... Pour le reste, ils ont ce qui va avec le pétrole : la corruption, l'imprévoyance et l'ingérence des puissances étrangères intéressées par leur or noir.
Pour son malheur, le pays a joué la carte de la mondialisation en faisant reposer son économie sur ses importations, et en comptant sur le cours du pétrole pour payer ses dettes.
Or, le cours du pétrole est actuellement largement manipulé au niveau mondial, et les créanciers étrangers ne sont pas en reste pour saboter le pays afin d'en prendre le contrôle.
Les instances internationales qui dénoncent aujourd'hui l'incurie du gouvernement vénézuéliens sont en fait tout aussi responsables de la situation.
>l'ingérence des puissances étrangères intéressées par leur or noir.
Personne ne veut de leur or noir brut (plus aucune raffinerie ne fonctionne correctement) qui ne vaut rien. Et personne n'en voudra tant que l'Arabie Saoudite voudra emmerder l'Iran et les USA. Et même après la remontée du cours, le Venezuela ne vendra toujours rien car ses infrastructures auront achevé de s'écrouler à cause de la gestion catastrophique de Chavez et Maduro, et ce sera toujours plus rentable de faire du fracking dans le midwest que de tenter de faire du business là bas.
>Pour son malheur, le pays a joué la carte de la mondialisation en faisant reposer son économie sur ses importations, et en comptant sur le cours du pétrole pour payer ses dettes.
Si la gestion avait été efficace, la décennie précédente de prix exagérés aurait du permettre au pays de se constituer des réserves incommensurables qui auraient pu largement palier à la situation actuelle en plus de permettre une grande compétitivité par rapport au pétrole saoudien, iranien ou russe. Le fait est que, encore une fois, rien de tout cela n'a été fait en raison de l'idéologie de la révolution bolivarienne suivie à la lettre et de leaders incompétents. Et la dette du pays ne devrait même pas leur poser de problème (l'existence d'une dette avec de telles réserve est déjà une preuve d'incompétence totale en soit), car ne s'élevant qu'à la moitié PIB. L'Arabie Saoudite a une dette externe plus grande que ça celle du Vénézuela !
>Les instances internationales qui dénoncent aujourd'hui l'incurie du gouvernement vénézuéliens sont en fait tout aussi responsables de la situation.
Aucune autre économie dépendante du pétrole ne souffre comme le Vénézuela. Même l'Iran, pourtant sous le coup de sanctions lourdes, n'a jamais été dans un telle état de décrépitude.
Le fait est que la régime actuel n'est rien de plus qu'une nouvelle arnaque rouge qui mènera une fois de plus aux files devant les boulangeries, aux pénuries et si ça continue, à la famine (les premières émeutes de la faim ayant commencé le mois passé). Et Maduro adopte chaque jour un peu plus la même rhétorique que Kim Jung Un. Il accapare chaque jour plus de pouvoir, et a commencé en 2015 la déportation (assortie d'expropriation parce qu'il faut faire ça bien) des Colombiens, ces sales chiens capitalistes.
Pendant ce temps, le reste du continent jette progressivement la révolution bolivarienne et ses clones à la poubelle, Dieu merci.
Il t'aura échappé que les gisements mondiaux se tarissent, se raréfient, et sont de plus en plus difficiles à exploiter. Le pétrole vénézuélien ne vaut rien actuellement parce que les cours sont maintenus artificiellement bas, mais il arrivera un moment où il présentera de nouveau un intérêt par sa seule existence.
Le fait est que cette richesse future, de même que toutes celles déjà produites par le commerce du pétrole (les réserves d'or, notamment) sont activement convoitées par les puissances étrangères, et suscitent leur ingérence.
L'incompétence des dirigeants est certainement pour une grande part dans la crise vénézuélienne actuelle. Mais c'est quand même bien l'idéologie concurrente qui est responsable de la crise mondiale, qui perdure, et également d'une bonne part de la corruption par l'étranger dans ce pays (j'en sais quelque chose pour avoir été en affaire durant plusieurs années sur de gros projets d'infrastructure au Venezuela).
Quoi qu'on puisse penser de l'idéologie bolivarienne, elle est loin d'avoir été suivie à la lettre, et donc d'avoir été la seule cause de cette situation. Le sabotage quasi-permanent des anti-bolivariens et des profiteurs de tous poils a très certainement fait encore plus de mal au pays.
La plus grosse arnaque actuellement à l'œuvre dans le monde est l'expansion de l'Empire américain et de son idéologie mortifère, qui tente par tous les moyens de prendre le contrôle du Venezuela, comme de tous les pays sud-américains. Il y parviendra probablement conformément à tes vœux... comme il y parviendra peut-être en Europe, au travers des institutions politiques noyautées, des banques et des multinationales.
La rhétorique de Maduro n'a rien à envier à celle d'Obama, qui a beaucoup plus de sang de civils sur le mains en dépit de son prix Nobel de la paix, et qui dirige un pays beaucoup plus riche mais dont près de 80% de la population est pauvre ou en passe de le devenir.
Quant aux "déportations" de Colombiens, tu oublies de préciser qu'il s'agissait de refouler quelques milliers d'envahisseurs étrangers introduits illégalement dans le pays, ce qui me paraît être la moindre des réactions de la part d'un pays souverain.
>Il t'aura échappé que les gisements mondiaux se tarissent (...) sa seule existence.
D'ici là, les Vénézuéliens auront le temps de mourir de faim 3 fois. Si le Venezuela veut rendre son pétrole attractif, il faut un climat d'affaire légèrement meilleur (euphémisme) et surtout reconstruire entièrement toutes les infrastructures. Les investissements sont gigantesques, et les chances que l'entièreté (ou la majorité) des sommes soient effectivement utilisées pour les infrastructures sont nulles. Donc ça revient à ce que j'ai dit : d'ici à ce que le monde ait réellement besoin du pétrole vénézuélien, une génération aura passé.
>Mais c'est quand même bien l'idéologie concurrente qui est responsable de la crise mondiale, qui perdure, et également d'une bonne part de la corruption par l'étranger dans ce pays (j'en sais quelque chose pour avoir été en affaire durant plusieurs années sur de gros projets d'infrastructure au Venezuela).
La crise mondiale ? Quelle crise mondiale ? A l'échelle mondiale, la pauvreté ne fait que diminuer, toute comme la malnutrition, la mortalité infantile, l'illettrisme, etc. L'accès à l'éducation, l'eau courante et l'électricité ne font que progresser. Ces dernières années ont été les plus prospères de l'Histoire à l'échelle de l'humanité. La crise, elle se cantonne dans quelques pays empêtrés dans leurs dogme ou payant une mauvaise gestion, quand elle n'est pas presque exclusivement psychologique et entretenue par les médias comme en France.
En ce qui concerne la corruption, je ferai savoir qu'il s'agit ici d'une énième défaillance de l’État, révélatrice de l’efficience d'un régime étatiste à l'extrême.
>Quoi qu'on puisse penser de l'idéologie bolivarienne,(...). Il y parviendra probablement conformément à tes vœux...
