Ce sont! Bordel. Il parle bien mais il déconne du pluriel le garçon :)
"C'est des batailles politiques" @17:34 mais ce n'est pas la seule fois qu'il fait la faute
... rapport au Peuple.
Ça fait "popu" :
les fautes d'orthographe camouflent l'intellectuel de gauche (parisien) qui veut percer auprès de la populace...
Mouais... Sinon, on peut aussi distinguer aussi la langue écrite de la langue orale, et concéder que dans le vif d'une conversation, de petites erreurs de langues peuvent se glisser dans le discours sans nuire à sa qualité.
D'autant que l'argument du "parisien qui veut séduire la plèbe en parlant comme eux" me semble être complètement à côté de ses pompes quand on sait que nombreux sont ceux qui reprochent à Lordon son niveau de langue élevé, ses termes compliqués ou son phrasé alambiqué (Cf. le commentaire de Chiwawa plus haut, par exemple). En plus, sa pièce de théâtre (D'un retournement l'autre) et ses productions écrites en général me semblent être les preuves non seulement de sa grande maîtrise du français, mais aussi que ce n'est pas par le "parler populo" que Lordon s'attire les faveurs des gens qui le lisent/l'écoutent.
clair le pire c'est qu'il commence une phrase puis en plein milieu il en rajoute une autre à la fin on est perdu, faut s'accrocher pour suivre ce qu'il raconte ^^
Soit dit en passant, le paradoxe d'Épiménide n'en est pas un.
Car en énonçant que « Les Crétois sont toujours menteurs », on devrait en fait déduire qu'Épiménide est un menteur. En effet, contrairement à ce qui est expliqué, la proposition inverse de « toujours mentir » n'est certainement pas « toujours dire la vérité ».
Si l'énoncé est vrai, alors Épiménide doit mentir parce qu'il est Crétois, et donc l'énoncé doit être faux.
Mais si l'énoncé est faux, alors les Crétois ne sont pas toujours menteurs, c'est-à-dire qu'Épiménide dit parfois la vérité, mais pas lorsqu'il énonce sa proposition, ou encore qu'il existe un Crétois autre qu'Épiménide qui dit la vérité en quelques occasions, ce qui reste compatible avec le fait qu'Épiménide puisse mentir.
On est donc allé un peu vite en besogne en choisissant la phrase d'Épiménide pour illustrer le « paradoxe du menteur ». Un autre énoncé comme « je mens en ce moment » conviendrait certainement, mais sans tout le contexte mytico-historique, ça aurait tout de suite eu moins de gueule.
Quelqu'un semble en effet avoir également fait la remarque dans les commentaires sur YouTube.
Cette erreur concernant le paradoxe d'Épiménide est connue depuis longtemps (mais pas de tout le monde, semble-t-il), et on peut facilement s'en rendre compte en menant sa propre réflexion.
En ce qui me concerne, j'en ai fait la découverte sur les bancs du lycée technique (du temps où Internet n'existait pas encore officiellement). Mon prof de philo, en bon littéraire et admirateur des textes antiques qu'il était, avait cité le texte pour nous expliquer le paradoxe du menteur ... et il en avait pris pour son grade, face à une classe pleine d'esprits cartésiens à qui on ne la fait pas. :-D
Rafraîchissant moment ! C'est agréable d'entendre formulés clairement par quelqu'un des raisonnements qu'on a parfois en soi de manière confuse et indicible. Le diagnostic d'une gauche défunte mais toujours prétendument incarnée par le PS est limpide : ce n'est même plus une gauche sous perfusion, c'est bien une trahison, un miroir aux alouettes.
Si tu crois pas au fait de redonner le pouvoir au peuple, c'est à dire celui qui est censé le détenir dans une démocratie, je pense que tu peux arrêter de croire à quoi que ce soit, et si possible arrêter de partager ce scepticisme puant et latent qui anesthésiera tous ceux qui te lisent. Merci.
En même temps, je ne sais pas de quelle démocratie il parle ce Lordon, car il commence d'entrée en disant qu'il refuse de voter depuis un bout de temps...
Il n'y a vraiment que la République française pour accepter de financer en propre un mec qui lui crache dessus comme ça...
"Contestataire, certes ! Mais fonctionnaire d'abord !"
Pour mettre un peu de nuance, le fait d'élire n'a rien de démocratique en soit hein, c'est même relativement anti-démocratique comme concept : élire, c'est donner tout son pouvoir politique à quelqu'un pour une certaine durée. Et donc ne plus avoir du tout de pouvoir politique pendant cette période. En plus, ça a pour effet de favoriser des oligarchies vu qu'il y a eu une professionnalisation du politique et donc des intérêts individuels à gouverner. On en voit tous les effets aujourd'hui et faire croire qu'on vit en démocratie est pure démagogie.
Et donc, selon ton raisonnement, il nous faudrait des fonctionnaires qui ferment gentiment leurs gueules, qui aillent docilement aller voter quand on leur dit, et qui le reste de l'année acquiescent à tous les projets politiques les plus insensés au nom de la République ????
Me semble que c'est au contraire un des rares signes de bonne santé de nos institutions qu'au sein de la fonction publique s'élèvent quelques voix dissidentes, et que si elles se taisaient (par censure directe et indirecte, et/ou par auto-censure), nous aurions consommé le mariage avec le totalitarisme.
