Quand bien même ce le serait, quand le train roule vite les rails ne sont pas plus droits, et l'effet des amortisseurs reste limité.
J'ai voyagé dans des pays où les cahots dans les trains en marche étaient tels qu'ils rendaient impossible toute activité (lire, écrire, boire, dormir, jouer, ...).
On n'imagine pas la chance qu'on a en France d'avoir des voies aussi bien posées et entretenues. Mais il n'est pas sûr que ça dure, rentabilité oblige.
Bah en France: voies moins entretenues = moins de voyageurs = moins de rentabilité ?
T'as déjà vu un Français renoncer à un avantage du passé ? Surtout en matière ferroviaire ? :D
Voies moins entretenues = moins de dépenses d'entretien = plus de fric pour les actionnaires. Mais aussi : voies moins entretenues = plus d'incidents d'exploitation et d'accidents, notamment mortels.
Ce type d'« avantage » est loin d'être un luxe. Mais peut-être aspires-tu à un avenir avec des autocars Macron, des routes surchargées et des catastrophes du type Brétigny-sur-Orge, et n'es-tu pas gêné de vivre dans une France qui retourne peu à peu au niveau des pays du tiers monde...
Nope, je crois que tu ne m'a pas compris. Je n'ai pas dit que c'était un luxe: justement j'ai dit que comme on s'oppose à toute transformation négative, je ne pense pas qu'une fuite en avant soit possible à court terme. Et donc je disais que dégrader la qualité de service c'était perdre des usagers et niquer pour partie la renta.
Quand tu dis : voies moins entretenues = plus d'incidents d'exploitation et d'accidents, notamment mortels ça conduit à une baisse de la renta non ?
Bref, ce que je disais, c'est que dégrader la qualité de service ça marche rarement pour augmenter la rentabilité. C'est rare de sauver une entreprise en travaillant la bottom-line, ce qui la sauve et ce qui lui permet de faire de la croissance c'est généralement une vision et la top-line. Y'a pas besoin d'utiliser de métaphore keynésienne pour ça :)
Mais cette fuite en avant est déjà en cours. Elle a été commencée il y a bien longtemps, avec le sabotage de l'activité de fret, le morcellement de la SNCF, la fermeture des petites gares, la suppression des liaisons les moins rentables, l'élimination lente du personnel, les économies sur la maintenance (on attend que ça casse avant de remplacer)...
On avait une société qui assurait un service public, et on payait cher pour ça, ce qui était tout-à-fait normal. On l'a juste transformé en société pour rapporter du fric à certains, tout en continuant de nous faire payer pour un service qui n'est plus garanti, et souvent même plus assuré.
Ben sans vouloir contredire pour contredire, si, SURTOUT en matière ferroviaire!
Le découpage administratif de la sncf en une myriade d'établissements dont les personnels ne sont pas censés s'entraider ou se dépanner, par exemple le découplage total fret et passager, qui fait que il peut y'avoir du personnel fret en réserve, qui se prendrait un blâme si ils allaient aider leurs collègues passager, alors que là, y'à pour une raison x y ou zun sous effectif ou un manque de matos pour réagir à une situation de donnée, ça à des conséquences...
(sans compter les petits problêmes de communication RFF SNCF, Fret, qui des fois vont jusqu'à la collision de trains (de marchandises (pour l'instant)), qu'en général on ne médiatise pas trop
De l'exception, les retards sont devenus en 30 ans de temps la règle...
Tout à commencé à bien pourrir quand on (enfin le mec envoyé discrétionnairement par le gouvernement Français) à signé l'AGCS en 1994 (négocié consciencieusement sur la décénie précédente) et qu'on à commencé à petit feu, à préparer la vente à la découpe, le passage à la "concurrence" etc, des services publics..
Ça à même un petit parfum de sabotage, l'ensemble des réformes pondues par de hauts fonctionnaires pour préparer tout ça, face à des employés de ces administrations, généralement pas au courant du tout de ce qui les attend à un horizon de 5 ans, encore moins de 25, 30 ans, malgré les syndicats, ça se joue, mais le problème, c'est effectivement une population attachée à ces services et à leur qualité.
La "solution", c'est de procéder à petit pas, avec des réformes qui isolément n'ont aucun sens, de jouer l'incompétence là ou en fait, le machiavélisme règne, et au passage, de se servir de cette baisse de qualité pour diviser efficacement la population, et les fonctionnaires et employés des services concernés... (ça marche aussi avec la santé, sous effectifs organisés, etc...)
Qui aime la sncf désormais? Peu de monde...
Qui se souvient qu'elle arrivait essentiellement à l'heure et qu'on pouvait basiquement se passer de bagnole pour aller à moins de 10km d'à peu près partout sur le territoire?