J'ai le droit de dire Soral-sort-de-ce-corps ? Comme le dit Glurp, il n'y a rien de rationnel dans ce raisonnement.
>La rhétorique de Maduro n'a rien à envier à celle d'Obama.
Exemples ? Pour Kim Jung Un, je citerai par exemple le discours belliciste permanent, la paranoïa, l'intolérance envers la dissidence, le paradigme complotiste, etc.,
Sinon, je ne porte pas du tout Obama dans mon cœur non plus, et je ne vois pas ce qu'il à faire dans ce débat à part inciter à faux dilemme, ce qui compose l'essentiel de ton argumentaire. C'est soit le régime de Maduro, soit les USA. A ce que je sache, il y a des alternatives, genre... au hasard... De Gaulle ?
C'est pas parce que les USA ont un passif d'ingérence que le régime venezuelien est bon. En l'occurence, quand on voit la prospérité des pays """""soumis""""" aux USA, on se dit qu'il s'agit vraiment d'un moindre mal.
La révolution ne va faire du Venezuela que ce que le péronisme a fait de l'Argentine: lui donner des décennies de retard, malgré des ressources incommensurables.
>Quant aux "déportations" de Colombiens, tu oublies de préciser qu'il s'agissait de refouler quelques milliers d'envahisseurs étrangers introduits illégalement dans le pays, ce qui me paraît être la moindre des réactions de la part d'un pays souverain.
La plupart de ces Colombiens étaient des immigrés arrivés lors de la guerre civile colombienne dans les années 70, leurs enfants sont binationaux. Ils ont été chassés lors de l'opération "de libération du peuple" (sic). Je ne pense pas qu'il y a de commentaire à faire à ce sujet. Et les "quelques" milliers sont près de 60 000 (OCHA). La "cinquième colonne" colombienne est bien commode pour Maduro bien évidemment.
Décidément, on ne doit pas vivre sur la même planète. Tu devrais reprendre chacune de tes affirmations, et les vérifier (...en évitant de prendre tes sources parmi les organes habituels de propagande du capitalisme néolibéral).
Il faut montrer ce genre de vidéo à tous les communistes-altermondialistes-révolutionnaires de France et d'ailleurs !
Le paradis socialiste, ça a toujours terminé comme ça, quelque soit la région du monde, la culture locale ou la couleur de peau des "révolutionnaires"...
Ça leur prouvera seulement qu'ils avaient raison. Le gouvernement du Venezuela est aujourd'hui impuissant, parce que le pays succombe à l'enfer du capitalisme mondialisé, qui fait la richesse d'une poignée de profiteurs et conduit tous les autres à la ruine.
D'ailleurs, si le pays ne s'était pas totalement reposé sur une économie de marché internationale (en d'autres termes, s'il avait été plus "communiste"), il aurait au moins eu les moyens de faire face à la crise qu'il connaît actuellement, en produisant lui-même pour ses propres besoins sans avoir à payer de gros capitalistes étrangers qui lui font aujourd'hui faux bond.
Il est un fait que le paradis "socialiste" a toujours terminé... sous la botte des "capitalistes".
"Si ça n'a pas marché, c'est parce qu'on a pas été assez loin"...
Argument classique de fanatiques qui refusent de mettre leurs théories en question, même quand elles ne fonctionnent pas.
L'URSS contrôlait 1/6 des terres émergées. Je ne compte même pas les autres pays communistes (Chine, Corée du Nord, Cuba, régime africains communistes, Yougoslavie, etc).
On m'expliquera comment un système économique si sympa a pu s'effondrer à cause du capitalisme alors qu'il contrôlait la moitié de la planète et toutes les ressources qu'il y avait dessus. Pourquoi le "bon" système n'a-t-il pas prévalu, si il était à ce point meilleur que son adversaire ? Parce qu'il n'était pas ASSEZ socialiste ? Les médecins d'il y a trois siècles et qui prescrivaient des saignées pour soigner des maladies que les saignées avaient aggravé ne pourraient pas faire mieux.
Ce n'est pas qu'il était assez socialiste, c'est qu'il ne l'était pas du tout ! Il n'y a jamais eu sur terre un gouvernement ayant appliqué le communisme, jamais. Tous ces pays étaient de bonnes grosses dictatures, donc par définition de droite (je n'ai pas dit capitaliste !).
Et pourtant, je ne crois pas au communisme, une belle utopie, mais rien d'autre. Car il suffit d'une seule personne pour tout faire foirer. Et il y aura toujours au moins une personne pour cela.
L'autoritarisme/le totalitarisme a une couleur politique maintenant ? J'ai pas fait sciences po mais là j'ai quand même la bille qui m'est montée aux yeux. Les libertariens américains, ils sont de gauche du coup ?
La dictature du prolétariat, c'est de droite ? Parce que c'est ce qui s'est passé. Et par la suite, les moyens de production ont bien été saisis, les terres collectivisées, etc. Bref, le communisme a bien été appliqué économiquement et c'est précisément ça qui a engendré sa fin. Un régime autoritaire ou totalitaire couvrant 1/6 de la planète n'aurait pas collapsé si il avait été prospère. La Chine est un bon exemple. Système Orwellien que personne ou à peu près ne conteste parce que jusque maintenant, tout le monde ramasse les pépètes.
Le totalitarisme a bien une couleur politique : l'extrême droite. La droite, c'est chacun pour sa gueule. L'extrême droite, c'est chacun pour ma gueule (oui je schématise). Le stalinisme, maoisme, ... c'est bien du chacun pour ma gueule.
Et le communisme, ça n'a jamais été la collectivisation forcée, ce n'est pas la fin de la propriété (d'usage ! La propriété des moyens de production c'est autre chose. Je ne parle pas de la saisie de ces moyens au profit de l'état, mais de la fin de la propriété au profit de quelques uns seulement). L'un des fondements de base du communisme étant qu'il n'y a pas de chef, l'urss et la chine ne sont donc pas et n'ont jamais été communistes. Si l'urss s'est plantée, c'est par la folie d'un homme, qui a tout voulu pour lui et lui seul. Le communisme utopique, c'est "tout à tout le monde", là on avait "rien pour personne, sauf le chef".
La dictature du prolétariat : à quel moment et où ceci a-t-il été appliqué ? Surement par en urss, le prolétariat étant réduit à l'esclavagisme. Entre dire une chose et la faire, il y a de la marge (il n'y a qu'à voir le nombre de pays/dictatures qui se nomment elles même "république démocratique".
Et si la Chine fonctionne, c'est que justement, elle applique maintenant le capitalisme à outrance : une dictature. Et comme tu le dis, elle amasse les pépettes, mais combien reviennent au peuple/à la société ? Où est le communisme ?
Inversement, de plus en plus de pays parlent de revenus de base (la Finlande va l'appliquer en 2017, l'islande et la norvège en perlent de plus en plus). Ce n'est pas du communisme, mais ça s'en rapproche un peu.
Une utopie communiste se retrouve dans Star Trek, utopie SF (mais basé sur des concepts sérieux) : c'est l'inverse d'une dictature.
