tri-thérapie ... Tant pis, hein ?! Fallait que je m'occupe de ma pomme avant tout, raison pour laquelle je ne me montre pas désolé).
Le système carcéral m'a brisé (snif, c'est vraiment pas l'idée que je m'en étais fait ... mais je réussis quand même à faire un cursus universitaire en taule, tout en me dégotant un taff de pigiste pour le Nouvel Obs - pas forcément un gage de qualité - pendant que je crée mon blog de taulard sur internet en toute illégalité ! Youpi ! En plus, j'étais le premier sur ce coup là, les gars ! ... C'est dire si les conditions de détention sont pénibles).
Voilà. Sinon, en parlant de la naissance de ma fille, je lâche ma larmichette étant donné que je suis complètement submergé par une émotion que le reste de ce que j'ai raconté n'a pas réussi à me procurer (un mort, un blessé et des gens braqués ... Pas de quoi s'alarmer). Après tout, ce qui importe vraiment, ce sont mes conditions d'incarcération, les victimes de mes délits étant des dommages collatéraux que je peux me mettre derrière l'oreille. Bref, le véritable héros de mon histoire qui pue la pisse, c'est moi, moi et MOI !!!!
gloupi En réponse à Thiche Lombric Shaolin
Côté sensationnel et émotion, ben oui c'est les conférences Ted, depuis le temps on connaît, ça se saurait si c'était un gage de qualité!
Après pour faire passer son message "la culture est primordiale à tout esprit" il avait pas forcément besoin de détaillé ses années de délit ni son rat dans ses toilettes etc etc.
Thiche En réponse à gloupi Colonel Chat-Ver
Et quand on pense que son discours a été préparé et qu'il se présente comme "écrivain"... Nivellement par le bas, ma foi.
gloupi En réponse à Thiche Lombric Shaolin
Après oui il rentre pas dans les détails du mec qu'il à tué ni des gens touchés d'une manière ou d'une autre pendant ses braquages ou autre exactions mais d'un autre côté, il détail déjà sa relation avec son rat et il veut peut-être pas faire une conférence de 2h30, et puis c'est pas non plus le fond du message. Au final les gens blessé ou mort ne sont évoqué que parce qu'ils sont des conséquences directes, tout comme il ne raconte pas que le raid l'a eu à la date précise dans l'endroit précis pendant qu'il était sur les toilettes en train d'évacuer le bigmac qu'il avait mangé la veille et qu'il avait trouvé trop salé.
Je dis pas qu'on s'en fou que des gens soit mort, c'est triste et tout mais dans le cas présent, ben on s'en fou c'est pas le propos. Le problème c'est que c'est juxtaposé avec sa relation avec son rat de toilette qui est détaillé et dont on se fou.
A la limite on pourrait se dire qu'il nous raconte sa transformation et surtout sa prise de conscience de ce que c'est qu'être une personne responsable dans un société établie et oui quelque part ça commence par les échanges et les dialogue avec autrui et en ce qui le concerne ça se passe avec un rat... Mais du coup pourquoi ne pas nous parler de ses parents? Enfin bref son récit est très mal foutu, je ne pense pas que ce soit un grand écrivain mais bon tant que y'a des con qui achètent, il serait encore plus con de pas le vendre...
Après tu extrapole un peu vite. Je suis sur qu'il ne dira pas que c'est un manque de culture qui lui à fait faire des conneries, en revanche il raconte que c'est bien la lecture et la culture au sens générale du terme qui lui à permis de mettre le pied dans un truc qu'il l'a rendu meilleur... enfin un peu moins con. En ce qui me concerne je ne peux que plussoyer ce genre de message l'ayant vécu pareil (et je me demande d'ailleurs si c'est pas un peu pareil pour tout le monde).
Quand tu arrive à un point de connerie effrayant (chacun ayant son mètre étalon sur le sujet) et que la culture parvient à s'immiscer dans ce qu'il te reste de neurone agonisant, tu as vraiment l'impression de te réveiller d'un très long sommeil. Perso j'ai vécu ça autour de mes 16-17 ans putain que j'étais débile... Si je croisais mon moi de cette époque, je me mettrais de claque dans la tronche que mon visage en serait déformé aujourd'hui.
