Dans un intérieur bourgeois, une jeune femme à la longue chevelure blonde et aux reins cambrés s'appuie contre un bureau, la jupe outrageusement relevée : face à elle, un quinquagénaire élégant la fixe. Cette image, l'une des plus célèbres du cinéma français des années 50, est si frappante que, près d'un demi-siècle plus tard, tout le monde la connaît encore (le plus souvent sans avoir vu le film dont elle est extraite). Certes, la scène où Brigitte Bardot, toutes séductions dehors, s'efforce de séduire l'avocat joué par Jean Gabin nous paraît aujourd'hui moins audacieuse qu'au public de 1958. À l'époque, ce passage provoqua les foudres des associations catholiques et bien-pensantes - comme la plupart des films de Claude Autant-Lara, d'ailleurs. Aux yeux de ces bonnes âmes, En cas de malheur présente en outre l'inconvénient de cumuler les sources de scandale : car non seulement le scénario signé par Aurenche et Bost regorge de situations « scabreuses », mais son actrice principale est elle-même l'incarnation de la débauche. En 1958, le tollé provoqué par la nudité de Brigitte Bardot dans Et Dieu créa la femme n'est pas encore calmé, et voilà qu'En cas de malheur vient remettre le feu aux poudres avec une (brève) apparition de l'actrice dans le plus simple appareil. Comme on s'en doute, les différents appels au boycott constitueront une publicité rêvée pour le film, et aboutiront à l'effet inverse, au grand dam des puritains. Eric Quéméré – 2005
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