Jacques Pépito, Pépito, ça me dis quelque choses.
-Jaques ?
-Oui monsieur le professeur ?
Ton papa c'est bien Arthur Pépito ?
-Oui pourquoi ?
-Oh pour rien, par contre ton teste de mathématiques c'est mauvais ! oulàlàlàlà que c'est mauvais !
(mouahahahahaha la vengeance est un plat qui ce mange froid ! )
Le problème c'est que 5x3 et 3x5, c'est pas la même chose. Ça donne le même résultat mathématique : 15, mais ça n'a pas le même sens en pratique : 3 billets de 5€, c'est pas pareil que 5 billets de 3€ :).
C'est pas tant question d'être buté plus que de donner aux élèves les outils qui font sens.
Boom! bien vu! le gamin aurai pu sécher le prof avec cette logique! :) (et pour un peu il l'a dans la tête cette logique! pauvre petit, c'est peu être un genie incompris^^)
Il peut l'avoir, la logique, seulement, (chez-nous en tous cas) les consignes écrites s'accompagnent souvent de consignes orales et particulièrement méthodologiques. Donc, si le prof demande que ce soit fait dans un sens, tu le fais dans le sens qu'il demande. C'est pas pour t'emmerder, et c'est très bien si tu maîtrises parfaitement l'outil, mais ne brûle pas les étapes.
5x3=3+3+3+3+3=15 le signe = est nécessaire dans une démonstration. C'est juste des règles mathématiques comme 5x3=5+5+5=15 est tout aussi juste mais poser l'équation c'est des maths rien poser c'est une erreur ensuite si c'est du CM je n'en ai aucune idée si ça doit être compté juste ou faux. Pour moi 5x3=15 c'est juste le reste ne compte pas mais sorti du contexte on ne peut pas savoir réellement l'attente du prof. Il aurait fallu voir la leçon.
ouais enfin c'est un problème de math, donc le résultat mathématique 15 est bon, et l'énoncé c'est "utilisez l'addition répétée pour solutionner le problème" donc encore une fois le gamin a bon, point barre ou alors faut reformuler l'énoncé (j'ai mon Bac S moi non mais! j'en ai bouffé des maths! xD) , et vu l'écriture c'est du niveau CP/CM1 j'appel ça pinailler a cet age la... Si j'était le père j'y serai aller rien que pour comprendre. Apres my Bad pour le gros con de prof, c'était ptet un poil agressif. Malgré que je sois d'accord avec le petit dessein posté plus haut, le système est foireux, après je respecte beaucoup la profession/vocation.
juste pour pinailler, ce qui est posté plus haut, c'et un dessin, pas un dessein. (https://fr.wikt...rg/wiki/dessein,) même si "Le mot dessin tire son étymologie de « dessein » : à partir du XVIIIe siècle, ces deux mots prennent des sens distincts, comme si l'art avait fini par séparer le geste de dessiner du projet, de l'intention (→ voir design, anglais). Notons que « motif » a gardé les deux sens.
C'est un problème de maths oui, mais le fait d'imposer une méthode de calcul montre que c'est bien la méthode qui est évaluée, pas forcément le résultat. Si la méthode est mauvaise mais le résultat bon, c'est pareil que si la méthode est bonne mais le résultat mauvais : y a un problème quelque part.
Et justement, en CE1 (j'y suis en ce moment), moment où l'on aborde les techniques multiplicatives, on y va tout doux, une chose à la fois. C'est pas pinailler, c'est juste dire "attends, maîtrise déjà ça comme ça, on verra après si on peut faire autrement". Et c'est justement parce qu'ils ont cet âge qu'il faut procéder de cette façon, pour éviter qu'ils s'embrouillent en voulant aller plus vite que la musique.
Salut Jampol. Moi aussi je suis prof en CE1 et je ne partage pas vraiment ton avis. On peut voir les choses de deux façons différentes pour la multiplication.
5x3, c'est 5 fois le nombre 3, donc 3+3+3+3+3
Je ne suis pas forcément d'accord avec ça ici, du moins parce qu'il s'agit ici de calcul et non d'algèbre.
