Un autre code du travail, simplifié et qui protège le temps libre (partie 3)
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Ezellar Lombric Shaolin
john5 En réponse à Ezellar
_pepe_ En réponse à john5
Ceux-là ne peuvent pas vivre sans travail, c'est évident.
_pepe_ En réponse à Ezellar
On rétablirait l'esclavage en France (ce qui paraît d'ailleurs être en bonne voie), les entreprises n'embaucheraient pas plus, mais beaucoup moins du fait d'une réduction des débouchés.
D'ailleurs, si le code du travail a augmenté ces dernières années, c'est principalement pour y rajouter des aménagements plus souvent favorables au patronat ou à l'État qu'aux salariés.
Ce qui va de paire avec l'augmentation du chômage, c'est la hausse du coût du financement, au détriment de l'investissement et de la masse salariale. Les banques refusent de financer les petits entrepreneurs, quand elles ne les plument pas carrément ; les actionnaires de plus en plus occasionnels tuent les entreprises en les saignant avec leur spéculation ; les grosses firmes obtiennent des aides de l'État (avec l'argent de nos impôts) contre la promesse de maintenir l'emploi, encaissent l'argent, font des bénéfices, distribuent de gros dividendes à leurs actionnaires, puis licencient sans vergogne en prétextant qu'elles n'ont plus le sou.
Il y a un moment où il faut arrêter de nous prendre pour des cons.
Ezellar En réponse à _pepe_ Lombric Shaolin
La seule chose qu'empêche le code du travail, c'est de considérer l'incompétence comme étant un motif valable de licenciement.
Le CDI français ne protège que le patron : il est sûr que tu ne peux pas lui claquer la porte au nez. Car si lui peut te virer contre un gros chèque, même aux prudhommes, toi, tu dois accomplir ta période d'essai ou prendre le risque de perdre ton droit au chômage en priant que tu trouves, à la fin de ton préavis, un poste libre pour enchaîner et éviter de finir sous les ponts.
_pepe_ En réponse à Ezellar
Le code du travail est loin d'être suffisant pour empêcher tous les licenciements abusifs, mais il dissuade quand même le patron de jeter ses employés à la seconde où il lui en prend d'envie. C'est déjà mieux que rien, et ça permet à ceux qui en sont victimes d'espérer toucher une compensation qui peut les aider en attendant de retrouver un travail.
Par ailleurs, le code du travail ne règle pas seulement ce genre de litige. Il impose également aux patrons de payer leurs employés, de veiller à leur sécurité et à leur bien-être, ou de tempérer leurs exigences à leur égard, par exemple. Cela évite dans une certaine mesure de voir ressurgir des abus qu'on avait connus au XIXème siècle ou à l'époque de l'esclavage.
En retour, le code du travail procure aux patrons certains droits, sous forme d'obligations faites aux salariés ou d'aides pour faire face à des situations fâcheuses. D'ailleurs, les ajouts au code du travail ont beaucoup porté sur ces points ces dernières années.
Concernant la question de l'incompétence, c'est en principe un sujet qui doit être réglé avant la fin de la période d'essai. Après cela, le patron ne devrait plus s'en plaindre, mais il peut toutefois encore rompre le contrat de travail pour "insuffisance professionnelle", voire pour faute si le travail est délibérément mal exécuté.