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Le vote pour une assemblée constituante, censée sauver le président Maduro, s'est soldé par dix morts dimanche. Et la promesse de nouvelles manifestations ce mercredi.
La presse de propagande occidentale est encore à la manœuvre.
L'article se garde bien de rappeler que la situation chaotique découle directement du refus de Maduro, et avant lui de Chavez, de céder au diktat des États-Unis et des collabos d'extrême-droite qui soutiennent cette politique de soumission, lesquels cherchent par tous les moyens à déstabiliser le pays pour en prendre le pouvoir. Après l'étranglement économique, le pays doit faire face à des troubles orchestrés.
Car l'article ne précise par plus que les manifestations n'ont rien de pacifique, et qu'en fait de "répression sanglante", la police essaye juste de contenir, tant bien que mal, une insurrection violente, souvent armée, soutenue par la CIA.
Quant à la représentativité de la dernière assemblée, soutenue par 41,5 % des Vénézuéliens, celle-ci apparaît par exemple plus démocratique que les institutions de la France, avec un président élu et des députés LREM qui obtiennent une majorité écrasante à l'Assemblée avec respectivement les voix de 40,9% et 15,4% des Français en âge de voter...
On pourrait discuter des avantages et inconvénients des systèmes économiques qui s'affrontent sur la planète depuis plus d'un siècle, mais ça risque d'être long.
Sans vouloir défendre la politique et le bilan du pouvoir vénézuélien actuel, je note qu'on lui fait très souvent de mauvais procès pour asseoir des idéologies contraires qui ne valent pas mieux.
Faut-il rappeler que l'expropriation est également le sport préféré des gros capitalistes, à ceci près que le prétexte invoqué n'est pas le bien commun mais l'argent (notamment au travers de dettes supposées et de tributs) ? Quoi qu'il en soit, qu'on mette hors d'état de nuire des dirigeants d'entreprises qui prospèrent en organisant du racket ou des pénuries (ce qui est une pratique courante, y compris chez nous) ne me gêne pas outre mesure.
Si l'on se demande pourquoi ce système « n'a pas marché », les premières causes objectives sont à chercher chez ses ennemis, souvent de l'extérieur, qui ont œuvré avec force pour le conduire à l'échec, ne serait-ce que par principe (il serait en effet inconcevable qu'on puisse démontrer que le capitalisme n'est pas la seule solution qu'on dit devoir s'imposer à tous), et dans la corruption galopante des décideurs de ce pays par de gros capitalistes (dont notamment de grandes entreprises françaises pour lesquelles j'ai travaillées et dont j'ai pu constater les pratiques).
Ces deux causes justifieraient à elles seules le durcissement du régime à l'encontre des profiteurs et de ceux qui lui mènent aujourd'hui une guerre ouverte. Les médias de propagande occidentaux se font fort de le qualifier de « dictature sanglante » en faisant croire qu'il ne fait face qu'à d'innocents agneaux épris de démocratie, alors qu'il est aux prises avec des malfaiteurs, des putschistes et des criminels. Or, si ce régime était seulement aussi dur avec les fauteurs de troubles que ne l'étaient nos régimes démocratiques français au siècle dernier, les rues de Caracas devraient déjà être jonchées de cadavres.
Quant au capitalisme, si certains disent qu'il « marche », on constate qu'en réalité il passe son temps à se ramasser. Et le fait que la minorité qui en tire partie le remette sans cesse en lice n'en fait certainement pas un modèle pérenne et incontournable.
NB: je me suis trompé dans mes chiffres, j'ai oublié de compter la population hors métropole. Les scores obtenus par Macron et les députés LREM étaient seulement de 39,8% et 15,0% des Français en âge de voter.
Tu ne trouveras pas en moi un défenseur du capitalisme, loin de là mais enfin faut pas se foutre de la gueule du monde non plus en accusant le capitalisme (un terme bien vague dans cette affaire d'ailleurs) des méfaits de la "révolution bolivarienne" manquée... Donc collectiviser des terres qu'on a arraché à leurs propriétaires pour les faire travailler par des groupes de personnes qui ne les possèdent pas non plus et nationaliser les industries qui ne peuvent plus importer de matières premières, si tout ça ne marche pas c'est à cause du capitalisme... C'est un remake de Cuba ton histoire, à la différence que Cuba a réellement fait face à un blocus des USA pendant des décennies. Ah oui sans oublier ton grand méchant loup d’extrême droite qui accaparerais le pouvoir si la main du Lider faiblissait.
Bon déjà j'ai eu un peu vent de ce qui se passait là bas non pas seulement par "la presse de propagande occidentale" mais aussi par un gars que je connais, un vénézuélien qui est venu bosser ici parce que là bas c'était pas tip top, il est très trèèèèès loin d'être un capitaliste ou un extrémiste de droite pourtant, mais apparemment perdre ses libertés il n'apprécie pas trop.
Je serai toujours pour sortir de la tutelle des USA et du grand marché, mais plomber l'économie d'un pays qui possède des ressources richissimes, museler sa presse, l'augmentation de tous les prix,etc... sous prétexte de luter contre le capitalisme pour en faire un Cuba n°2 n'a absolument rien de bon, et ce n'est pas pour rien que le peuple venezuelien est dans la rue.