D'autre part, le prof n'a pas forcément tort en terme de pédagogie : le calcul est avant tout l'application d'une méthode. Aussi, quand tu enseignes la multiplication en primaire (je parle pour l'avoir fait), tu donnes une nomenclature du style:
5 * 3 = tu additionnes 3 cinq fois (donc 3 + 3 + 3 + 3 + 3).
ou bien une nomenclature du style:
3 * 5 = tu additionnes 5 trois fois (donc 5 + 5 + 5).
Mais, en aucun cas, tu n'apprends au début que 3 * 5 = 5 * 3 sinon tu perds à coup sur les gamins. Cela vient dans un deuxième temps. Au final, si l'enfant n'applique pas la bonne méthode, alors il ne répond pas à la question et, surtout, il y a un risque de problème dans le futur et il faut le corriger (voir le coup des billets de Jampol par exemple).
Par exemple, tu as plusieurs façons de montrer qu'un triangle est rectangle en géométrie. Mais, si tu es interrogé sur Pythagore, tu ne vas pas utiliser une dérivée de la quadrature du cercle ni même la théorie des aires, même si la démonstration est bonne.
De même, tu peux dire 'un gentil garçon' et 'un garçon gentil', le sens sera proche mais la finalité ne sera pas forcément la même, au moins dans la méthode d'expression.
Par ailleurs, il faudrait aussi connaitre le barème pour être aussi catégorique : peut-être est-ce 1/3 ou 1/2 qui est enlevé à la note totale à la question. Auquel, ce qui est sanctionné est la méthode. Ce que je veux dire par là est que le langage amène à la démonstration qui elle même est issue d'une méthode. Mais si la méthode est incorrecte en apparence (on n'applique pas la méthode, si tu préfères) alors que le résultat peut pourtant être bon (en gros : un zèbre est-il un équidé noir avec des rayures blanches ou blanc avec des rayures noires?).
Enfin, le culte de la note est franchement débile - mais ça, c'est parce qu'on est dans une société qui pousse à l'élitisme plutôt qu'à la différence. Pour autant, la différence ne s'applique en terme de communication (et donc de méthode). C'est tout le problème de la pédagogie, en fait.
Toujours est-il qu'avec un peu de recul, on pourrait presque dire la même chose de ton commentaire qui rentre en fait dans ce biais de l'élitisme et pousse justement à l'indifférence plutôt qu'au culte de la différence. C'est à mon avis un des gros travers de la société actuelle qui ne forme que des bêtes au résultat et qui dénigrent socialement : un boulanger sera moins bien considérer qu'un journaliste qui lui même sera moins bien considérer qu'un médecin... Mais bon, c'est un autre débat. ^^
PS. pour aller plus loin: 'Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie.' (John Lennon)
yesss ok, c'est pas faut comme dirait l'autre! mais j'espère qu'il lui expliquera bien parce que si c'est un gamin avec un peu de logique qui a direct compris que 5*3=3*5, il va pas comprendre la sanction du coup, un peu comme nous tous quoi^^. On a presque besoin de ton pavé, nous adultes, pour y voir plus clair! ;)
Franchement c'est pas aider un gamin de la pénaliser parce qu'il a utilisé méthode juste, et qui est celle demandée, mais qui n'est pas celle qu'attendait le professeur. Quand on lit 5x3, on peut lui donner le sens que l'on souhaite : "5 billets de 3" comme entendu par le prof et pas mal de monde apparemment, mais également "3 billets de 5"... Vous n'allez pas me faire croire que vous n'avez pas l'habitude de voir écrit billets de 3...).
Oui on peu l’écrire dans les sens indifféremment parce que la multiplication est commutative.
Oui parler de la commutativité de la multiplication à des CP n'est pas une bonne idée.
Mais il faut se rappeler avant tout que le but est que les élèves comprennent (ce qui semble être le cas ici), et j'utilise bien le verbe comprendre, il ne s'agit pas de demandé à l’élève de répéter exactement ce qui a été dit (en changeant une valeur au pire) sans comprendre. J'ai donné quelques cours particulier de maths et justement je cherchais a faire comprendre les choses à mes élèves en fonction de leur façon de voir/comprendre le monde et ça marchait très bien (enfin pas pour mon gagne pain vu qu'ils rattrapaient leur retard plutôt vite).
