Tartuffe !

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Un grand front Un grand front

Envoyé par magnussoren le 22 mars 2017 à 09h07

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Zgru La voix de son ver

Salut à toi!
+ -1 -

Ced Lombrik

Très bon.
Et ce même si le Bérurier a tendance à schlaguer grave les couillons du PS.
+ 11 -

Norbert2 Vermisseau

Mouai pas sure que les bérus soient bien approprié...
+ 4 -

pclt Lombric Shaolin

Il très connu que le Japon a fait massivement appel à l'immigration pour reconstruire le pays et le hisser jusqu'à la place de 3e puissance économique mondiale.

art 2 de notre constitution:
"La langue de la République est le français."

Enfin, sur cette volonté d'exigence de la langue française, même si on peut suspecter qu'elle est mue par l'idéologie de droâte,
elle est aussi une exigence de sécurité au travail, encore plus sur un chantier où plusieurs entreprises, corps de métiers bossent ensemble. Hamon qui n'a pas dû souvent mettre les pieds dans le monde du travail se rendrait compte qu'il est utile que tout le monde puisse se comprendre et s'alerter si nécessaire, immédiatement, sans avoir besoin de chercher un médiateur ou référent sur plusieurs milliers de mètres carrés (quand il n'est pas absent). Je parle même pas du maître d'ouvrage ou de l'archi en visite sur le chantier et qui souhaitent simplement sur place demander une clarification ou informer d'un changement. Faut donc pas s'étonner des retards et malfaçons.
A-t-il aussi déjà assisté à la venue d'un inspecteur du travail? La barrière de la langue est un obstacle volontaire et opportun à l'accomplissement de la mission d'inspection.

Hamon est candide persuadé que la diversité sur les chantiers nous est nécessaire et rejoint son combat anti-raciste, alors que cette diversité n'est que la conséquence d'une flexibilité massive imposée par le patronat (ici dans le btp).

Hamon=gauche stratosphérique

Aussi j'ai une idée. On devrait n'exiger aucune langue commune dans tous les domaines. On serait encore mieux divisés et dans un joyeux bordel
+ -3 -

Boozy En réponse à pclt LoMBriK addict !

Et toi, tu mets souvent les pieds sur un chantier?
+ 3 -

Tormante En réponse à pclt Jeune lombric

Ouais fin de fait si les mecs parlent pas français sur les chantiers c'est peut-être parce qu'ils ne parlent pas bien français (ouais je sais ça paraît con mais j'ai l'impression qu'il faut le rappeler quand même). Légiférer dessus n’amène rien, à moins que des cours ne soient prévus sur les chantiers concernés?
Perso je voie surtout l'époque où on battait les gamins bretons à l'école pour qu'ils parlent français et pas breton.
+ 4 -

_pepe_ En réponse à Tormante

Ce qui ressort de mon expérience, c'est que de nombreux types sur les chantiers ne parlent ni ne comprennent un mot de Français, indépendamment de ceux qui ne le parlent pas bien.

Quand une entreprise dépêchée par mon assurance est venu faire des travaux de réparation chez moi, il m'a été impossible de dire aux ouvriers slaves que la couleur de la peinture et le type d'enduit n'étaient pas ceux convenus, qu'il n'avaient pas à se servir dans mes placards quand il leur manquait du matériel qu'on m'avait déjà facturé, ni qu'à un moment une poutre allait leur tomber sur la tête, juste parce que leur patron (qui a été absent durant tout le chantier) était le seul à pouvoir communiquer avec eux.

Et je constate régulièrement des problèmes du même ordre sur les chantiers de construction ou de rénovation qui se font près de chez moi.

La communication reste une nécessité, pour des raisons sécuritaires, légales et contractuelles, voire simplement pratiques.


Par ailleurs, à une époque on battait aussi les gamins parisiens pour qu'ils apprennent la grammaire et les maths. Mais ce n'est pas parce qu'une méthode est critiquable que le but n'est pas justifié.
+ 1 -

Tormante En réponse à _pepe_ Jeune lombric

Je ne dis pas le contraire, simplement je ne pense pas qu'obligé ou interdire quoi que ce soit fonctionne. Va t'on donner des cours de français sur les chantiers? Une formation? Si ça n'est pas le cas, alors l'interdit est discriminatoire, et va à l'encontre donc, de l'égalité en plus de la liberté. Si c'est le cas, à quoi sert l'interdit, je veux dire, si on s'assure vraiment que chaque personne sur un chantier ait les moyens de parler français, à quoi sert de ne pas autoriser ceux qui ne le parlent pas?
+ 2 -

_pepe_ En réponse à Tormante

Pour rappel, les droits finissent là où commencent la loi.

En venant dans un pays, un étranger doit se soumettre à des lois qui n'ont pas forcément cours chez lui, et qui l'obligent à changer sa façon d'être et de mener ses activités. S'il ne le veut pas ou s'il ne le peut pas, alors il n'entre pas dans le pays, ou bien il s'expose à des sanctions. Cela peut être perçu comme une forme de discrimination vis-à-vis des autochtones qui respectent naturellement ces lois du fait de leur éducation, mais c'est juste la façon normale dont fonctionnent les sociétés.