La droite, c'est le conservatisme, la gauche, c'est le progressisme. C'est pas individualisme VS collectivisme, l'un ou l'autre pouvant être selon les cas, progressiste ou conservateur. Un œil au diagramme de Nolan est donne une bonne piste pour comprendre et sortir d'un paradigme droite/gauche = autoritarisme/libertarianisme. Le libertarianisme est la quintessence du chacun pour sa gueule et est l'opposé stricte du totalitarisme. Ta définition n'a donc aucun sens.
>Le communisme, ça n'a jamais été la collectivisation forcée, ce n'est pas la fin de la propriété (d'usage !
- L'usufruit n'est pas la propriété. C'est donc bien la fin de la propriété et une collectivisation forcée.
>La propriété des moyens de production c'est autre chose.
- Non, c'est strictement la même chose. Tout peut être un moyen de production, d'un stylo aux machines-outils, en passant par ta propre maison, tes champs, ton lit, même tes propres déjections.
>Je ne parle pas de la saisie de ces moyens au profit de l'état, mais de la fin de la propriété au profit de quelques uns seulement.
- Et donc au profit du plus grand nombre représenté par une institution, qu'on peut appeler État, ou Soviet, peu importe, ça revient au même concrètement.
>L'un des fondements de base du communisme étant qu'il n'y a pas de chef.
- Non, ça c'est l'anarchie. Le communisme c'est pas de classe. Répartition égale des richesses, pas du pouvoir. Nuance.
>Si l'urss s'est plantée, c'est par la folie d'un homme, qui a tout voulu pour lui et lui seul. Le communisme utopique, c'est "tout à tout le monde", là on avait "rien pour personne, sauf le chef".
- Tu parles de qui ? Lénine ? Staline ? Khrouchtchev ? Brejnev ? Je suppose qu'il s'agit de Staline. Ce dernier ne jouissait de tous les pouvoir, mais peu de richesses. Les moyens de production n'étaient en aucun cas accaparés par ce dernier, encore moins pour son seul profit.
>Et comme tu le dis, elle amasse les pépettes, mais combien reviennent au peuple/à la société ? Où est le communisme ?
- Nulle part, le communisme économique a été balayé depuis Deng Xiaoping.
La Chine est un simple Etat ultra-autoritaire parfaitement Orwellien mais bénéficiant d'une bonne gestion, dont la majorité du pays profite, de manière inégale certes, mais toujours mieux que du temps où tout DEVAIT être égal.
>Inversement, de plus en plus de pays (...) Ce n'est pas du communisme, mais ça s'en rapproche un peu.
- Non. C'est une mue de l’État Providence visant à la simplifier et à laisser plus de libertés aux bénéficiaires.
Je pense qu'en fait, on a un problème de définition. Pour moi le communisme, ce n'est pas Karl Marx, ce n'est pas Lénine, Staline, Mao, ... Pour moi, c'est la définition originelle : pas de classe, pas d'état (ce qui ne signifie pas forcément anarchie), pas de monnaie, ... mais adapté à nos temps. Ainsi la propriété d'usage en fait partie, les moyens de productions appartiennent à ceux qui les font fonctionner (=salaire égal pour chaque travailleur, décisions partagées par eux-même et non pas une autorité extérieure). C'est pourquoi j'ai pris l'exemple de l'économie d'abondance décrite dans Star Trek, assez proche de ce communisme. Et aussi pourquoi je dis que le communisme n'a jamais été appliqué nulle part.
Mais j'ai bien précisé que pour moi, c'était et restera une utopie, car l'humain reste l'humain. Et il y aura toujours un Staline (ou alors ça deviendra une dictature de tous au lieu d'un seul).
Pour la Chine : Je suis d'accord qu'il s'agit d'une dictature, qui se rapproche de celle de Singapour (dictature très très riche, ce qui fait que la population est elle-même assez riche, malgré une dureté des lois phénoménale). La grosse différence, c'est le nombre d'habitant : la répartition des richesses reste extrêmement inégale, seule une toute petite partie en profite (en gros une classe moyenne en ville, mais une énorme partie dans les campagnes qui n'a rien). Mais c'était surtout pour le nom "république populaire de Chine" contrôlé par le "parti communiste chinois" que j'en parlais : le nom ne fait pas le moine. Ils ont beau se présenter comme communiste, il ne l'était pas du temps de Mao, et il ne le sont pas plus maintenant (d'où, encore une fois, le fait que le communisme n'a jamais été appliqué nulle part. Peut être une seule exception, de courte durée : la commune de Paris. Mais elle n'a pas vécu assez longtemps pour savoir ce qu'elle aurait donné).
Tu pars du principe qu'un bon système est un système qui dure. C'est d'ailleurs une rhétorique classique du capitalisme, qui s'appuie juste sur le fait que jusque maintenant, on l'a remis debout les nombreuses fois où il s'est vautré. Et à l'échelle de l'humanité, si le meilleur système était celui qui durait le plus longtemps, le capitalisme serait bien mal placé.
Mais le meilleur système pour les gens n'est malheureusement pas celui qui résiste le mieux à ses ennemis, de l'intérieur et de l'extérieur, et aux inévitables dérives oligarchiques et totalitaires. Pour reprendre ton image, le bon médecin n'est certainement pas celui dont le malade survit à ses saignées, et le mauvais médecin n'est pas non plus celui dont le patient meurt après une décapitation.
En l'occurrence, les ennemis aux tentatives de régimes véritablement socialistes étaient le plus souvent favorables à l'instauration d'un régime politique basé sur l'inégalité des individus, où quelques-uns pouvaient s'accaparer la majorité des richesses et des pouvoirs. Et il n'est pas besoin d'avoir faire science-po pour savoir que dans l'Histoire récente, ce système ne correspond pas à l'idéal socialiste, mais à l'idéal capitaliste. D'où ma remarque.
Par ailleurs (et en te lisant il me paraît utile de le rappeler), malgré leur statut ou leur dénomination officielle, aucun des régimes soi-disant socialistes tels que l'URSS, la RPC, l'Allemagne nazie ou la France actuelle ne répondent à l'idéal politique socialiste, ni par conséquent vraiment au système économique qui en découle. Dans tous les cas il s'agit juste d'usurpations du terme pour occulter la confiscation du pouvoir démocratique par une oligarchie.
Je ne dis pas que le meilleur est celui qui dure. Je dis qu'un "bon" système contrôlant la moitié de la planète n'aurait pas pu être asphyxié par un "mauvais" système contrôlant l'autre moitié.
Les pays capitaliste ont aussi eu, et ont toujours, leurs "ennemis". Chacun des blocs avait exactement les mêmes cartes en main, les seules différences étant la viabilité de leur système propre.
>En l'occurrence, les ennemis aux tentatives de régimes véritablement socialistes étaient le plus souvent favorables à l'instauration d'un régime politique basé sur l'inégalité des individus, où quelques-uns pouvaient s'accaparer la majorité des richesses et des pouvoirs. Et il n'est pas besoin d'avoir faire science-po pour savoir que dans l'Histoire récente, ce système ne correspond pas à l'idéal socialiste, mais à l'idéal capitaliste.
