Pascal Maitre : Kinshasa magique, entre artistes, chaos et traditions
Kinshasa, ville du chaos de 10 millions d'habitants, a donné à l'Afrique des artistes à l'imagination foisonnante. Ils puisent l'inspiration dans la vie quotidienne de la folle métropole et dans les traditions des etnhies venues grossir les quartiers populaires. Ici, Julie Djikey du collectif Kisalu Nkia Mbote, artiste performeuse et photographe, lors d'une performance dans les rues de Kinshasa contre la pollution, le réchauffement climatique et l'utilisation des produits cosmétiques. Elle a transformé son corps en "voiture humaine" en s'enduisant d'un mélange d'huile pour moteur et de cendres de pneus brûlés, avec des filtres à huile en guise de soutien-gorge.
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8 commentaires
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john5
eyhtern En réponse à john5
#OfferusMonIdole #MaréchalPétain #Jeeaaaaaaaaaaannne !!
Kunu En réponse à eyhtern Vermisseau
C'est les noires qui ne veulent plus qu'on utilise un mot d'origine colonialiste et ils ont bien raison.
Ce n'est donc pas une question de bien-pensance ou de politiquement correcte, c'est simplement du civisme.
eyhtern En réponse à Kunu
Sinon voici une note que je trouve intéressante issue du Trésor de la langue française informatisé : Rem. Nègre, employé en parlant des pers. a eu des connotations péj. et, à ce titre, s'est trouvé concurrencé par noir qui est moins marqué (voir Hugo, loc. cit.). Actuellement nègre semble en voie de perdre ce caractère péj., probablement en raison de la valorisation des cultures du monde noir (v. négritude). Et comme le mot soleil est un claquement de balles / et comme le mot nuit un taffetas qu'on déchire / le mot nègre / dru savez-vous / du tonnerre d'un été / que s'arrogent / des libertés incrédules (Césaire, Corps perdu ds Aimé Césaire, Paris, Seghers, 1979 [1949], p.138). Je ne voulais pas être le plus grand des nègres qui ait jamais vécu, pas plus Toussaint Louverture que Walter White. Parce que, tout au fond de moi, là où les Blancs ne peuvent pas regarder, ça n'avait plus de signification (Ch.Himes, S'il braille, lâche-le..., trad. de l'angl. par R. Vavasseur et M.Duhamel, Paris, Gallimard, 1972, p.235).
Cela dit je ne cherchais que la provocation avec mon petit message, et puis "art nègre" est un terme didactique (pas encore tout à fait) désuet qui désigne le plus souvent des pièces de collections d'art traditionnel (souvent du XIXe ou début XXe au plus tard) qui coûtent la peau du cul et ne servent qu'à flatter l'égo de collectionneurs ou galeristes, et de bien de spéculation. Donc mon emploi et quand même bien H.S. ^^
Puis j'oserais jamais faire une remarque raciste, chez nous l'animal dominant est un noir chauve !
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