Si je n'ai pas expressément cité la France dans ce qui précède, parce que c'est ainsi dans tous les pays, et que c'est généralement pire ailleurs qu'en France. Mais cela n'en reste pas moins normal. En Arabie Saoudite par exemple, tu risques la décapitation si tu dis un mot de travers qui pourrait être interprété comme blasphématoire, ou encore la lapidation si tu es une femme adultère, deux comportements qui sont pourtant assez courants chez nos concitoyens et que beaucoup revendiquent même comme des libertés individuelles. On peut penser que cela viole les droits de l'homme, mais ceux-ci n'ont rien d'universels, car dans nos vies en société ils sont avant tout une question de point de vue, d'époque et de contexte. Je rappelle au passage que l'Arabie saoudite siège maintenant au Conseil des droits de l'homme à l'ONU.

Pour en revenir à l'usage du Français dans les activités professionnelles sur le territoire français, il existe déjà des obligations concernant par exemple la désignation, l'offre et la présentation des biens et services au public, dans le but de garantir la communication effective d'informations importantes. Il ne serait pas anormal ni inutile qu'on fasse de même pour garantir la communication entre les intervenants dans des activités à risque et déjà fortement réglementées comme le BTP.

Quant à l'apprentissage de la langue français, c'est l'affaire des intéressés, et seulement la leur. Il n'y a pas de raison qu'on donne des cours de français aux étrangers de passage sur les chantiers en France. En revanche, il serait normal qu'on cesse d'accepter que les personnes qui n'aurait pas préalablement appris à communiquer selon la norme puissent venir proposer leurs services dans ce type d'environnement.
+ 0 -

Tormante En réponse à _pepe_ Jeune lombric

Je ne vois pas trop ce que les droits de l'homme viennent faire là: je faisais référence à la devise française (qui se targue d'ailleurs d'être le pays des droits de l'homme, soit dit en passant), (qui n'est pas celle de l'Arabie Saoudite), qui est, pour rappel: "liberté égalité fraternité".
Quant aux droits qui finissent où commence la loi, c'est faux: c'est cette même loi qui définit les droits. Elle n'y met pas fin, elle les crée. En les délimitant, elle leur donne forme. Il n'y a pas de droit(s) s'il n'y a pas de loi(s).
"il n'y a pas de raison qu'on donne des cours de français aux étrangers de passages en France." Si la communication orale compréhensible passe par une langue commune, alors c'est une raison suffisante. A un moment, faut savoir ce qu'on veut: c'est important que tout le monde se comprenne? Alors donnons nous en les moyens...
Pour prendre un exemple, c'est comparable au "nul n'est censé ignorer la loi." C'est un effet de style surtout pratique pour que personne ne puisse se cacher derrière son ignorance lors d'un procès où d'une quelconque confrontation avec la "justice", sauf que, de fait, on ne fait rien pour que nul n'ignora la loi. Perso, j'ai jamais reçu un cours de droit, on a à peine vu les institutions françaises et européennes au cours de ma scolarité, point. Je ne peut me défendre d'une ignorance qui pourtant, est là dans les faits, dans le concret, dans le réel. Alors mon cas n'est pas très grave: j'ai les moyens de me renseigner, je sais lire plutôt bien, j'ai accès à des bibliothèques, je vis non loin d'une fac de droit, j'ai internet... Ce qui est loin d'être le cas de tout le monde.
C'est hypocrite, en fait, de demander à quelqu'un de savoir quelque chose, où de se donner les moyens de savoir quelque chose, sans justement, mettre ces moyens à sa portée. C'est hypocrite, mais surtout idéaliste.
Pour en revenir au sujet de notre conversation: quelle application pourrait avoir une loi excluant ceux qui ne parlent pas français des chantiers? Va t'on envoyer les flics sur chaque chantier de France pour vérifier que tout le monde parle la bonne langue? A mon humble avis, ça ne va rien changer, si ce n'est que cela va précariser encore plus une population qui n'en a pas besoin: un employeur du BTP aura ce prétexte là pour refuser quelqu'un, les inspecteurs pourront sanctionner là encore les membres d'une population assez large sur une base supplémentaire, bref, ça ne fait qu'affaiblir de toute part une population déjà fragilisé par la pauvreté, l'absence éventuelle d'éducation aux normes et aux cultures admises en France, et les relents xénophobes de nos politicards. Encore une fois, c'est une décision coupée du réel, qui a des applications plus délétères que sécuritaires. De fait, tout ce que cela va apporter, c'est une exclusion plus large d'un corps social déjà exclus en partie de la vie publique.
Ces gens vivent en France, qu'ils soient français ou non, d'où qu'ils viennent, où qu'ils aillent. Dire que c'est regrettable est insultant, dire qu'on ne peut rien y faire es bête, dire qu'on doit considérer cela comme un problème est dangereux. Malgré tout, si un jour j'entends parler d'un actionnaire ne parlant que anglais en visite sur un chantier éjecté par un inspecteur pour sa méconnaissance de la langue de Molière, ça aura au moins le mérite de me faire rire.
+ 0 -

magnussoren En réponse à Tormante Ver (re-)cyclable

ce n'est pas a cette population que s'adresse cette loi, c'(est une façon détourné de lutter contre les "travailleurs détachés" : https://fr.wiki...C3%A9tach%C3%A9
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_pepe_ En réponse à Tormante

Tu parles de liberté et d'égalité, mais tu ne vois pas ce que viennent faire les Droits de l'Homme ?

