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My dinner with André de Louis Malle 1981

C'est d'actualité, non ?

Envoyé par magnussoren le 4 septembre 2015 à 17h45

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5 commentaires

         

 

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Narf LoMBriK addict !

Mais pourquoi n'ai-je point de télévision ???
J'aurai pu voir ce film :-)
Il y a 9 ans
+ 3 -

magnussoren En réponse à Narf Ver (re-)cyclable

ah bé non....même si t'avais une TV, t'aurais pas vu ce film ;)
Il y a 9 ans
+ 0 -

Narf En réponse à magnussoren LoMBriK addict !

Ben pourquoi, il a bien dû passer une fois vers 2h00 du mat, non ?

Je cherche une date de passage ... mais je ne trouve pas.
Il y a 9 ans
+ 1 -

Zebulon Man Faye Gang Bang Addict

Très juste !
Il y a 9 ans
+ 0 -

john5

Je ne trouve pas ça tant visionnaire que simplement un indice que les fantasmes et les angoisses existentielles sont intemporelles. Être angoissé par l'avenir (ou du moins par une vision fantasmée et dystopique de celui-ci) est une préoccupation intemporelle, même si les questionnement métaphysiques sont plus souvent au centre des préoccupations des civilisations riches et décadentes, celles qui ont atteint leur apogée et n'ont plus rien à accomplir. Il en reste que l'histoire est faite de cycles, les choses vont et viennent, ce qui a été créé est détruit et reconstruit. Cette peur de la "zombification", de la dépersonnalisation, de l'asservissement par des forces occultes est assez compréhensible dans une société sans perspective mais surpeuplée, surtout lorsque les distances sociales mais aussi réelles augmentent et avec elles le sentiment de perdition, de détachement, le délitement du lien social. Cependant, cela ne reste des angoisses, justifiables par rien de vraiment concret. Objectivement, c'est une rhétorique à la fois pessimiste, complotiste et paranoïde qui se révèle sémantiquement absconse quand on l'analyse de près. Un exemple que je trouve assez typique, c'est la notion "d'esclave inconscient de l'être", qui laisse supposer qu'il existe un idéal de liberté à atteindre par une sorte d'acte de libération métaphysique (on notera la symbolique naturaliste : la forêt, la graine de pin, la poésie...). Or on peut considérer cela comme une forme de paradoxe : ne pas être conscient de ne pas être libre, en quelque sorte, c'est être libre... Il ne faut pas oublier que l'idée de liberté est une abstraction, une considération subjective qui dépend du libre arbitre et de la séparation artificielle entre déterminisme interne (à l'homme) et externe.
Enfin bref, avec ce genre de rhétorique, on peut facilement démarrer une secte...
Il y a 9 ans
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