Certains de ces ennemis, oui (royalistes, fascistes, ...), mais les autres non. Ce sont simplement ceux qui veulent l'égalité devant le droit et les libertés individuelles, aussi bien sociétales qu'économiques. Une société libre engendre de facto des inégalités matérielles. Les inégalités ne sont pas l'idéal capitaliste, ce sont sont vice. C'est faire passer le capitalisme comme intrinsèquement dystopique. L'idéal capitaliste, c'est la liberté économique, AKA le laissez-faire et le marché. Et l'influence des richesses sur le pouvoir politique st le second vice du système, mais on sort du libéralisme puisqu'il s'agit ici de fricoter avec l’État.
>Par ailleurs (et en te lisant il me paraît utile de le rappeler), malgré leur statut ou leur dénomination officielle, aucun des régimes soi-disant socialistes tels que l'URSS, la RPC, l'Allemagne nazie ou la France actuelle ne répondent à l'idéal politique socialiste.
Cela implique qu'il n'existe qu'un seul et unique idéal socialiste... Mais bon, c'est vrai que tout ça n'est pas vraiment écossais :^)
« Je dis qu'un "bon" système contrôlant la moitié de la planète n'aurait pas pu être asphyxié par un "mauvais" système contrôlant l'autre moitié. »
1) Comme je le rappelais, le système qui contrôlait la moitié de la planète à l'Est n'était pas socialiste.
2) Mis à part ce détail, seulement sur le principe, pour affirmer une telle impossibilité on voit bien que tu n'as pas connu la guerre froide, et que tu n'as pas idée du coût que peut représenter, pour une économie qui se relève difficilement d'une terrible guerre menée sur son sol (60 millions de morts), l'entretien d'une défense militaire permanente et de grande envergure durant des décennies, en particulier lorsque l'ennemi n'était qu'à quelques centaines de kilomètres des frontières par la route.
A contrario, du point de vue géostratégique, les États-Unis ont été fortement avantagés par leur relatif isolement, et par la présence de leurs alliés aux portes du camps adverse. Ils ont ainsi pu mettre beaucoup plus efficacement leur économie au service de leur défense, et en consacrer une grande partie à des moyens d'attaque leur permettant de mettre la planète à feu et à sang pour leur propre intérêt. Ces 74 dernières années, ils n'ont jamais cessé de faire la guerre, et toujours en territoire étranger.
Le complexe militaro-industriel étasunien ne cesse de s'enrichir et décide pour une grande part de la politique de ce pays soi-disant démocratique, tandis que la population n'en finit plus de se paupériser. Mais c'est certainement ce que tu appelles un "bon" système !?
2)>Et que tu n'as pas idée du coût que peut représenter, pour une économie qui se relève difficilement d'une terrible guerre menée sur son sol.
Aussi valable pour les USA qui ont payé pour toute la France, la Belgique, les Pays-Bas, la majorité de l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, la Corée, l'Italie et l'Autriche.
>(60 millions de morts)
Je ne savais pas que l'entièreté des morts de la WWII furent Soviétiques.
>l'entretien d'une défense militaire permanente et de grande envergure durant des décennies, en particulier lorsque l'ennemi n'était qu'à quelques centaines de kilomètres des frontières par la route.
Également valable pour l'OTAN.
>A contrario, du point de vue géostratégique, les États-Unis ont été fortement avantagés par leur relatif isolement
Avantage nullifié dès l'invention de l'ICBM. Et concernant les dépenses militaires, les gigantesques divisions blindées soviétiques et l'infanterie surnuméraire qui les ont plombés sont aussi des moyens offensifs dont l'objectif était l'invasion, et non pas la défense du territoire.
Tu peux continuer ta logorrhée sur les USA, mais mon point n'est pas de faire de ce pays la terre des justes. Moi non plus je n'apprécie pas leur ingérence continue, je ne supporte pas quand Obama vient me dire que je suis "du mauvais coté de l'histoire" chez moi, je trouve aussi que Bush devrait être raduit devant la CPI, etc.
Mon point était que le chavisme (et toute forme de collectivisme de manière générale) est vraiment perrave en tant qu'idéologie et système socio-économique. Toute cette discussion autours des USA ne sert qu'un faux dilemme obsessionnel typiquement Soralien (ou tu suces Chavez/Maduro, ou tu suces Obama) et n'a aucun intérêt. Surtout quand c'est aussi enrichi de sophismes et hyperboles en tout genre.
2> L'énorme différence, c'est que les moyens économiques américains, contrairement à ceux des autres pays, n'ont pas été détruits par une guerre sur leur sol. Il est facile de payer (prêter) quand ses richesses ne sont pas détruites.
> 30 millions de morts (mon doigt a dérapé) pour le bloc de l'Est, soit plus de 15% de la population... contre seulement 0,3% pour les américains. Mais j'imagine que je ne t'apprends rien.
> L'OTAN, parlons-en. Ce n'est pas un pays dont le but est de faire vivre des gens, mais une organisation militaire représentée majoritairement par les USA qui en possèdent le contrôle, dont le seul but est de faire des guerre au-delà de leurs frontières et qui, sous prétexte d'auto-défense préventive, favorise leur économie en permettant le pillage du reste de la planète. Il est donc plus facile dans ces conditions de redresser une économie qui a moins souffert.
> Les ICBM n'ont fait que tempérer l'entreprise destructrice des USA dans le monde, mais ne les ont toutefois pas empêcher de faire continuellement la guerre à l'étranger, jusqu'aux portes de l'URSS, et jusqu'à aujourd'hui. Il n'empêche que le camps adverse était également sous la menace des ICBM, et que le risque d'invasion des USA était très limité.
Il y a donc eu un fort déséquilibre qui explique largement qu'un des systèmes ait pu prendre le dessus sur l'autre. Et ça n'a rien à voir avec le fait que l'un serait meilleur que l'autre, comme tu le suggères plus haut pour critiquer un idéal politique qui est en réalité absent de cette question, sinon au travers de tes préjugés.
Pour en revenir au Venezuela, on ne peut certainement accuser un idéal politique d'être seul responsable de tous les maux de ce pays, alors que les USA qui défendent une idéologie opposée portent dans le même temps une grande responsabilité dans une part de ses malheurs actuels.
Quant à m'accuser d'user de sophisme (activité dans laquelle tu sembles passé maître), ce doit être à cause de la poutre du dogme capitaliste que tu as dans l'œil, et certainement aussi d'un manque d'arguments.
Le magasin n'a peut-être pas été livré, ou il est en faillite, ou des soucis de fournisseur, ou modifié ses rayons et vide son stock pour cela, ou...
Une vidéo et tout le monde tire une conclusion d'échec politique ?
Une vidéo de station essence vide en France dit la même chose ?
Non. Tout le monde sait qu'au Vénézuela, c'est la pénurie. J'ai de la famille qui est y allé, la description qu'ils m'en ont faite est très proche de cette vidéo. Sauf que tous les magasins étaient comme ça.
C'est pas tant que je trouve choquant le fait de ne pas pouvoir consommer, parce que je m'en fous. Ce qui est choquant, c'est que les gens crèvent la dalle à cause d'un pseudo-révolutionnaire qui spolie son peuple et joue à la guerre permanente afin de justifier ça...