Je pense que le monsieur essaye de dire un peu la même chose et qu'il n'a réalisé que longtemps après ce que signifie tuer quelqu'un d'autre. Et il à continué de faire de la merde avec ses braquages parce que tu ne te transforme pas en quelques années. Et la route à parcourir étant plus ou moins la même pour tous, ben quand tu pars de loin ça prends encore plus de temps, et visiblement il avait beaucoup de chemin à faire.
Concernant son activité au nouvel obs, je ne connais que de nom donc je n'ai pas d'avis dessus!
Et pour finir, oui c'est un écrivain (tout comme il est le héros de son histoire). Si j'écris le mot "plaquette de beurre" sur une feuille de papier et que j'édite cette feuille de papier ben je suis un écrivain. Maintenant je pense que "Germinal" est plus intéressant à lire mais la c'est un autre domaine
Thiche En réponse à gloupi Colonel Chat-Ver
"Je pense que le monsieur essaye de dire un peu la même chose et qu'il n'a réalisé que longtemps après ce que signifie tuer quelqu'un d'autre." ... Quand ? A aucun moment. Il n'en parle pas de cette signification. Même pas de manière imagée ou indirecte. Par contre, il explique que les skinheads étaient violents à cette époque, ce qui a d'ailleurs contribuer à l'octroie d'une remise de peine. Il souligne aussi qu'il s'en est sorti grâce à la culture, son ami le rat, sa gonzesse qu'il a engrossé au parloir et de ses études universitaires. Et ça, je m'en fous vraiment, ni plus ni moins que les victimes et les proches de ses victimes.
Du reste, Nabilla a "écrit" un livre. C'est donc une écrivaine. La belle affaire.
magnussoren En réponse à Thiche Ver (re-)cyclable
Foxsking En réponse à Thiche Lombric Shaolin
Toi tu voudrais qu'il fasse un discours sur sa culpabilité , sa connerie, sa violence, ses erreurs et ce n'est clairement pas le rôle de son discours qu'il a fait.
Et parce qu'il n'en parle pas tu penses qu'il en a rien à foutre et que c'est normal. Mais tant qu'il n'en parle pas, tu ne le sauras, tu pourrais juste le supposer sans l'affirmer.
"Une carte n'est pas le territoire"
Thiche En réponse à Foxsking Colonel Chat-Ver
Foxsking En réponse à Thiche Lombric Shaolin
Mais je trouve ça beau ton interprétation (ou plutôt déformation)
Thiche En réponse à Foxsking Colonel Chat-Ver
Foxsking En réponse à Thiche Lombric Shaolin
Thiche En réponse à Foxsking Colonel Chat-Ver
kahikse En réponse à Thiche Vermisseau
Offerus En réponse à Thiche Ne pas prendre au sérieux
Thiche En réponse à Offerus Colonel Chat-Ver
Olivier Berton, surnommé « Turlut » âgé de 16 ans, meurt sur le coup. Là, on s'en branle carrément, son patronyme étant trop franchouillard pour qu'on s'en émeuve.
john5 En réponse à Thiche
Dommage, en critiquant la forme de la présentation et l'individu, tu passes totalement à côté de son intérêt, à savoir s'interroger sur la façon de punir ou de réhabiliter.
driik En réponse à Thiche Lombriik
Je pense qu'il y a un bon message à faire passer avec son histoire, vu qu'il dit clairement qu'il a perdu X années de sa vie à cause de ses crimes, mais que après coup il a étudié et il s'en est sorti. Des jeunes pourraient peut-être comprendre que vaut mieux éviter de faire le con et donc autant rester à l'école...
Le problème c'est qu'il se victimise plus qu'autre chose j'ai l'impression, et du coup pour moi dans le Ted j'entend juste "Ouin, l'état il voulait pas m'aider, heureusement qu'il y a eu des gentils qui m'ont aidé"
Bref, l'une des conf' que j'ai le moins aimé...
AchkaeL Vermisseau