Ok un prof ne peut pas s'amuser à ça avec toute une classe et donne donc une "méthode standard", mais pénaliser un élève qui montre bien qu'il a compris et arrive au bon résultat est avant tout un échec de l'enseignant à mon avis...
Plus précisément, la différence entre 3x5 et 5x3 serait : "3 billets de 5" vs "des billets de 5, il y en a 3". J'ai du mal à adhérer au fait d’expliquer aux gamins d'appliquer une méthode plutôt que de la comprendre.
C'est mieux un flingue avec 4 barillets de 6 balles plutôt que 6 barillets de 4 balles, même si dans les deux cas j'ai 24 balles. N'importe quel patriote vous le dira!
'Murica f*ck yeah!
Le mythe du "gamin intelligent mais incompris par un prof idiot" est surtout entretenu par ceux qui cherchent à justifier leurs échecs et mauvais résultats...
« J'ai reçu un coup de fil d'un collègue à propos d'un étudiant. Il estimait qu'il devait lui donner un zéro à une question de physique, alors que l'étudiant réclamait un 20. Le professeur et l'étudiant se mirent d'accord pour choisir un arbitre impartial et je fus choisi. Je lus la question de l'examen :
Montrez comment il est possible de déterminer la hauteur d'un immeuble à l'aide d'un baromètre.
L'étudiant avait répondu : On prend le baromètre en haut de l'immeuble, on lui attache une corde, on le fait glisser jusqu'au sol, ensuite on le remonte et on mesure la longueur de la corde. La longueur de la corde donne la hauteur de l'immeuble.
L'étudiant avait raison vu qu'il avait répondu juste et complètement à la question. D'un autre côté, je ne pouvais pas lui mettre ses points : dans ce cas, il aurait reçu son grade de physique alors qu'il ne m'avait pas montré de connaissances en physique. J'ai proposé de donner une autre chance à l'étudiant en lui donnant six minutes pour répondre à la question avec l'avertissement que pour la réponse il devait utiliser ses connaissances en physique. Après cinq minutes, il n'avait encore rien écrit. Je lui ai demandé s'il voulait abandonner mais il répondit qu'il avait beaucoup de réponses pour ce problème et qu'il cherchait la meilleure d'entre elles. Je me suis excusé de l'avoir interrompu et lui ai demandé de continuer. Dans la minute qui suivit, il se hâta pour me répondre :
— On place le baromètre à la hauteur du toit. On le laisse tomber en mesurant son temps de chute avec un chronomètre. Ensuite en utilisant la formule : x = \frac{g t^} , on trouve la hauteur de l'immeuble.
À ce moment, j'ai demandé à mon collègue s'il voulait abandonner. Il me répondit par l'affirmative et donna presque 20 à l'étudiant. En quittant son bureau, j'ai rappelé l'étudiant car il avait dit qu'il avait plusieurs solutions à ce problème.
— Hé bien, dit-il, il y a plusieurs façons de calculer la hauteur d'un immeuble avec un baromètre. Par exemple, on le place dehors lorsqu'il y a du soleil. On mesure la hauteur du baromètre, la longueur de son ombre et la longueur de l'ombre de l'immeuble. Ensuite, avec un simple calcul de proportion, on trouve la hauteur de l'immeuble.
— Bien, lui répondis-je, et les autres.
— Il y a une méthode assez basique que vous allez apprécier. On monte les étages avec un baromètre et en même temps on marque la longueur du baromètre sur le mur. En comptant le nombre de traits, on a la hauteur de l'immeuble en longueur de baromètre. C'est une méthode très directe. Bien sûr, si vous voulez une méthode plus sophistiquée, vous pouvez pendre le baromètre à une corde, le faire balancer comme un pendule et déterminer la valeur de g au niveau de la rue et au niveau du toit. À partir de la différence de g la hauteur de l'immeuble peut être calculée. De la même façon, on l'attache à une grande corde et en étant sur le toit, on le laisse descendre jusqu'à peu près le niveau de la rue. On le fait balancer comme un pendule et on calcule la hauteur de l'immeuble à partir de la période des oscillations. Finalement, il conclut :
— Il y a encore d'autres façons de résoudre ce problème. Probablement la meilleure est d'aller au sous-sol, frapper à la porte du concierge et lui dire : « J'ai pour vous un superbe baromètre si vous me dites quelle est la hauteur de l'immeuble. »
J'ai ensuite demandé à l'étudiant s'il connaissait la réponse que j'attendais. Il a admis que oui mais qu'il en avait marre de l'université et des professeurs qui essayaient de lui apprendre comment il devait penser. »
La réponse attendue étant de mesurer la pression atmosphérique au bas de l'immeuble et sur le toit puis de calculer sa hauteur à partir de la différence de ces deux mesures.