Et moi ce que je trouve choquant, c'est qu'on réduise hypocritement la liste de ceux qui spolient le peuple vénézuélien à son seul gouvernement, car si l'on peut considérer qu'il en fait partie, alors il est certainement parmi les moindres.
Le régime vénézuélien est assurément critiquable pour sa corruption et ses erreurs de gestion, mais les premiers à plomber le pays, ce sont de loin les pseudo-démocrates-droit de l'hommistes, majoritairement étrangers, qui œuvrent de concert ou pour le compte des banquiers internationaux.
Tout le monde sait que les État-Unis sont à la manœuvre dans ce pays depuis un bon moment, au travers des différents créanciers, des soutiens actifs à l'opposition, des sabotages de l'économie, voire des tentatives de renversement du régime.
On ne "joue" pas à la guerre permanente, on la fait, parce que l'agression est réelle à défaut d'être conventionnelle. Et on en voit d'ailleurs les conséquences aujourd'hui.
Non mais personne dit qu'y a que deux gros connards (enfin, un) au Venezuela...
Ensuite, ce sont pas deux pauvres gars qui essaient de sauver leur pays. Contrairement à ce que tu nous fais croire, ils manipulent les médias pour faire croire à une véritable guerre avec les Etats-Unis, un peu de la même manière que la Corée du Nord (d'ailleurs, récemment, on a eu un nouveau cas flagrant de ce genre de pratique). La guerre permanente permet de mettre un état d'urgence dans le pays et de tuer tout débat.
Et puis, perso, je suis anti-libéral. Et quand je vois un crétin qui se dit "anti-capitaliste" (donc le mec s'est trompé de siècle) mais qui organise une sorte de tv-réalité autour de lui et de sa famille, ça me fait doucement rire.
Les pénuries sont généralisées, il y a des coupures de courant de 4 heures chaque jour (mais bon, on s'en fiche, les frigos sont vides et les médias soit aux ordres soit censurés), les déportations des étrangers, surtout colombiens, vont bon train (certains traversent la frontière à pied avec le peu qu'ils ont pu sauver), le parlement a été défait de la quasi-totalité de ses pouvoirs, les opposants sont constamment intimidés, agressés ou tués.
Chaque_Jirac Mervisseau
_pepe_ En réponse à Chaque_Jirac
MisterPanda Vermisseau
_pepe_
Pour son malheur, le pays a joué la carte de la mondialisation en faisant reposer son économie sur ses importations, et en comptant sur le cours du pétrole pour payer ses dettes.
Or, le cours du pétrole est actuellement largement manipulé au niveau mondial, et les créanciers étrangers ne sont pas en reste pour saboter le pays afin d'en prendre le contrôle.
Les instances internationales qui dénoncent aujourd'hui l'incurie du gouvernement vénézuéliens sont en fait tout aussi responsables de la situation.
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
Personne ne veut de leur or noir brut (plus aucune raffinerie ne fonctionne correctement) qui ne vaut rien. Et personne n'en voudra tant que l'Arabie Saoudite voudra emmerder l'Iran et les USA. Et même après la remontée du cours, le Venezuela ne vendra toujours rien car ses infrastructures auront achevé de s'écrouler à cause de la gestion catastrophique de Chavez et Maduro, et ce sera toujours plus rentable de faire du fracking dans le midwest que de tenter de faire du business là bas.
>Pour son malheur, le pays a joué la carte de la mondialisation en faisant reposer son économie sur ses importations, et en comptant sur le cours du pétrole pour payer ses dettes.
Si la gestion avait été efficace, la décennie précédente de prix exagérés aurait du permettre au pays de se constituer des réserves incommensurables qui auraient pu largement palier à la situation actuelle en plus de permettre une grande compétitivité par rapport au pétrole saoudien, iranien ou russe. Le fait est que, encore une fois, rien de tout cela n'a été fait en raison de l'idéologie de la révolution bolivarienne suivie à la lettre et de leaders incompétents. Et la dette du pays ne devrait même pas leur poser de problème (l'existence d'une dette avec de telles réserve est déjà une preuve d'incompétence totale en soit), car ne s'élevant qu'à la moitié PIB. L'Arabie Saoudite a une dette externe plus grande que ça celle du Vénézuela !
>Les instances internationales qui dénoncent aujourd'hui l'incurie du gouvernement vénézuéliens sont en fait tout aussi responsables de la situation.
Aucune autre économie dépendante du pétrole ne souffre comme le Vénézuela. Même l'Iran, pourtant sous le coup de sanctions lourdes, n'a jamais été dans un telle état de décrépitude.
Le fait est que la régime actuel n'est rien de plus qu'une nouvelle arnaque rouge qui mènera une fois de plus aux files devant les boulangeries, aux pénuries et si ça continue, à la famine (les premières émeutes de la faim ayant commencé le mois passé). Et Maduro adopte chaque jour un peu plus la même rhétorique que Kim Jung Un. Il accapare chaque jour plus de pouvoir, et a commencé en 2015 la déportation (assortie d'expropriation parce qu'il faut faire ça bien) des Colombiens, ces sales chiens capitalistes.
Pendant ce temps, le reste du continent jette progressivement la révolution bolivarienne et ses clones à la poubelle, Dieu merci.
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
Le fait est que cette richesse future, de même que toutes celles déjà produites par le commerce du pétrole (les réserves d'or, notamment) sont activement convoitées par les puissances étrangères, et suscitent leur ingérence.
L'incompétence des dirigeants est certainement pour une grande part dans la crise vénézuélienne actuelle. Mais c'est quand même bien l'idéologie concurrente qui est responsable de la crise mondiale, qui perdure, et également d'une bonne part de la corruption par l'étranger dans ce pays (j'en sais quelque chose pour avoir été en affaire durant plusieurs années sur de gros projets d'infrastructure au Venezuela).
Quoi qu'on puisse penser de l'idéologie bolivarienne, elle est loin d'avoir été suivie à la lettre, et donc d'avoir été la seule cause de cette situation. Le sabotage quasi-permanent des anti-bolivariens et des profiteurs de tous poils a très certainement fait encore plus de mal au pays.
La plus grosse arnaque actuellement à l'œuvre dans le monde est l'expansion de l'Empire américain et de son idéologie mortifère, qui tente par tous les moyens de prendre le contrôle du Venezuela, comme de tous les pays sud-américains. Il y parviendra probablement conformément à tes vœux... comme il y parviendra peut-être en Europe, au travers des institutions politiques noyautées, des banques et des multinationales.
La rhétorique de Maduro n'a rien à envier à celle d'Obama, qui a beaucoup plus de sang de civils sur le mains en dépit de son prix Nobel de la paix, et qui dirige un pays beaucoup plus riche mais dont près de 80% de la population est pauvre ou en passe de le devenir.
Quant aux "déportations" de Colombiens, tu oublies de préciser qu'il s'agissait de refouler quelques milliers d'envahisseurs étrangers introduits illégalement dans le pays, ce qui me paraît être la moindre des réactions de la part d'un pays souverain.
