Une vision de l'avenir
Un documentaire qui donne une vision intéressante de l'avenir du travail et de la société en général !
C'est un documentaire France 2, donc sa forme n'est pas géniale, mais je poste ça ici pour connaître vos avis sur le sujet !
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6 commentaires
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pallmallroll Jeune lombric
jose_cahuette En réponse à pallmallroll Vermisseau
En plus on sera payer à se gratter les couilles !
Clansman irkblmo
johnnyq En réponse à Clansman Vermisseau
Parce que s'il les machines produisent pour nous, il n'y a aucune raison qu'on aille bosser, à moins que l'usine appartienne à un esclavagiste plutôt que d'être un bien commun.
_pepe_
Sinon, cela fait déjà plusieurs décennies que l'automatisation et la robotisation de nos moyens de production et de nos services produit ses effets. Certaines réalisations innovantes ont été exploitées à plus ou moins grande échelle, d'autres sont restées à l'état de démonstrateur ou au fond des tiroirs de bureaux d'étude.
À la fin du siècle dernier, les progrès réalisés ont permis d'entrer dans l'ère de la société des loisirs, en entamant une réduction à grande échelle de la durée et de la pénibilité du travail pour le plus grand nombre.
Malheureusement, certains ont jugé qu'il n'était pas dans leur intérêt de poursuivre dans cette voie, et qu'il valait mieux continuer à faire trimer les travailleurs, afin de capter plus que jamais les richesses produites et compenser les conséquences désastreuses de cette idéologie insensée.
On se retrouve aujourd'hui en France avec un tiers de la population active en situation de chômage ou de sous-emploi subi, une paupérisation galopante, une retraite de plus en plus tardive (alors que la moitié des seniors de plus de 55 ans n'a déjà plus de travail) avec des pensions en baisse, et une dette publique astronomique résultant directement de l'abandon de la souveraineté financière et monétaire de l'État au profit des pouvoirs capitalistes.
La robotisation n'a un effet apparemment néfaste sur l'emploi que dans la mesure où elle ne sert qu'un dessein dont la majorité est exclue : le vrai problème, c'est plutôt la construction actuelle d'un modèle de société qui prévoit de gros bénéfices pour une minorité aisée et décontractée, et la pauvreté et la soumission pour tous les autres. Les conséquences de la robotisation ne se poseraient absolument pas en ces termes si la politique menée visait prioritairement l'intérêt commun, c'est-à-dire le partage du travail et des richesses. Les mutations sont suffisamment lentes (pour ma part on a commencé à me préparer à cette « révolution » il y a plus de 30 ans) pour que la société puisse s'adapter à une vision d'avenir qui convienne à tout le monde, et que les progrès réalisés soient choisis.
Babar Jeune asticot