Je rajoute, à la suite de Sethtes, qu'aller voter pour des gens en qui on ne croient pas, participer à une machine électorale qu'on juge illégitime ne sont pas plus démocratique (loin de là !) que de se sentir impliqué tous les jours de l'année (et pas seulement tous les cinq ans ou presque) et de faire de la vraie politique (notamment débattre et transmettre des savoirs, hein ! En démocratie ça se fait. Si, si !) été comme hiver.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a le 5ème plus grand parti de France (légèrement boycotté bien qu'on ait pu apercevoir le président du parti il y a peu à la TV), www.upr.fr je vous conseille de vous y intéresser, pour moi c'est le point de départ pour retrouver la démocratie en France.
J'ai décroché quand il demande la permission de faire 1 mn d'"universitaire" :
"les médias sont dans un devenir Épiménide"
Et après le gars fait deux blagues et les gens rient : WTF !
Je savais la fac française nul, mais pas à ce point...
Enfin le truc de la vidéo surtout... c'est qu'une affaire de blancs l'anarchisme ?
Parce que là, ils sont loin de ma France d'aujourd'hui...
Ça a plus l'air d'un docu-fiction sur mai 68 tourné en 2017. Avec un clown.
Babar Jeune asticot
"C'est des batailles politiques" @17:34 mais ce n'est pas la seule fois qu'il fait la faute
sinon, intéressant! je plussoie
SuperBiskouaz En réponse à Babar Vermisseau
Arsayne En réponse à SuperBiskouaz Jeune asticot
Libel En réponse à Arsayne Vermisseau
Ça fait "popu" :
les fautes d'orthographe camouflent l'intellectuel de gauche (parisien) qui veut percer auprès de la populace...
Arsayne En réponse à Libel Jeune asticot
D'autant que l'argument du "parisien qui veut séduire la plèbe en parlant comme eux" me semble être complètement à côté de ses pompes quand on sait que nombreux sont ceux qui reprochent à Lordon son niveau de langue élevé, ses termes compliqués ou son phrasé alambiqué (Cf. le commentaire de Chiwawa plus haut, par exemple). En plus, sa pièce de théâtre (D'un retournement l'autre) et ses productions écrites en général me semblent être les preuves non seulement de sa grande maîtrise du français, mais aussi que ce n'est pas par le "parler populo" que Lordon s'attire les faveurs des gens qui le lisent/l'écoutent.
Trompoline Vermisseau
Chiwawa En réponse à Trompoline LoMBriK addict !
Thywaz En réponse à Trompoline Lombric
_pepe_
Car en énonçant que « Les Crétois sont toujours menteurs », on devrait en fait déduire qu'Épiménide est un menteur. En effet, contrairement à ce qui est expliqué, la proposition inverse de « toujours mentir » n'est certainement pas « toujours dire la vérité ».
Si l'énoncé est vrai, alors Épiménide doit mentir parce qu'il est Crétois, et donc l'énoncé doit être faux.
Mais si l'énoncé est faux, alors les Crétois ne sont pas toujours menteurs, c'est-à-dire qu'Épiménide dit parfois la vérité, mais pas lorsqu'il énonce sa proposition, ou encore qu'il existe un Crétois autre qu'Épiménide qui dit la vérité en quelques occasions, ce qui reste compatible avec le fait qu'Épiménide puisse mentir.
On est donc allé un peu vite en besogne en choisissant la phrase d'Épiménide pour illustrer le « paradoxe du menteur ». Un autre énoncé comme « je mens en ce moment » conviendrait certainement, mais sans tout le contexte mytico-historique, ça aurait tout de suite eu moins de gueule.
pouifi En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à pouifi
Cette erreur concernant le paradoxe d'Épiménide est connue depuis longtemps (mais pas de tout le monde, semble-t-il), et on peut facilement s'en rendre compte en menant sa propre réflexion.
En ce qui me concerne, j'en ai fait la découverte sur les bancs du lycée technique (du temps où Internet n'existait pas encore officiellement). Mon prof de philo, en bon littéraire et admirateur des textes antiques qu'il était, avait cité le texte pour nous expliquer le paradoxe du menteur ... et il en avait pris pour son grade, face à une classe pleine d'esprits cartésiens à qui on ne la fait pas. :-D
Zoubdi Vermisseau
MrBidon Vermisseau
Thywaz En réponse à MrBidon Lombric
Libel En réponse à Thywaz Vermisseau
Il n'y a vraiment que la République française pour accepter de financer en propre un mec qui lui crache dessus comme ça...
"Contestataire, certes ! Mais fonctionnaire d'abord !"
Sethtes En réponse à Libel Asticot
Arsayne En réponse à Libel Jeune asticot
Me semble que c'est au contraire un des rares signes de bonne santé de nos institutions qu'au sein de la fonction publique s'élèvent quelques voix dissidentes, et que si elles se taisaient (par censure directe et indirecte, et/ou par auto-censure), nous aurions consommé le mariage avec le totalitarisme.
Je rajoute, à la suite de Sethtes, qu'aller voter pour des gens en qui on ne croient pas, participer à une machine électorale qu'on juge illégitime ne sont pas plus démocratique (loin de là !) que de se sentir impliqué tous les jours de l'année (et pas seulement tous les cinq ans ou presque) et de faire de la vraie politique (notamment débattre et transmettre des savoirs, hein ! En démocratie ça se fait. Si, si !) été comme hiver.
zebilaweed2 Vermisseau
Libel Vermisseau
"les médias sont dans un devenir Épiménide"
Et après le gars fait deux blagues et les gens rient : WTF !
Je savais la fac française nul, mais pas à ce point...
Enfin le truc de la vidéo surtout... c'est qu'une affaire de blancs l'anarchisme ?
Parce que là, ils sont loin de ma France d'aujourd'hui...
Ça a plus l'air d'un docu-fiction sur mai 68 tourné en 2017. Avec un clown.
Coolzeroh Vermisseau