Quand je parle de droits, je fais précisément référence aux « droits de l'homme et du citoyen et des libertés publiques ». C'est la Constitution, basés sur la déclaration des Droits de l'Homme, qui fonde ces droits.

A contrario, la loi limite ces droits dans le but de fixer l'organisation et le fonctionnement de la société. Ainsi, elle ne dit pas ce qu'on a le droit de faire, mais ce qu'il est interdit de faire, ou ce qu'on est obligé de faire en certaines circonstances, en précisant les peines encourues si l'on ne se conforme pas à ces interdictions ou obligations. Par exemple, la loi de dit pas que tu as le droit de vivre, mais qu'il est interdit de t'assassiner ; la loi ne dit pas que tu as le droit de rouler en voiture sur la route, mais elle t'interdit de rouler sur le trottoir et t'oblige à t'arrêter au feu rouge ; etc. .

En l'absence de loi, il n'y aurait pas de limite à la liberté (... y compris celle de nuire à autrui). La loi ne crée donc pas ces droits, mais se contente de leur donne forme dans le sens où elle en fixe les limites et impose des contraintes aux tiers.

Donc, comme je l'ai dit, les droits finissent là où commence la loi. Et il suffirait de légiférer pour que ton problème de droits disparaisse.

La loi précise également la définition de certains avantages spécifiques (généralement octroyés à titre de compensation) et la façon dont ils s'organisent (ce qui n'assure pas qu'ils seront effectifs, mais seulement qu'on pourra attaquer en justice les contrevenant aux dispositions énoncées... ce qu'on appelle également des droits en termes juridiques). Toutefois, il ne s'agit plus de libertés, mais d'obligations faites à des tiers. Par exemple, la loi dit que les employés ont droit à des congés payés à la charge de leur employeur, mais en aucun cas elle ne les garantit (si l'employeur ne les paye pas, alors personne ne le fera à sa place, pas même l'État).

Quant au problème de communication, si des ouvriers étrangers souhaitent offrir leurs services sur nos chantiers, alors ils devraient d'abord apprendre le français, chez eux, aux frais de l'éducation nationale de leur pays d'origine ou sur leurs deniers personnels, et quoi qu'il en soit avant de commencer à venir sur ces chantiers. Tant qu'ils ne savent pas parler français, ils n'ont pas matière à travailler dans des conditions acceptables, et donc certainement pas non plus de raison de venir en France, ni de bénéficier de notre générosité, ni de se prévaloir de nos devises nationales. Personne dans cette situation ne serait à plaindre, puisqu'il n'y aurait plus personne dans cette situation.

Tu sembles très mal connaître le BTP, qui est un domaine très réglementé car assez dangereux. Les inspecteurs se déplacent très souvent sur les chantiers, et y font une multitude de vérifications concernant la sécurité et le droit du travail, ce qui a pour principale conséquence de sauver de nombreuses vies et de lutter contre la fraude et l'exploitation humaine. Donc il ne serait pas très difficile pour eux de détecter à l'occasion des ouvriers qui ne comprendraient rien à ce qu'ils disent.
+ 6 -

Henry_Hill Ver macht addikkkt

"Et tout ça pour plaire à qui ?"

PS : https://www.you...h?v=Vhjr0grx-gA
Image de Henry_Hill
+ 7 -

g012 Asticot

Tout le monde s'en tape qu'on parle français sur les chantiers. Ce qui pose problème, c'est le dumping social du statut de travailleur détaché. Et détourner la cause de cette mesure pour faire croire qu'on lutte contre le racisme, c'est de la manipulation électoraliste de bas étage. Il prouve ici qu'il vaut pas mieux que ceux qu'il dénonce.
+ 2 -

magnussoren En réponse à g012 Ver (re-)cyclable

effectivement, le tartuffe c'est bien hamon qui fait semblant ( enfin j'espere) de ne pas comprendre....le portugais, espagnol, polonais qui construisait des baraque a l'epoque a laquelle il fait allusion vivaient en france et payé ses impots et charges en france..même s'il était surement un peu en concurrence avec le "de souche", on est loin du dumping social des travailleurs détachés....mais c'est compliquer de se battre contre ça en étant européenniste.;alors du coup on pond un amendement moliere.....
+ 0 -

Ticks Vermisseau

Terrible cette vidéo ! Très bon choix les Bérus
+ 1 -

PaulLucas Vermisseau

Roh là là, mais y a un micro, faut pas crier.
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