Le robot Philae, largué sur la comète 67P Churyumov-Gerasimenko le 12 Novembre 2014, n'avait pas réussi à s'ancrer à la surface de la comète et a "rebondi", finissant dans l'angle d'une falaise à plus d'1 km du lieu prévu. Ne disposant que de très peu de lumière solaire pour alimenter ses panneaux et batteries rechargeables, il compléta un maximum d'objectifs le plus vite possible avec la charge présente dans ses batteries non rechargeables, avant de se mettre en hibernation dans l'espoir de pouvoir reprendre contact avec la sonde Rosetta une fois la comète plus proche du soleil.
Si certains contacts ont bel et bien eu lieu par la suite, (le premier en Juin 2015), ceux-ci furent brefs et fragmentaires : la faible puissance dont disposait Philae et les inconnues relatives à sa position, son orientation et la morphologie du terrain alentour rendirent difficile la détermination de la position idéale à adopter par Rosetta pour pouvoir capter ses signaux. (un peu comme quand on cherche du réseau avec son portable et qu'on se retrouve à monter sur un tabouret dans le coin d'une pièce...) La forte activité de la comète à ce moment empêchait également Rosetta de trop s'approcher, les nombreuses poussières et débris qu'elle éjectait interférant avec la navigation. Le dernier contact eut lieu le 9 Juillet 2015.
Sa position approximative a pu être déterminée sur la base des communications radio, mais son emplacement exact sera longtemps resté un mystère.
Profitant de l'éloignement de la comète du soleil et de la baisse de son activité en résultant, la sonde Rosetta a pu prendre de nouvelles images de la zone supposée de son atterrissage en s'approchant beaucoup plus de la surface (2.7 km, résultant en une résolution de 5 cm/pixel)
Philae peut être clairement identifié sur une de ces images, répondant enfin à la question du lieu de son atterrissage.
Envoyé par pYranha le 5 septembre 2016 à 20h33
phil_good Ver singe (et torix)
gwen En réponse à phil_good Vermisseau
"On a même un tabouret ! Quand on s’assoit d’ssus, on se retrouve sur un autre tabouret dans une taverne dans le Languedoc [...] Ouais, le siège de transport qu’ils appellent. En plus, comme par hasard c’est moi qui ai essayé le premier. Deux semaines et demi plus le bateau qu’ça m’a pris pour revenir. J’avais pas compris qu’en me rasseyant d’ssus, ça me ramenait de l’aut’côté. Et à l’arrivée j’me suis fait mettre une chasse, parce que j’avais ramené l’autre tabouret, et que soit-disant il aurait fallu qu’il reste là-bas. Pourtant ils marchent les deux tabourets ! Eh ben ils sont l’un à côté de l’autre. Alors ça fait pas pareil.'
Nap Vermisseau
Cham Lombric
pYranha En réponse à Cham Lombreek
Cham En réponse à pYranha Lombric
pYranha En réponse à Cham Lombreek
Bonjam Briclom
TheMetroidPrime Verxit
pYranha En réponse à TheMetroidPrime Lombreek
M'enfin, maintenant on sait que la nitrocellulose se dégrade au fil des années dans le vide spatial, que ce modèle de propulseurs à gaz froid devra être revu, que les star trackers aiment pas les débris de comètes, etc...
Qui sait, on aura peut-être une Rosetta 2.0 d'ici quelques années!
ouiche En réponse à pYranha