-400: la 'columella' est déclarée organe du plaisir féminin par Hippocrate
100: l'organe est appelé 'clitoris' par Rufus d'Ephèse. 'Clitoriser' est l'action de stimuler cette zone érogène.
1559: première description de l'organe par l'anatomiste italien Mateo Realdo Colombo, qui le nomme 'amorem et dulcedinem veneris'.
1561: l'anatomiste belge André Vésale déclare le clitoris comme une malformation d'hermaphrodisme et l'excision sera justifiée à ce titre par le médecin français Jacques Daléchamps. Cette dernière sera médicalement pratiquée jusqu'au XIXème Siècle (voire XXème) en Occident, en étant parfois présentée comme un remède à l'hystérie, l'épilepsie, l'onanisme ou la nymphomanie.
1668: description des bulbes vestibulaires entourant l'entrée du vagin par Reiner de Graaf.
1844: les racines clitoridiennes internes sont décrites par Georg Ludwig Kobelt et, 30 ans plus tard, l'embryologiste Edouard van Benebem découvre comment la fécondation se fait. Le clitoris est alors déclaré organe inutile.
1948: le clitoris n'apparait pas dans le manuel de référence des chirurgiens 'Gray's Anatomy' et est en fait banni de la plupart des manuels d'anatomie jusqu'en 1998. Dans d'autres manuels, il est souvent représenté sans être nommé.
1960-1970: le mot 'clitoris' disparait de la plupart des dictionnaires en Occident.
1976: La sexologue étasunienne Shere Hite écrit le 'Rapport Hite' où elle établit que les femmes viennent souvent au plaisir seules par la masturbation mais qu'elles sont souvent insatisfaites avec leur(s) partenaire(s). Hite est aussi la première femme connue à étudier le sexe féminin.
1998: première description complète du clitoris par l'urologue australienne Helen O'Connell. Il est scientifiquement remis en cause 'orgasme clitoridien / orgasme vaginal' car il est montré que les racines profondes du clitoris (plus de 10 cm) sont stimulées lors d'une pénétration.
2005: première IRM du clitoris par Helen O'Connell.
2008: première échographies 3D par Odile Buisson et Pierre Foldès; respectivement gynécologue-obstétricienne et urologue-chirugien français. Ils travaillent aussi à reconstruire les sexes des femmes excisées.
2009: première échographie lors d'une pénétration vaginale, qui montre la très grande mobilité du clitoris et la turgescence des bulbes vestibulaires. Le 'point G' peut être lié à l'apparente innervation de l'organe et de ses relations avec la paroi interne du vagin. Il est par ailleurs montré que l'orgasme est lié à des phénomènes psychiques, mécaniques, vasculaires, glandulaires (p.ex. cyprine, perline, kuprine) et neurologiques. Le gland du clitoris a plus de 10000 terminaisons nerveuses, la kuprine peut être aussi très abondante et peut sortir sous forme d'éjaculat (on parle alors d'éjaculation féminine).
Envoyé par Ced le 9 mars 2016 à 09h43
Ced Lombrik
Si vous n'êtes pas sur Nice, leur petit fanzine est téléchargeable.
Weng-Weng En réponse à Ced Lombrico de la Cruz
Ced En réponse à Weng-Weng Lombrik
Bon, la phrase est super mal tournée c'est vrai. Je voulais juste dire que le fanzine des Infemmes est téléchargeable si vous n'êtes pas sur Nice où il est en libre accès à divers endroits (j'en ai vu à quatre ou cinq endroits) et il faut le faire passer. Parce que le plaisir partagé, bah c'est quand même vachement plus chouette quoi! ^^
Weng-Weng En réponse à Ced Lombrico de la Cruz
Ced En réponse à Weng-Weng Lombrik
Bon, manifestement, il y en a qui considèrent que le plaisir ne doit être que dans un sens. ;-)