Le Venezuela fait bien face à une guerre économique implacable de la part des États-Unis et de ses alliés. Mais à la différence du blocus de Cuba où elle était ostensible, elle est menée de manière discrète grâce au contrôle et à la manipulation de l'information délivrées aux opinions publiques occidentales (ce qui a l'air de bien marcher), comme toutes celles, officielles ou secrètes, menées par les États-Unis et ses alliés ces dernières décennies.
Comme je l'ai précisé, sans défendre le bolivarisme qui a probablement une part de responsabilité dans la situation actuelle, ce qu'on lui reproche est en grande partie causé par des individus et des groupes organisés qui se réclament de ce capitalisme si mal défini et qui y trouvent une justification à leurs actions. Et ce fait est soigneusement tu par la presse officielle occidentale qui, comme dans toutes les « révolutions » de ces dernières décennies, prépare la population au remplacement des « dictatures » dénoncées par les États-Unis par un chaos permanent en guise de régimes « démocratiques ».
La notion de propriété des moyens de production nationaux qui est appliquée par le régime est très certainement choquante pour un capitaliste qui ne peut pas les concevoir autrement qu'aux mains d'intérêts privés et fonctionnant pour leur seul profit. Mais la propriété privée a toujours été conditionnée par les pouvoirs politiques, dans tous les régimes, y compris dans les régimes capitalistes où elle est principalement manipulée par les pouvoirs d'argent non élus. Par ailleurs, il serait bon de rappeler que les terres « arrachées » à leurs propriétaires avaient souvent déjà été acquises par la force (parfois par l'assassinat de ceux qui les occupaient avant) et que ceux qui les travaillaient effectivement n'en étaient pas forcément plus propriétaires qu'aujourd'hui.
Quant aux entreprises qui ne parviennent pas à importer ou à exporter, il existe bien des raisons pour lesquelles elles ne le peuvent pas. Or, il faut être deux pour faire des échanges internationaux. Il suffit donc de voir qui les bloque pour trouver le responsable. (Et dans tous les cas de figure, la reprise en main par l'État reste une meilleure solution que le statu quo, car il faut y voir une augmentation des chances de succès plutôt qu'une responsabilité dans des échecs inévitables.).
Quant aux fabuleuses ressources du Venezuela, on ne peut les considérer comme des richesses que dans la mesure où le pays peut en faire quelque chose. On ne peut donc pas juger sa situation sans la replacer dans un contexte international qui lui est très défavorable. Et ses problèmes monétaires en découlent tout naturellement. Quand on considère les pressions exercées par l'étranger et l'anti-communisme actif qu'il subit, les responsabilités dans cette situation apparaissent comme beaucoup plus partagées.
Fine analyse à mon sens. Un article du Diplo en accès libre, qui a maintenant une petite année mais qui a le mérite de détailler les origines de la crise au Venezuela : https://www.mon...2/LAMBERT/56923
Comme tu le dis, la réalité est beaucoup plus complexe que ce que veulent bien laisser entendre les journaux de messieurs Bernard Arnault & Cie...
Terdr Verdtr
Boozy LoMBriK addict !
_pepe_
L'article se garde bien de rappeler que la situation chaotique découle directement du refus de Maduro, et avant lui de Chavez, de céder au diktat des États-Unis et des collabos d'extrême-droite qui soutiennent cette politique de soumission, lesquels cherchent par tous les moyens à déstabiliser le pays pour en prendre le pouvoir. Après l'étranglement économique, le pays doit faire face à des troubles orchestrés.
Car l'article ne précise par plus que les manifestations n'ont rien de pacifique, et qu'en fait de "répression sanglante", la police essaye juste de contenir, tant bien que mal, une insurrection violente, souvent armée, soutenue par la CIA.
Quant à la représentativité de la dernière assemblée, soutenue par 41,5 % des Vénézuéliens, celle-ci apparaît par exemple plus démocratique que les institutions de la France, avec un président élu et des députés LREM qui obtiennent une majorité écrasante à l'Assemblée avec respectivement les voix de 40,9% et 15,4% des Français en âge de voter...
Henry_Hill En réponse à _pepe_ Ver macht addikkkt
https://blogs.m...-expropriations
https://www.les...t-ce-vrai--.htm
http://www.lavo...chemar-kafkaien
_pepe_ En réponse à Henry_Hill
On pourrait discuter des avantages et inconvénients des systèmes économiques qui s'affrontent sur la planète depuis plus d'un siècle, mais ça risque d'être long.
Sans vouloir défendre la politique et le bilan du pouvoir vénézuélien actuel, je note qu'on lui fait très souvent de mauvais procès pour asseoir des idéologies contraires qui ne valent pas mieux.
Faut-il rappeler que l'expropriation est également le sport préféré des gros capitalistes, à ceci près que le prétexte invoqué n'est pas le bien commun mais l'argent (notamment au travers de dettes supposées et de tributs) ? Quoi qu'il en soit, qu'on mette hors d'état de nuire des dirigeants d'entreprises qui prospèrent en organisant du racket ou des pénuries (ce qui est une pratique courante, y compris chez nous) ne me gêne pas outre mesure.