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
D'ici là, les Vénézuéliens auront le temps de mourir de faim 3 fois. Si le Venezuela veut rendre son pétrole attractif, il faut un climat d'affaire légèrement meilleur (euphémisme) et surtout reconstruire entièrement toutes les infrastructures. Les investissements sont gigantesques, et les chances que l'entièreté (ou la majorité) des sommes soient effectivement utilisées pour les infrastructures sont nulles. Donc ça revient à ce que j'ai dit : d'ici à ce que le monde ait réellement besoin du pétrole vénézuélien, une génération aura passé.
>Mais c'est quand même bien l'idéologie concurrente qui est responsable de la crise mondiale, qui perdure, et également d'une bonne part de la corruption par l'étranger dans ce pays (j'en sais quelque chose pour avoir été en affaire durant plusieurs années sur de gros projets d'infrastructure au Venezuela).
La crise mondiale ? Quelle crise mondiale ? A l'échelle mondiale, la pauvreté ne fait que diminuer, toute comme la malnutrition, la mortalité infantile, l'illettrisme, etc. L'accès à l'éducation, l'eau courante et l'électricité ne font que progresser. Ces dernières années ont été les plus prospères de l'Histoire à l'échelle de l'humanité. La crise, elle se cantonne dans quelques pays empêtrés dans leurs dogme ou payant une mauvaise gestion, quand elle n'est pas presque exclusivement psychologique et entretenue par les médias comme en France.
En ce qui concerne la corruption, je ferai savoir qu'il s'agit ici d'une énième défaillance de l’État, révélatrice de l’efficience d'un régime étatiste à l'extrême.
>Quoi qu'on puisse penser de l'idéologie bolivarienne,(...). Il y parviendra probablement conformément à tes vœux...
J'ai le droit de dire Soral-sort-de-ce-corps ? Comme le dit Glurp, il n'y a rien de rationnel dans ce raisonnement.
>La rhétorique de Maduro n'a rien à envier à celle d'Obama.
Exemples ? Pour Kim Jung Un, je citerai par exemple le discours belliciste permanent, la paranoïa, l'intolérance envers la dissidence, le paradigme complotiste, etc.,
Sinon, je ne porte pas du tout Obama dans mon cœur non plus, et je ne vois pas ce qu'il à faire dans ce débat à part inciter à faux dilemme, ce qui compose l'essentiel de ton argumentaire. C'est soit le régime de Maduro, soit les USA. A ce que je sache, il y a des alternatives, genre... au hasard... De Gaulle ?
C'est pas parce que les USA ont un passif d'ingérence que le régime venezuelien est bon. En l'occurence, quand on voit la prospérité des pays """""soumis""""" aux USA, on se dit qu'il s'agit vraiment d'un moindre mal.
La révolution ne va faire du Venezuela que ce que le péronisme a fait de l'Argentine: lui donner des décennies de retard, malgré des ressources incommensurables.
>Quant aux "déportations" de Colombiens, tu oublies de préciser qu'il s'agissait de refouler quelques milliers d'envahisseurs étrangers introduits illégalement dans le pays, ce qui me paraît être la moindre des réactions de la part d'un pays souverain.
La plupart de ces Colombiens étaient des immigrés arrivés lors de la guerre civile colombienne dans les années 70, leurs enfants sont binationaux. Ils ont été chassés lors de l'opération "de libération du peuple" (sic). Je ne pense pas qu'il y a de commentaire à faire à ce sujet. Et les "quelques" milliers sont près de 60 000 (OCHA). La "cinquième colonne" colombienne est bien commode pour Maduro bien évidemment.
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
ptesau LoMBriK addict !
glurp LoMBriK addict !
Le paradis socialiste, ça a toujours terminé comme ça, quelque soit la région du monde, la culture locale ou la couleur de peau des "révolutionnaires"...
_pepe_ En réponse à glurp
D'ailleurs, si le pays ne s'était pas totalement reposé sur une économie de marché internationale (en d'autres termes, s'il avait été plus "communiste"), il aurait au moins eu les moyens de faire face à la crise qu'il connaît actuellement, en produisant lui-même pour ses propres besoins sans avoir à payer de gros capitalistes étrangers qui lui font aujourd'hui faux bond.
Il est un fait que le paradis "socialiste" a toujours terminé... sous la botte des "capitalistes".
glurp En réponse à _pepe_ LoMBriK addict !
Argument classique de fanatiques qui refusent de mettre leurs théories en question, même quand elles ne fonctionnent pas.
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
On m'expliquera comment un système économique si sympa a pu s'effondrer à cause du capitalisme alors qu'il contrôlait la moitié de la planète et toutes les ressources qu'il y avait dessus. Pourquoi le "bon" système n'a-t-il pas prévalu, si il était à ce point meilleur que son adversaire ? Parce qu'il n'était pas ASSEZ socialiste ? Les médecins d'il y a trois siècles et qui prescrivaient des saignées pour soigner des maladies que les saignées avaient aggravé ne pourraient pas faire mieux.
bubarnet En réponse à TheMetroidPrime Vermisseau
Et pourtant, je ne crois pas au communisme, une belle utopie, mais rien d'autre. Car il suffit d'une seule personne pour tout faire foirer. Et il y aura toujours au moins une personne pour cela.
TheMetroidPrime En réponse à bubarnet Verxit
La dictature du prolétariat, c'est de droite ? Parce que c'est ce qui s'est passé. Et par la suite, les moyens de production ont bien été saisis, les terres collectivisées, etc. Bref, le communisme a bien été appliqué économiquement et c'est précisément ça qui a engendré sa fin. Un régime autoritaire ou totalitaire couvrant 1/6 de la planète n'aurait pas collapsé si il avait été prospère. La Chine est un bon exemple. Système Orwellien que personne ou à peu près ne conteste parce que jusque maintenant, tout le monde ramasse les pépètes.
bubarnet En réponse à TheMetroidPrime Vermisseau
Et le communisme, ça n'a jamais été la collectivisation forcée, ce n'est pas la fin de la propriété (d'usage ! La propriété des moyens de production c'est autre chose. Je ne parle pas de la saisie de ces moyens au profit de l'état, mais de la fin de la propriété au profit de quelques uns seulement). L'un des fondements de base du communisme étant qu'il n'y a pas de chef, l'urss et la chine ne sont donc pas et n'ont jamais été communistes. Si l'urss s'est plantée, c'est par la folie d'un homme, qui a tout voulu pour lui et lui seul. Le communisme utopique, c'est "tout à tout le monde", là on avait "rien pour personne, sauf le chef".
La dictature du prolétariat : à quel moment et où ceci a-t-il été appliqué ? Surement par en urss, le prolétariat étant réduit à l'esclavagisme. Entre dire une chose et la faire, il y a de la marge (il n'y a qu'à voir le nombre de pays/dictatures qui se nomment elles même "république démocratique".
Et si la Chine fonctionne, c'est que justement, elle applique maintenant le capitalisme à outrance : une dictature. Et comme tu le dis, elle amasse les pépettes, mais combien reviennent au peuple/à la société ? Où est le communisme ?