In fine, c'est magique, une partie des usagers, premières victimes du coup de pute réclament la privatisation, en gobant le mantra "privé c'est mieux, privé c'est moins cher, privé c'est efficace", il suffit de systématiquement leur tendre le micro, et le tour est joué, en 30 ans, on casse un machin efficace au nez et à la barbe des gens, mais magie, on crée de "Juteux" marchés!
... et d'un super effet quand on visualise le tout sur l'écran vertical d'un smartphone. Les écrans à haute définition, c'est juste pour continuer à voir les quelques pixels qui bougent au milieu de l'écran. ;-D
Maurice Versus
Ced Lombrik
_pepe_ En réponse à Ced
J'ai voyagé dans des pays où les cahots dans les trains en marche étaient tels qu'ils rendaient impossible toute activité (lire, écrire, boire, dormir, jouer, ...).
On n'imagine pas la chance qu'on a en France d'avoir des voies aussi bien posées et entretenues. Mais il n'est pas sûr que ça dure, rentabilité oblige.
John En réponse à _pepe_ Lombric fdp
T'as déjà vu un Français renoncer à un avantage du passé ? Surtout en matière ferroviaire ? :D
_pepe_ En réponse à John
Ce type d'« avantage » est loin d'être un luxe. Mais peut-être aspires-tu à un avenir avec des autocars Macron, des routes surchargées et des catastrophes du type Brétigny-sur-Orge, et n'es-tu pas gêné de vivre dans une France qui retourne peu à peu au niveau des pays du tiers monde...
John En réponse à _pepe_ Lombric fdp
Quand tu dis : voies moins entretenues = plus d'incidents d'exploitation et d'accidents, notamment mortels ça conduit à une baisse de la renta non ?
Bref, ce que je disais, c'est que dégrader la qualité de service ça marche rarement pour augmenter la rentabilité. C'est rare de sauver une entreprise en travaillant la bottom-line, ce qui la sauve et ce qui lui permet de faire de la croissance c'est généralement une vision et la top-line. Y'a pas besoin d'utiliser de métaphore keynésienne pour ça :)
Bon dimanche
_pepe_ En réponse à John
On avait une société qui assurait un service public, et on payait cher pour ça, ce qui était tout-à-fait normal. On l'a juste transformé en société pour rapporter du fric à certains, tout en continuant de nous faire payer pour un service qui n'est plus garanti, et souvent même plus assuré.
Lis le commentaire de Sioux7.
Sioux7 En réponse à John Vermisseau
Le découpage administratif de la sncf en une myriade d'établissements dont les personnels ne sont pas censés s'entraider ou se dépanner, par exemple le découplage total fret et passager, qui fait que il peut y'avoir du personnel fret en réserve, qui se prendrait un blâme si ils allaient aider leurs collègues passager, alors que là, y'à pour une raison x y ou zun sous effectif ou un manque de matos pour réagir à une situation de donnée, ça à des conséquences...
(sans compter les petits problêmes de communication RFF SNCF, Fret, qui des fois vont jusqu'à la collision de trains (de marchandises (pour l'instant)), qu'en général on ne médiatise pas trop
De l'exception, les retards sont devenus en 30 ans de temps la règle...
Tout à commencé à bien pourrir quand on (enfin le mec envoyé discrétionnairement par le gouvernement Français) à signé l'AGCS en 1994 (négocié consciencieusement sur la décénie précédente) et qu'on à commencé à petit feu, à préparer la vente à la découpe, le passage à la "concurrence" etc, des services publics..
Ça à même un petit parfum de sabotage, l'ensemble des réformes pondues par de hauts fonctionnaires pour préparer tout ça, face à des employés de ces administrations, généralement pas au courant du tout de ce qui les attend à un horizon de 5 ans, encore moins de 25, 30 ans, malgré les syndicats, ça se joue, mais le problème, c'est effectivement une population attachée à ces services et à leur qualité.
La "solution", c'est de procéder à petit pas, avec des réformes qui isolément n'ont aucun sens, de jouer l'incompétence là ou en fait, le machiavélisme règne, et au passage, de se servir de cette baisse de qualité pour diviser efficacement la population, et les fonctionnaires et employés des services concernés... (ça marche aussi avec la santé, sous effectifs organisés, etc...)
Qui aime la sncf désormais? Peu de monde...
Qui se souvient qu'elle arrivait essentiellement à l'heure et qu'on pouvait basiquement se passer de bagnole pour aller à moins de 10km d'à peu près partout sur le territoire?
In fine, c'est magique, une partie des usagers, premières victimes du coup de pute réclament la privatisation, en gobant le mantra "privé c'est mieux, privé c'est moins cher, privé c'est efficace", il suffit de systématiquement leur tendre le micro, et le tour est joué, en 30 ans, on casse un machin efficace au nez et à la barbe des gens, mais magie, on crée de "Juteux" marchés!
norbertdeterre Vermisseau
TheMetroidPrime Verxit
AlrX02 Vermisseau
Bah bordel
_pepe_ En réponse à AlrX02