une blonde? Tiens ça me rappelle ma finlandaise. Tu la connais mon histoire avec la finlandaise ? Oui... Eh ben toi qui la connais pas tu vas te poiler. Figure-toi qu'un jour sur la piste d'Insaoud j'tombe sur un p'tit ingénieur des pétroles avec sa Land Rover en rideau. Il avait sa bonne femme avec lui, une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rêver, pis un sourire d'enfant... Une salope quoi. Moi je repère ça tout de suite parce que les femmes c'est mon truc.
c'est un extrait de dialogue de 100 000 dollars au soleil, dites par blier, je trouvais qu'elle collait avec ce que tu disais...
la suite ?
Mitch-Mitch : Alors aussi sec j'propose au p'tit ingénieur : "Si vous voulez j'emmène votre dame jusqu'à Agdid et pis je vous envoie la dépanneuse". Le branque dit oui et me v'là barré avec la poupée. C'est pas vrai Saïd ?
Saïd : Tout ça c'est vrai !
Marec : Si, c'est vrai. Et c'est même vachement intéressant. Tu vas bosser un peu, dis, hein ?
Mitch-Mitch : Une seconde ça l'intéresse ! Hein que ça t'intéresse ?
John Steiner : Oui, oui...
Mitch-Mitch : Alors sitôt parti, j'me mets à conduire d'une main. Et v'là qu'la môme se met à faire des minauderies, tu sais façon pudeur, des p'tites manières de bonne femme quoi, sous prétexte que Saïd était en train de prendre un jeton. Et à ce moment-là on arrive dans la zone des dunes. Alors j'dis à ma finlandaise : "Est-ce que vous avez déjà vu la Rose des Sables ?". Non, qu'elle me fait. Alors j'arrête le bahut, et je dis "Voyez la dune là-bas, et ben derrière, y a les plus belles roses des sables de tout le Niger". Eh ben elle a voulu aller voir.
Marec et Steiner tentent de désensabler leur camion pendant que Mitch-Mitch raconte son histoire.
Deux heures plus tard, Mitch-Mitch et sa souris sont à Iqbul Fri, en train de se remonter à coups de perniflard. Tout à coup le cocu débarque, va droit sur sa femme, sans dire un mot, il lui balance une paire de mandales à tuer un buffle.
Pepa : Quelqu'un l'avait prévenu ?
Rocco : Le sable ! Mitch, qui parle toujours trop, avait dit : "Une fois dépanné, vous suivez mes traces jusqu'à Iqbul Fri". Le petit ingénieur avait suivi les traces jusqu'au bout, jusqu'aux dunes. Là c'était plus des traces de pas qu'y avait. C'était aussi clair que si on lui avait fait voir un plumard au mec...
Pepa : Ca s'est terminé comment ?
Rocco : Après la tarte à sa bergère, le gars aurait bien continué à jouer les hommes. Mitch a bloqué la première pêche et lui a dit :"Tu viens de briller, gâche pas tes cartes !".
Pepa : Et son mari n'a rien dit ?
Rocco : Oh tu sais, quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent.
Ça sonne comme du Audiard même si s'en est pas. De quoi nourrir une forme de nostalgie... pour autant qu'on totalise un certain nombre de décennies au compteur. Quoique !
J'entends souvent de fieffés connards parler bien plus vulgairement aux dames. Et la considération qu'ils leur portent se mesure en micron. Parfois, ils ne pèsent même pas les 60 kilos qui devraient les encourager à fermer leur gueule.
Finlandaises ou pas, se faisant reluire ou non, les femmes ont et auront probablement à faire longtemps preuve d'une grande "indulgence" envers les hommes. Pauvre d'elles !
yosegaman Jeune lombric
le-long-brick En réponse à yosegaman Longbric
Zoubdi Vermisseau
magnussoren En réponse à Zoubdi Ver (re-)cyclable
john5 En réponse à magnussoren
Zoubdi En réponse à magnussoren Vermisseau
;)
magnussoren En réponse à Zoubdi Ver (re-)cyclable
la suite ?
Mitch-Mitch : Alors aussi sec j'propose au p'tit ingénieur : "Si vous voulez j'emmène votre dame jusqu'à Agdid et pis je vous envoie la dépanneuse". Le branque dit oui et me v'là barré avec la poupée. C'est pas vrai Saïd ?
Saïd : Tout ça c'est vrai !
Marec : Si, c'est vrai. Et c'est même vachement intéressant. Tu vas bosser un peu, dis, hein ?
Mitch-Mitch : Une seconde ça l'intéresse ! Hein que ça t'intéresse ?
John Steiner : Oui, oui...
Mitch-Mitch : Alors sitôt parti, j'me mets à conduire d'une main. Et v'là qu'la môme se met à faire des minauderies, tu sais façon pudeur, des p'tites manières de bonne femme quoi, sous prétexte que Saïd était en train de prendre un jeton. Et à ce moment-là on arrive dans la zone des dunes. Alors j'dis à ma finlandaise : "Est-ce que vous avez déjà vu la Rose des Sables ?". Non, qu'elle me fait. Alors j'arrête le bahut, et je dis "Voyez la dune là-bas, et ben derrière, y a les plus belles roses des sables de tout le Niger". Eh ben elle a voulu aller voir.
Marec et Steiner tentent de désensabler leur camion pendant que Mitch-Mitch raconte son histoire.
Deux heures plus tard, Mitch-Mitch et sa souris sont à Iqbul Fri, en train de se remonter à coups de perniflard. Tout à coup le cocu débarque, va droit sur sa femme, sans dire un mot, il lui balance une paire de mandales à tuer un buffle.
Pepa : Quelqu'un l'avait prévenu ?
Rocco : Le sable ! Mitch, qui parle toujours trop, avait dit : "Une fois dépanné, vous suivez mes traces jusqu'à Iqbul Fri". Le petit ingénieur avait suivi les traces jusqu'au bout, jusqu'aux dunes. Là c'était plus des traces de pas qu'y avait. C'était aussi clair que si on lui avait fait voir un plumard au mec...
Pepa : Ca s'est terminé comment ?
Rocco : Après la tarte à sa bergère, le gars aurait bien continué à jouer les hommes. Mitch a bloqué la première pêche et lui a dit :"Tu viens de briller, gâche pas tes cartes !".
Pepa : Et son mari n'a rien dit ?
Rocco : Oh tu sais, quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent.
Zoubdi En réponse à magnussoren Vermisseau
J'entends souvent de fieffés connards parler bien plus vulgairement aux dames. Et la considération qu'ils leur portent se mesure en micron. Parfois, ils ne pèsent même pas les 60 kilos qui devraient les encourager à fermer leur gueule.
Finlandaises ou pas, se faisant reluire ou non, les femmes ont et auront probablement à faire longtemps preuve d'une grande "indulgence" envers les hommes. Pauvre d'elles !
CJC En réponse à Zoubdi Asticot
eyhtern En réponse à Zoubdi