Inversement, de plus en plus de pays parlent de revenus de base (la Finlande va l'appliquer en 2017, l'islande et la norvège en perlent de plus en plus). Ce n'est pas du communisme, mais ça s'en rapproche un peu.
Une utopie communiste se retrouve dans Star Trek, utopie SF (mais basé sur des concepts sérieux) : c'est l'inverse d'une dictature.
TheMetroidPrime En réponse à bubarnet Verxit
>Le communisme, ça n'a jamais été la collectivisation forcée, ce n'est pas la fin de la propriété (d'usage !
- L'usufruit n'est pas la propriété. C'est donc bien la fin de la propriété et une collectivisation forcée.
>La propriété des moyens de production c'est autre chose.
- Non, c'est strictement la même chose. Tout peut être un moyen de production, d'un stylo aux machines-outils, en passant par ta propre maison, tes champs, ton lit, même tes propres déjections.
>Je ne parle pas de la saisie de ces moyens au profit de l'état, mais de la fin de la propriété au profit de quelques uns seulement.
- Et donc au profit du plus grand nombre représenté par une institution, qu'on peut appeler État, ou Soviet, peu importe, ça revient au même concrètement.
>L'un des fondements de base du communisme étant qu'il n'y a pas de chef.
- Non, ça c'est l'anarchie. Le communisme c'est pas de classe. Répartition égale des richesses, pas du pouvoir. Nuance.
>Si l'urss s'est plantée, c'est par la folie d'un homme, qui a tout voulu pour lui et lui seul. Le communisme utopique, c'est "tout à tout le monde", là on avait "rien pour personne, sauf le chef".
- Tu parles de qui ? Lénine ? Staline ? Khrouchtchev ? Brejnev ? Je suppose qu'il s'agit de Staline. Ce dernier ne jouissait de tous les pouvoir, mais peu de richesses. Les moyens de production n'étaient en aucun cas accaparés par ce dernier, encore moins pour son seul profit.
>Et comme tu le dis, elle amasse les pépettes, mais combien reviennent au peuple/à la société ? Où est le communisme ?
- Nulle part, le communisme économique a été balayé depuis Deng Xiaoping.
La Chine est un simple Etat ultra-autoritaire parfaitement Orwellien mais bénéficiant d'une bonne gestion, dont la majorité du pays profite, de manière inégale certes, mais toujours mieux que du temps où tout DEVAIT être égal.
>Inversement, de plus en plus de pays (...) Ce n'est pas du communisme, mais ça s'en rapproche un peu.
- Non. C'est une mue de l’État Providence visant à la simplifier et à laisser plus de libertés aux bénéficiaires.
bubarnet En réponse à TheMetroidPrime Vermisseau
Mais j'ai bien précisé que pour moi, c'était et restera une utopie, car l'humain reste l'humain. Et il y aura toujours un Staline (ou alors ça deviendra une dictature de tous au lieu d'un seul).
Pour la Chine : Je suis d'accord qu'il s'agit d'une dictature, qui se rapproche de celle de Singapour (dictature très très riche, ce qui fait que la population est elle-même assez riche, malgré une dureté des lois phénoménale). La grosse différence, c'est le nombre d'habitant : la répartition des richesses reste extrêmement inégale, seule une toute petite partie en profite (en gros une classe moyenne en ville, mais une énorme partie dans les campagnes qui n'a rien). Mais c'était surtout pour le nom "république populaire de Chine" contrôlé par le "parti communiste chinois" que j'en parlais : le nom ne fait pas le moine. Ils ont beau se présenter comme communiste, il ne l'était pas du temps de Mao, et il ne le sont pas plus maintenant (d'où, encore une fois, le fait que le communisme n'a jamais été appliqué nulle part. Peut être une seule exception, de courte durée : la commune de Paris. Mais elle n'a pas vécu assez longtemps pour savoir ce qu'elle aurait donné).
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
Mais le meilleur système pour les gens n'est malheureusement pas celui qui résiste le mieux à ses ennemis, de l'intérieur et de l'extérieur, et aux inévitables dérives oligarchiques et totalitaires. Pour reprendre ton image, le bon médecin n'est certainement pas celui dont le malade survit à ses saignées, et le mauvais médecin n'est pas non plus celui dont le patient meurt après une décapitation.
En l'occurrence, les ennemis aux tentatives de régimes véritablement socialistes étaient le plus souvent favorables à l'instauration d'un régime politique basé sur l'inégalité des individus, où quelques-uns pouvaient s'accaparer la majorité des richesses et des pouvoirs. Et il n'est pas besoin d'avoir faire science-po pour savoir que dans l'Histoire récente, ce système ne correspond pas à l'idéal socialiste, mais à l'idéal capitaliste. D'où ma remarque.
Par ailleurs (et en te lisant il me paraît utile de le rappeler), malgré leur statut ou leur dénomination officielle, aucun des régimes soi-disant socialistes tels que l'URSS, la RPC, l'Allemagne nazie ou la France actuelle ne répondent à l'idéal politique socialiste, ni par conséquent vraiment au système économique qui en découle. Dans tous les cas il s'agit juste d'usurpations du terme pour occulter la confiscation du pouvoir démocratique par une oligarchie.
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
Les pays capitaliste ont aussi eu, et ont toujours, leurs "ennemis". Chacun des blocs avait exactement les mêmes cartes en main, les seules différences étant la viabilité de leur système propre.
>En l'occurrence, les ennemis aux tentatives de régimes véritablement socialistes étaient le plus souvent favorables à l'instauration d'un régime politique basé sur l'inégalité des individus, où quelques-uns pouvaient s'accaparer la majorité des richesses et des pouvoirs. Et il n'est pas besoin d'avoir faire science-po pour savoir que dans l'Histoire récente, ce système ne correspond pas à l'idéal socialiste, mais à l'idéal capitaliste.
Certains de ces ennemis, oui (royalistes, fascistes, ...), mais les autres non. Ce sont simplement ceux qui veulent l'égalité devant le droit et les libertés individuelles, aussi bien sociétales qu'économiques. Une société libre engendre de facto des inégalités matérielles. Les inégalités ne sont pas l'idéal capitaliste, ce sont sont vice. C'est faire passer le capitalisme comme intrinsèquement dystopique. L'idéal capitaliste, c'est la liberté économique, AKA le laissez-faire et le marché. Et l'influence des richesses sur le pouvoir politique st le second vice du système, mais on sort du libéralisme puisqu'il s'agit ici de fricoter avec l’État.
>Par ailleurs (et en te lisant il me paraît utile de le rappeler), malgré leur statut ou leur dénomination officielle, aucun des régimes soi-disant socialistes tels que l'URSS, la RPC, l'Allemagne nazie ou la France actuelle ne répondent à l'idéal politique socialiste.
Cela implique qu'il n'existe qu'un seul et unique idéal socialiste... Mais bon, c'est vrai que tout ça n'est pas vraiment écossais :^)
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
1) Comme je le rappelais, le système qui contrôlait la moitié de la planète à l'Est n'était pas socialiste.