"I can use multiplication strategieS to help me multiply."
Ça veut bien dire qu'il y a plusieurs façons de faire non?! (sérieux, je me trompe peux etre, je ne suis pas terrible en anglais)
J'ai toujours trouvé ça dommage de blâmer la façon de raisonner si elle est différente de ce qu'on attend. Je suis d'accord de notifier au gamin que ce n'était pas cette façon qu'on attendait, mais tant que la logique n'est pas ébranlée, y'a rien de grave à mon sens.
Par exemple, j'ai souvent remarqué que les hommes et les femmes réfléchissaient différemment, pareil pour les gauchers et les droitiers, mais ça n'empêche en rien d'arriver au même résultat.
Peut importe la façon de penser/raisonner, l'important c'est de comprendre son propre cheminement à obtenir le résultat.
jack_logan Trou de ver
Chinois11 Ténia koué
Ou alors l'instit est vraiment con, ou alors l'instit peut vraiment pas sacquer ce gamin.
Ptisuisse Lombric Shaolin
-Jaques ?
-Oui monsieur le professeur ?
Ton papa c'est bien Arthur Pépito ?
-Oui pourquoi ?
-Oh pour rien, par contre ton teste de mathématiques c'est mauvais ! oulàlàlàlà que c'est mauvais !
(mouahahahahaha la vengeance est un plat qui ce mange froid ! )
Elyniel Vermisseau
https://www.you...h?v=X4DmDj45qGY
angebzh Vermisseau
Jampol3 En réponse à angebzh
C'est pas tant question d'être buté plus que de donner aux élèves les outils qui font sens.
doomy En réponse à Jampol3 Lombric Shaolin
Edit : Après relecture je me demande si je ne suis pas en train de tomber dans un troll x_x
angebzh En réponse à doomy Vermisseau
Jampol3 En réponse à angebzh
angebzh En réponse à Jampol3 Vermisseau
Jololz En réponse à angebzh Vermisseau
angebzh En réponse à Jampol3 Vermisseau
fwan6 En réponse à angebzh cabwL
angebzh En réponse à fwan6 Vermisseau
Jampol3 En réponse à angebzh
Et justement, en CE1 (j'y suis en ce moment), moment où l'on aborde les techniques multiplicatives, on y va tout doux, une chose à la fois. C'est pas pinailler, c'est juste dire "attends, maîtrise déjà ça comme ça, on verra après si on peut faire autrement". Et c'est justement parce qu'ils ont cet âge qu'il faut procéder de cette façon, pour éviter qu'ils s'embrouillent en voulant aller plus vite que la musique.
Pour le reste, je crois que Ced a tout dit :)
Chaisedejardin En réponse à Jampol3 Vermisseau
5x3, c'est 5 fois le nombre 3, donc 3+3+3+3+3
Ced En réponse à angebzh Lombrik
D'autre part, le prof n'a pas forcément tort en terme de pédagogie : le calcul est avant tout l'application d'une méthode. Aussi, quand tu enseignes la multiplication en primaire (je parle pour l'avoir fait), tu donnes une nomenclature du style:
5 * 3 = tu additionnes 3 cinq fois (donc 3 + 3 + 3 + 3 + 3).
ou bien une nomenclature du style:
3 * 5 = tu additionnes 5 trois fois (donc 5 + 5 + 5).
