Amusant, mais les "bip" pour cacher les gros mots sont un peu surranés.
Le juron, trop utilisé, devient ponctuation et perd toute force.
Mais utiliser un langage châtié, et proférer de temps à autre un "Chierie de poil de cul de vacherie de nom de dieu de putasserie dégueulante de mes couilles de saloperie de bite vérolée de putain de trou du cul puant de bordel de foutre" saura mettre en valeur votre agacement.
(Gotlib, Rhââ lovely tome 1, verset 17, pour le juron).
Il y a quelques temps, je suis tombé sur "Whose line is it anyway?" une émission britannique où des comédiens jouent à des jeux d'impro théâtrale. C'est hilarant. Il y a deux versions : une anglaise et une américaine.
Dans la version américaine, on a ces bips assez régulièrement. Ils ne servent la plupart du temps à rien : on sait très bien ce que le comédien a dit, et c'est juste gonflant, et le floutage des lèvres ajoute au ridicule. Et comme tu le fais remarquer, ça devient ponctuation et perd tout son pouvoir.
Dans la version britannique, tout est propre : pas une phrase qui outrepasserait les prérogatives de son registre de langue... Alors quand soudainement surgit un de ces jurons dont les Anglais ont le secret : le choc est énorme et l'hilarité générale. La puissance comique est phénoménale.
Les comédiens de la version US se permettent d'utiliser ce langage régulièrement à la télé parce qu'ils savent qu'il y aura ce bip. Ils se contrôlent moins parce qu'ils peuvent se reposer sur le censeur.
Ceux de la version UK se maitrisent plus parce qu'ils savent qu'ils sont seuls responsables de leurs propos. Du coup, quand ils "dérapent" (volontairement ou pas d'ailleurs) on a deux réactions : il y a ceux qui s'excusent et ceux qui assument.
Le plus drôle, c'est que lorsque les comédiens US participent à la version UK, ils se contrôlent et ne sortent pas de 'fuck' ou 'shit' à chaque coin de phrase. :)
C'est justement quitté les bips sont devenus une ponctuation orale. Les comédiens s'en servent. Ca devient presque un "tic de langage", voire une signature. Le politicaly correct donne ce particularisme ridicule qui confère à un doc us toute son identité d
Necropaf LoMBriK addict !
Le juron, trop utilisé, devient ponctuation et perd toute force.
Mais utiliser un langage châtié, et proférer de temps à autre un "Chierie de poil de cul de vacherie de nom de dieu de putasserie dégueulante de mes couilles de saloperie de bite vérolée de putain de trou du cul puant de bordel de foutre" saura mettre en valeur votre agacement.
(Gotlib, Rhââ lovely tome 1, verset 17, pour le juron).
Jampol3 En réponse à Necropaf
Dans la version américaine, on a ces bips assez régulièrement. Ils ne servent la plupart du temps à rien : on sait très bien ce que le comédien a dit, et c'est juste gonflant, et le floutage des lèvres ajoute au ridicule. Et comme tu le fais remarquer, ça devient ponctuation et perd tout son pouvoir.
Dans la version britannique, tout est propre : pas une phrase qui outrepasserait les prérogatives de son registre de langue... Alors quand soudainement surgit un de ces jurons dont les Anglais ont le secret : le choc est énorme et l'hilarité générale. La puissance comique est phénoménale.
Les comédiens de la version US se permettent d'utiliser ce langage régulièrement à la télé parce qu'ils savent qu'il y aura ce bip. Ils se contrôlent moins parce qu'ils peuvent se reposer sur le censeur.
Ceux de la version UK se maitrisent plus parce qu'ils savent qu'ils sont seuls responsables de leurs propos. Du coup, quand ils "dérapent" (volontairement ou pas d'ailleurs) on a deux réactions : il y a ceux qui s'excusent et ceux qui assument.
Le plus drôle, c'est que lorsque les comédiens US participent à la version UK, ils se contrôlent et ne sortent pas de 'fuck' ou 'shit' à chaque coin de phrase. :)
wizzz En réponse à Jampol3 Jeune asticot
Ced En réponse à Necropaf Lombrik
Creugneugleu Vermisseau