2) Mis à part ce détail, seulement sur le principe, pour affirmer une telle impossibilité on voit bien que tu n'as pas connu la guerre froide, et que tu n'as pas idée du coût que peut représenter, pour une économie qui se relève difficilement d'une terrible guerre menée sur son sol (60 millions de morts), l'entretien d'une défense militaire permanente et de grande envergure durant des décennies, en particulier lorsque l'ennemi n'était qu'à quelques centaines de kilomètres des frontières par la route.
A contrario, du point de vue géostratégique, les États-Unis ont été fortement avantagés par leur relatif isolement, et par la présence de leurs alliés aux portes du camps adverse. Ils ont ainsi pu mettre beaucoup plus efficacement leur économie au service de leur défense, et en consacrer une grande partie à des moyens d'attaque leur permettant de mettre la planète à feu et à sang pour leur propre intérêt. Ces 74 dernières années, ils n'ont jamais cessé de faire la guerre, et toujours en territoire étranger.
Le complexe militaro-industriel étasunien ne cesse de s'enrichir et décide pour une grande part de la politique de ce pays soi-disant démocratique, tandis que la population n'en finit plus de se paupériser. Mais c'est certainement ce que tu appelles un "bon" système !?
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
2)>Et que tu n'as pas idée du coût que peut représenter, pour une économie qui se relève difficilement d'une terrible guerre menée sur son sol.
Aussi valable pour les USA qui ont payé pour toute la France, la Belgique, les Pays-Bas, la majorité de l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, la Corée, l'Italie et l'Autriche.
>(60 millions de morts)
Je ne savais pas que l'entièreté des morts de la WWII furent Soviétiques.
>l'entretien d'une défense militaire permanente et de grande envergure durant des décennies, en particulier lorsque l'ennemi n'était qu'à quelques centaines de kilomètres des frontières par la route.
Également valable pour l'OTAN.
>A contrario, du point de vue géostratégique, les États-Unis ont été fortement avantagés par leur relatif isolement
Avantage nullifié dès l'invention de l'ICBM. Et concernant les dépenses militaires, les gigantesques divisions blindées soviétiques et l'infanterie surnuméraire qui les ont plombés sont aussi des moyens offensifs dont l'objectif était l'invasion, et non pas la défense du territoire.
Tu peux continuer ta logorrhée sur les USA, mais mon point n'est pas de faire de ce pays la terre des justes. Moi non plus je n'apprécie pas leur ingérence continue, je ne supporte pas quand Obama vient me dire que je suis "du mauvais coté de l'histoire" chez moi, je trouve aussi que Bush devrait être raduit devant la CPI, etc.
Mon point était que le chavisme (et toute forme de collectivisme de manière générale) est vraiment perrave en tant qu'idéologie et système socio-économique. Toute cette discussion autours des USA ne sert qu'un faux dilemme obsessionnel typiquement Soralien (ou tu suces Chavez/Maduro, ou tu suces Obama) et n'a aucun intérêt. Surtout quand c'est aussi enrichi de sophismes et hyperboles en tout genre.
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
2> L'énorme différence, c'est que les moyens économiques américains, contrairement à ceux des autres pays, n'ont pas été détruits par une guerre sur leur sol. Il est facile de payer (prêter) quand ses richesses ne sont pas détruites.
> 30 millions de morts (mon doigt a dérapé) pour le bloc de l'Est, soit plus de 15% de la population... contre seulement 0,3% pour les américains. Mais j'imagine que je ne t'apprends rien.
> L'OTAN, parlons-en. Ce n'est pas un pays dont le but est de faire vivre des gens, mais une organisation militaire représentée majoritairement par les USA qui en possèdent le contrôle, dont le seul but est de faire des guerre au-delà de leurs frontières et qui, sous prétexte d'auto-défense préventive, favorise leur économie en permettant le pillage du reste de la planète. Il est donc plus facile dans ces conditions de redresser une économie qui a moins souffert.
> Les ICBM n'ont fait que tempérer l'entreprise destructrice des USA dans le monde, mais ne les ont toutefois pas empêcher de faire continuellement la guerre à l'étranger, jusqu'aux portes de l'URSS, et jusqu'à aujourd'hui. Il n'empêche que le camps adverse était également sous la menace des ICBM, et que le risque d'invasion des USA était très limité.
Il y a donc eu un fort déséquilibre qui explique largement qu'un des systèmes ait pu prendre le dessus sur l'autre. Et ça n'a rien à voir avec le fait que l'un serait meilleur que l'autre, comme tu le suggères plus haut pour critiquer un idéal politique qui est en réalité absent de cette question, sinon au travers de tes préjugés.
Pour en revenir au Venezuela, on ne peut certainement accuser un idéal politique d'être seul responsable de tous les maux de ce pays, alors que les USA qui défendent une idéologie opposée portent dans le même temps une grande responsabilité dans une part de ses malheurs actuels.
Quant à m'accuser d'user de sophisme (activité dans laquelle tu sembles passé maître), ce doit être à cause de la poutre du dogme capitaliste que tu as dans l'œil, et certainement aussi d'un manque d'arguments.
le-long-brick Longbric
Super_King Lombric Shaolin
gwen Vermisseau
Une vidéo et tout le monde tire une conclusion d'échec politique ?
Une vidéo de station essence vide en France dit la même chose ?
Chaque_Jirac En réponse à gwen Mervisseau
C'est pas tant que je trouve choquant le fait de ne pas pouvoir consommer, parce que je m'en fous. Ce qui est choquant, c'est que les gens crèvent la dalle à cause d'un pseudo-révolutionnaire qui spolie son peuple et joue à la guerre permanente afin de justifier ça...
_pepe_ En réponse à Chaque_Jirac
Le régime vénézuélien est assurément critiquable pour sa corruption et ses erreurs de gestion, mais les premiers à plomber le pays, ce sont de loin les pseudo-démocrates-droit de l'hommistes, majoritairement étrangers, qui œuvrent de concert ou pour le compte des banquiers internationaux.
Tout le monde sait que les État-Unis sont à la manœuvre dans ce pays depuis un bon moment, au travers des différents créanciers, des soutiens actifs à l'opposition, des sabotages de l'économie, voire des tentatives de renversement du régime.
On ne "joue" pas à la guerre permanente, on la fait, parce que l'agression est réelle à défaut d'être conventionnelle. Et on en voit d'ailleurs les conséquences aujourd'hui.
Chaque_Jirac En réponse à _pepe_ Mervisseau
Ensuite, ce sont pas deux pauvres gars qui essaient de sauver leur pays. Contrairement à ce que tu nous fais croire, ils manipulent les médias pour faire croire à une véritable guerre avec les Etats-Unis, un peu de la même manière que la Corée du Nord (d'ailleurs, récemment, on a eu un nouveau cas flagrant de ce genre de pratique). La guerre permanente permet de mettre un état d'urgence dans le pays et de tuer tout débat.
Et puis, perso, je suis anti-libéral. Et quand je vois un crétin qui se dit "anti-capitaliste" (donc le mec s'est trompé de siècle) mais qui organise une sorte de tv-réalité autour de lui et de sa famille, ça me fait doucement rire.
TheMetroidPrime En réponse à gwen Verxit
Chaque_Jirac En réponse à TheMetroidPrime Mervisseau
Bobbybat Vermisseau