Mais, en aucun cas, tu n'apprends au début que 3 * 5 = 5 * 3 sinon tu perds à coup sur les gamins. Cela vient dans un deuxième temps. Au final, si l'enfant n'applique pas la bonne méthode, alors il ne répond pas à la question et, surtout, il y a un risque de problème dans le futur et il faut le corriger (voir le coup des billets de Jampol par exemple).
Par exemple, tu as plusieurs façons de montrer qu'un triangle est rectangle en géométrie. Mais, si tu es interrogé sur Pythagore, tu ne vas pas utiliser une dérivée de la quadrature du cercle ni même la théorie des aires, même si la démonstration est bonne.
De même, tu peux dire 'un gentil garçon' et 'un garçon gentil', le sens sera proche mais la finalité ne sera pas forcément la même, au moins dans la méthode d'expression.
Par ailleurs, il faudrait aussi connaitre le barème pour être aussi catégorique : peut-être est-ce 1/3 ou 1/2 qui est enlevé à la note totale à la question. Auquel, ce qui est sanctionné est la méthode. Ce que je veux dire par là est que le langage amène à la démonstration qui elle même est issue d'une méthode. Mais si la méthode est incorrecte en apparence (on n'applique pas la méthode, si tu préfères) alors que le résultat peut pourtant être bon (en gros : un zèbre est-il un équidé noir avec des rayures blanches ou blanc avec des rayures noires?).
Enfin, le culte de la note est franchement débile - mais ça, c'est parce qu'on est dans une société qui pousse à l'élitisme plutôt qu'à la différence. Pour autant, la différence ne s'applique en terme de communication (et donc de méthode). C'est tout le problème de la pédagogie, en fait.
Toujours est-il qu'avec un peu de recul, on pourrait presque dire la même chose de ton commentaire qui rentre en fait dans ce biais de l'élitisme et pousse justement à l'indifférence plutôt qu'au culte de la différence. C'est à mon avis un des gros travers de la société actuelle qui ne forme que des bêtes au résultat et qui dénigrent socialement : un boulanger sera moins bien considérer qu'un journaliste qui lui même sera moins bien considérer qu'un médecin... Mais bon, c'est un autre débat. ^^
PS. pour aller plus loin: 'Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie.' (John Lennon)
angebzh En réponse à Ced Vermisseau
Naze En réponse à Ced Vermisseau
Oui on peu l’écrire dans les sens indifféremment parce que la multiplication est commutative.
Oui parler de la commutativité de la multiplication à des CP n'est pas une bonne idée.
Mais il faut se rappeler avant tout que le but est que les élèves comprennent (ce qui semble être le cas ici), et j'utilise bien le verbe comprendre, il ne s'agit pas de demandé à l’élève de répéter exactement ce qui a été dit (en changeant une valeur au pire) sans comprendre. J'ai donné quelques cours particulier de maths et justement je cherchais a faire comprendre les choses à mes élèves en fonction de leur façon de voir/comprendre le monde et ça marchait très bien (enfin pas pour mon gagne pain vu qu'ils rattrapaient leur retard plutôt vite).
Ok un prof ne peut pas s'amuser à ça avec toute une classe et donne donc une "méthode standard", mais pénaliser un élève qui montre bien qu'il a compris et arrive au bon résultat est avant tout un échec de l'enseignant à mon avis...
shikamo En réponse à Naze Vermisseau
jack_logan Trou de ver
Leonide Vermisseau
'Murica f*ck yeah!
glurp LoMBriK addict !
Mylo En réponse à glurp Ver correcteur
turlututuchapopointu En réponse à Mylo Jeune lombric
glurp En réponse à Mylo LoMBriK addict !
fwan6 cabwL
Montrez comment il est possible de déterminer la hauteur d'un immeuble à l'aide d'un baromètre.
L'étudiant avait répondu : On prend le baromètre en haut de l'immeuble, on lui attache une corde, on le fait glisser jusqu'au sol, ensuite on le remonte et on mesure la longueur de la corde. La longueur de la corde donne la hauteur de l'immeuble.