Si l'on se demande pourquoi ce système « n'a pas marché », les premières causes objectives sont à chercher chez ses ennemis, souvent de l'extérieur, qui ont œuvré avec force pour le conduire à l'échec, ne serait-ce que par principe (il serait en effet inconcevable qu'on puisse démontrer que le capitalisme n'est pas la seule solution qu'on dit devoir s'imposer à tous), et dans la corruption galopante des décideurs de ce pays par de gros capitalistes (dont notamment de grandes entreprises françaises pour lesquelles j'ai travaillées et dont j'ai pu constater les pratiques).
Ces deux causes justifieraient à elles seules le durcissement du régime à l'encontre des profiteurs et de ceux qui lui mènent aujourd'hui une guerre ouverte. Les médias de propagande occidentaux se font fort de le qualifier de « dictature sanglante » en faisant croire qu'il ne fait face qu'à d'innocents agneaux épris de démocratie, alors qu'il est aux prises avec des malfaiteurs, des putschistes et des criminels. Or, si ce régime était seulement aussi dur avec les fauteurs de troubles que ne l'étaient nos régimes démocratiques français au siècle dernier, les rues de Caracas devraient déjà être jonchées de cadavres.
Quant au capitalisme, si certains disent qu'il « marche », on constate qu'en réalité il passe son temps à se ramasser. Et le fait que la minorité qui en tire partie le remette sans cesse en lice n'en fait certainement pas un modèle pérenne et incontournable.
NB: je me suis trompé dans mes chiffres, j'ai oublié de compter la population hors métropole. Les scores obtenus par Macron et les députés LREM étaient seulement de 39,8% et 15,0% des Français en âge de voter.
Henry_Hill En réponse à _pepe_ Ver macht addikkkt
Bon déjà j'ai eu un peu vent de ce qui se passait là bas non pas seulement par "la presse de propagande occidentale" mais aussi par un gars que je connais, un vénézuélien qui est venu bosser ici parce que là bas c'était pas tip top, il est très trèèèèès loin d'être un capitaliste ou un extrémiste de droite pourtant, mais apparemment perdre ses libertés il n'apprécie pas trop.
Je serai toujours pour sortir de la tutelle des USA et du grand marché, mais plomber l'économie d'un pays qui possède des ressources richissimes, museler sa presse, l'augmentation de tous les prix,etc... sous prétexte de luter contre le capitalisme pour en faire un Cuba n°2 n'a absolument rien de bon, et ce n'est pas pour rien que le peuple venezuelien est dans la rue.
_pepe_ En réponse à Henry_Hill
Comme je l'ai précisé, sans défendre le bolivarisme qui a probablement une part de responsabilité dans la situation actuelle, ce qu'on lui reproche est en grande partie causé par des individus et des groupes organisés qui se réclament de ce capitalisme si mal défini et qui y trouvent une justification à leurs actions. Et ce fait est soigneusement tu par la presse officielle occidentale qui, comme dans toutes les « révolutions » de ces dernières décennies, prépare la population au remplacement des « dictatures » dénoncées par les États-Unis par un chaos permanent en guise de régimes « démocratiques ».
La notion de propriété des moyens de production nationaux qui est appliquée par le régime est très certainement choquante pour un capitaliste qui ne peut pas les concevoir autrement qu'aux mains d'intérêts privés et fonctionnant pour leur seul profit. Mais la propriété privée a toujours été conditionnée par les pouvoirs politiques, dans tous les régimes, y compris dans les régimes capitalistes où elle est principalement manipulée par les pouvoirs d'argent non élus. Par ailleurs, il serait bon de rappeler que les terres « arrachées » à leurs propriétaires avaient souvent déjà été acquises par la force (parfois par l'assassinat de ceux qui les occupaient avant) et que ceux qui les travaillaient effectivement n'en étaient pas forcément plus propriétaires qu'aujourd'hui.
Quant aux entreprises qui ne parviennent pas à importer ou à exporter, il existe bien des raisons pour lesquelles elles ne le peuvent pas. Or, il faut être deux pour faire des échanges internationaux. Il suffit donc de voir qui les bloque pour trouver le responsable. (Et dans tous les cas de figure, la reprise en main par l'État reste une meilleure solution que le statu quo, car il faut y voir une augmentation des chances de succès plutôt qu'une responsabilité dans des échecs inévitables.).
Quant aux fabuleuses ressources du Venezuela, on ne peut les considérer comme des richesses que dans la mesure où le pays peut en faire quelque chose. On ne peut donc pas juger sa situation sans la replacer dans un contexte international qui lui est très défavorable. Et ses problèmes monétaires en découlent tout naturellement. Quand on considère les pressions exercées par l'étranger et l'anti-communisme actif qu'il subit, les responsabilités dans cette situation apparaissent comme beaucoup plus partagées.
Arsayne En réponse à _pepe_ Jeune asticot
Comme tu le dis, la réalité est beaucoup plus complexe que ce que veulent bien laisser entendre les journaux de messieurs Bernard Arnault & Cie...