Ouais enfin Jean-Kévin, je croive qu'il doivrait retournaÿ allez colle, plutôt que d'être journaliste...
Une écrasante proportion de bac+ seraient incapables de passer le certificat d'études d'il y'à 50 à 60 ans (et ça, contrairement au bac à l'époque, l'écrasante majorité l'obtenait), on voit des fautes hénaurmes sur les écriteaux dans toutes les administrations, dans toutes les boîtes...)
L’illettrisme va sans cesse progressant, on en supprime un à un tout les indicateurs plutôt que d'essayer de rétablir le niveau...
Les seuls endroits ou ça ne baisse pas trop, c'est dans les classes ultra privilégiées, ou l'enseignement dispensé n'est pas exactement le même, loin s'en faut, et s'ajoute au surplus à un bagage intellectuel parental qui aide déjà considérablement les marmots au départ. cela démultiplié ensuite par le carnet d'adresse, les moyens financiers, etc...
Ce n'est pas comme si la maîtrise d'une langue conditionnait la capacité de réflexion dans celle ci, et les moyens d'en exprimer les fruits, et partant de là, la capacité à la citoyenneté pleine et entière...
Pour pouvoir faire autre chose qu'être dans la dichotomie
-effacement du peuple de la politique "Oui m'sieur, c'est trop compliqué pour moi, vous êtes bien bon de nous décharger d'une si lourde tâche, j'obéis"
- rébellion intellectuellement désarmée et inefficace "Fuck, t'façon c'est tous des bouffons",
Il est rigoureusement nécessaire d'être capable de compréhension fine, de percevoir les subtilités, de maîtriser logique et dialectique, pour être serf, non.
On nous voudrait massivement idiots qu'on ne s'y prendrait autrement...
Huxley avait raison, Orwell aussi, et Trey Parker et Matt Stone n'avaient que quelques années d'avance avec Idiocracy...
DoublePlus Bien se dit juste like en fait, et y'à pas besoin de ministère de la novlangue, on à le T9!
Mouarf, la théorie de vieux réac'. Oui, le niveau d'orthographe s'est dégradé pour tout un tas de raisons. Pourtant, la communication écrite n'a jamais été aussi élevée qu'aujourd'hui. Mais elle est aussi plus directe, moins réfléchie. Tout le monde fait des fautes d'orthographe, c'est en se relisant et en faisant relire par d'autres qu'on les corrige. Sauf qu'on ne fait plus tellement cet effort... Ou du moins pas dans toutes les situations. Les "relecteurs" ont disparus de la presse pour des questions économiques.
Les mêmes questions économiques qui préoccupent le système scolaire. Un prof de primaire a en charge plus d'élève, a des matières en plus, n'est pas très bien payé.
Tu ne vois pas de problème à "moins réfléchie"?
C'est là précisément qu'est l'os!
Et puis Laule, "vieux réac"...
Je regrette l'attrition de la possibilité d'une pensée critique de qualité, qui puise réellement changer les choses plutôt qu'émettre des slogans creux, je suis donc réac...
C'est un chouilla antinomique!
Je t'assure qu'il est très difficile de formuler quoi que ce soit hors des clous si l'on à pas le vocabulaire pour, et que ce manque, cette difficulté à exprimer le ressenti est une sacrée cause de souffrance...
Les relecteurs ont sauté pour questions économiques, dans la presse, je te l'accorde, mais les fautes, ce n'est pas QUE dans la presse, et ce n'est pas qu'une question de relecture...
Le défi dans un texte de plus de 40 ans, même anodin, menu, un faire part, etc, c'est de trouver une faute, toutes choses qui ne passaient PAS par les mains d'un relecteur...
L'actuel c'est d'en trouver un qui n'en comporte pas!
La réduction du vocabulaire est à mon sens bien plus grave encore, elle n''a rien à voir a la disparition des relecteurs, anecdotiquement, elle contribue à la perte d'un certain plaisir, mais cela n'est rien, ou si peu!
Le gros problème est la perte de la myriade de synonymes proches, dont la proximité, mais l'inexact recouvrement et la variation des implications permettent de dire exactement le fait.
Toutes choses utiles pour éviter de complexes périphrases pour être précis qui sautent, et qui rendent la pensée et l'expression d'une même idée simple, et extrêmement complexe à moins de 50 ans de distance...
Pour le prof de primaire j'en fréquente, et j'en descends, oui les effectifs se ré-accroissent, mais le problème siège bien plus en d'autres points, bagage des élèves à l'arrivée, avec ou sans lobotomisation TV, attitude des parents,
j'en veux pour preuve que feu ma grand mêre, enseignante de son état avait des classes se montant jusqu'à 40 élèves, dans les années 1950, 1960...