L'étudiant avait raison vu qu'il avait répondu juste et complètement à la question. D'un autre côté, je ne pouvais pas lui mettre ses points : dans ce cas, il aurait reçu son grade de physique alors qu'il ne m'avait pas montré de connaissances en physique. J'ai proposé de donner une autre chance à l'étudiant en lui donnant six minutes pour répondre à la question avec l'avertissement que pour la réponse il devait utiliser ses connaissances en physique. Après cinq minutes, il n'avait encore rien écrit. Je lui ai demandé s'il voulait abandonner mais il répondit qu'il avait beaucoup de réponses pour ce problème et qu'il cherchait la meilleure d'entre elles. Je me suis excusé de l'avoir interrompu et lui ai demandé de continuer. Dans la minute qui suivit, il se hâta pour me répondre :
— On place le baromètre à la hauteur du toit. On le laisse tomber en mesurant son temps de chute avec un chronomètre. Ensuite en utilisant la formule : x = \frac{g t^} , on trouve la hauteur de l'immeuble.
À ce moment, j'ai demandé à mon collègue s'il voulait abandonner. Il me répondit par l'affirmative et donna presque 20 à l'étudiant. En quittant son bureau, j'ai rappelé l'étudiant car il avait dit qu'il avait plusieurs solutions à ce problème.
— Hé bien, dit-il, il y a plusieurs façons de calculer la hauteur d'un immeuble avec un baromètre. Par exemple, on le place dehors lorsqu'il y a du soleil. On mesure la hauteur du baromètre, la longueur de son ombre et la longueur de l'ombre de l'immeuble. Ensuite, avec un simple calcul de proportion, on trouve la hauteur de l'immeuble.
— Bien, lui répondis-je, et les autres.
— Il y a une méthode assez basique que vous allez apprécier. On monte les étages avec un baromètre et en même temps on marque la longueur du baromètre sur le mur. En comptant le nombre de traits, on a la hauteur de l'immeuble en longueur de baromètre. C'est une méthode très directe. Bien sûr, si vous voulez une méthode plus sophistiquée, vous pouvez pendre le baromètre à une corde, le faire balancer comme un pendule et déterminer la valeur de g au niveau de la rue et au niveau du toit. À partir de la différence de g la hauteur de l'immeuble peut être calculée. De la même façon, on l'attache à une grande corde et en étant sur le toit, on le laisse descendre jusqu'à peu près le niveau de la rue. On le fait balancer comme un pendule et on calcule la hauteur de l'immeuble à partir de la période des oscillations. Finalement, il conclut :
— Il y a encore d'autres façons de résoudre ce problème. Probablement la meilleure est d'aller au sous-sol, frapper à la porte du concierge et lui dire : « J'ai pour vous un superbe baromètre si vous me dites quelle est la hauteur de l'immeuble. »
J'ai ensuite demandé à l'étudiant s'il connaissait la réponse que j'attendais. Il a admis que oui mais qu'il en avait marre de l'université et des professeurs qui essayaient de lui apprendre comment il devait penser. »
La réponse attendue étant de mesurer la pression atmosphérique au bas de l'immeuble et sur le toit puis de calculer sa hauteur à partir de la différence de ces deux mesures.
gwen En réponse à fwan6 Vermisseau
Bruce à fait une vidéo sur bohr^^
Cham En réponse à fwan6 Lombric
g012 Asticot
elfy Ver de vases
Ça veut bien dire qu'il y a plusieurs façons de faire non?! (sérieux, je me trompe peux etre, je ne suis pas terrible en anglais)
J'ai toujours trouvé ça dommage de blâmer la façon de raisonner si elle est différente de ce qu'on attend. Je suis d'accord de notifier au gamin que ce n'était pas cette façon qu'on attendait, mais tant que la logique n'est pas ébranlée, y'a rien de grave à mon sens.
Par exemple, j'ai souvent remarqué que les hommes et les femmes réfléchissaient différemment, pareil pour les gauchers et les droitiers, mais ça n'empêche en rien d'arriver au même résultat.
Peut importe la façon de penser/raisonner, l'important c'est de comprendre son propre cheminement à obtenir le résultat.
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67 x 23 =
T 67 | 23
T 33 | 46 +23 = 69
F 16 | 92
F o8 | 184
F o4 | 368
F o2 | 736
T o1 | 1472 + 69 = 1541 => 6 x 23 = 1541
Vérification :