Et que des fils d'agriculteurs, d'immigrés portugais, etc en sortaient avec une meilleure maitrise de la langue que de nombreux adultes actuels
Jampol3
Sioux7 En réponse à Jampol3 Vermisseau
Une écrasante proportion de bac+ seraient incapables de passer le certificat d'études d'il y'à 50 à 60 ans (et ça, contrairement au bac à l'époque, l'écrasante majorité l'obtenait), on voit des fautes hénaurmes sur les écriteaux dans toutes les administrations, dans toutes les boîtes...)
L’illettrisme va sans cesse progressant, on en supprime un à un tout les indicateurs plutôt que d'essayer de rétablir le niveau...
Les seuls endroits ou ça ne baisse pas trop, c'est dans les classes ultra privilégiées, ou l'enseignement dispensé n'est pas exactement le même, loin s'en faut, et s'ajoute au surplus à un bagage intellectuel parental qui aide déjà considérablement les marmots au départ. cela démultiplié ensuite par le carnet d'adresse, les moyens financiers, etc...
Ce n'est pas comme si la maîtrise d'une langue conditionnait la capacité de réflexion dans celle ci, et les moyens d'en exprimer les fruits, et partant de là, la capacité à la citoyenneté pleine et entière...
Pour pouvoir faire autre chose qu'être dans la dichotomie
-effacement du peuple de la politique "Oui m'sieur, c'est trop compliqué pour moi, vous êtes bien bon de nous décharger d'une si lourde tâche, j'obéis"
- rébellion intellectuellement désarmée et inefficace "Fuck, t'façon c'est tous des bouffons",
Il est rigoureusement nécessaire d'être capable de compréhension fine, de percevoir les subtilités, de maîtriser logique et dialectique, pour être serf, non.
On nous voudrait massivement idiots qu'on ne s'y prendrait autrement...
Huxley avait raison, Orwell aussi, et Trey Parker et Matt Stone n'avaient que quelques années d'avance avec Idiocracy...
DoublePlus Bien se dit juste like en fait, et y'à pas besoin de ministère de la novlangue, on à le T9!
titouille En réponse à Sioux7
Les mêmes questions économiques qui préoccupent le système scolaire. Un prof de primaire a en charge plus d'élève, a des matières en plus, n'est pas très bien payé.
Sioux7 En réponse à titouille Vermisseau
C'est là précisément qu'est l'os!
Et puis Laule, "vieux réac"...
Je regrette l'attrition de la possibilité d'une pensée critique de qualité, qui puise réellement changer les choses plutôt qu'émettre des slogans creux, je suis donc réac...
C'est un chouilla antinomique!
Je t'assure qu'il est très difficile de formuler quoi que ce soit hors des clous si l'on à pas le vocabulaire pour, et que ce manque, cette difficulté à exprimer le ressenti est une sacrée cause de souffrance...
Les relecteurs ont sauté pour questions économiques, dans la presse, je te l'accorde, mais les fautes, ce n'est pas QUE dans la presse, et ce n'est pas qu'une question de relecture...
Le défi dans un texte de plus de 40 ans, même anodin, menu, un faire part, etc, c'est de trouver une faute, toutes choses qui ne passaient PAS par les mains d'un relecteur...
L'actuel c'est d'en trouver un qui n'en comporte pas!
La réduction du vocabulaire est à mon sens bien plus grave encore, elle n''a rien à voir a la disparition des relecteurs, anecdotiquement, elle contribue à la perte d'un certain plaisir, mais cela n'est rien, ou si peu!
Le gros problème est la perte de la myriade de synonymes proches, dont la proximité, mais l'inexact recouvrement et la variation des implications permettent de dire exactement le fait.
Toutes choses utiles pour éviter de complexes périphrases pour être précis qui sautent, et qui rendent la pensée et l'expression d'une même idée simple, et extrêmement complexe à moins de 50 ans de distance...
Pour le prof de primaire j'en fréquente, et j'en descends, oui les effectifs se ré-accroissent, mais le problème siège bien plus en d'autres points, bagage des élèves à l'arrivée, avec ou sans lobotomisation TV, attitude des parents,
j'en veux pour preuve que feu ma grand mêre, enseignante de son état avait des classes se montant jusqu'à 40 élèves, dans les années 1950, 1960...
Et que des fils d'agriculteurs, d'immigrés portugais, etc en sortaient avec une meilleure maitrise de la langue que de nombreux adultes actuels
Bill En réponse à Sioux7 Vermisseau
Ptisuisse Lombric Shaolin
Thiche En réponse à Ptisuisse Colonel Chat-Ver
Djeez Vermisseau