Une conférence TED de la grimpeuse professionnelle Steph Davis. Steph Davis est une grimpeuse légendaire, qui pousse sans cesse les performances de l'escalade en générale, et de l'escalade féminine en particulier. Elle est aussi une des rares personnes au Monde (et la seule femme) a pratiqué l'escalade et à redescendre de la montagne en wingsuit. Ici, elle parle su sens de l(/s)a vie. Sous-titre disponible (en anglais).
Envoyé par Ced le 18 août 2015 à 11h53
yoyoyoyoyo Lombrik de Pandore
polomega En réponse à yoyoyoyoyo Vermisseau
C'est agaçant
yoyoyoyoyo En réponse à polomega Lombrik de Pandore
Guss En réponse à yoyoyoyoyo Corpoworm Interstellar
yoyoyoyoyo En réponse à Guss Lombrik de Pandore
_pepe_
Heu... Je ne vois pas comment elle pourrait faire de l'escalade masculine. Ni l'intérêt de donner ce genre de précision sexiste.
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
Donner voix à ce sexisme, c'est donner le bâton pour se faire battre, ou donner du bâton pour assurer sa domination, selon le cas de figure. Ça reste critiquable quoi qu'il en soit.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Et puisqu'il faut apparemment une explication de texte pour les commentaires déplacés...
Les techniques de grimpe chez un homme et une femme sont assez différentes, notamment à cause du développement musculaire ou de la souplesse de certains mouvements. Les muscles ne travaillent pas du tout de la même façon, c'est comme ça, c'est biologique. De ce fait, les voies ne sont pas les mêmes et l'engagement dans des voies ne peut assurément être le même. Enfin, les 'performances' (c'est à dire la difficulté des voies) ne sont pas les mêmes non plus : il y a peu de grimpeuses professionnelles et il y a par exemple très peu de grimpeuses évoluant dans du 8C alors que c'est plus répandu chez les hommes.
Enfin, je t'engage à regarder le palmarès de cette dame qui est particulièrement extraordinaire. Même si très peu médiatisée, elle est au top de l'escalade féminine.
_pepe_ En réponse à Ced
Les caractéristiques physiques varient selon les individus, et pas uniquement selon leur sexe. Pour ne parler que de la souplesse et du développement musculaire, ils peuvent être extrêmement différents entre deux personnes, même de même sexe, au point que des femmes peuvent surpasser la moyenne des hommes dans des activités dites "masculines", et que des hommes peuvent surpasser la moyenne des femmes dans des activités dites "féminines".
Les différences biologiques expliquent certaines facilités à atteindre de bonnes performances, mais bien souvent il ne s'agit que de tendances, qui n'excusent pas qu'on puisse ne réserver certaines épreuves sportives qu'à des hommes ou qu'à des femmes.
Faire de l'escalade "féminine" pour en exclure les hommes, c'est comme si on faisait de la course à pied "blanche" pour en exclure les coureurs noirs. Dans le second cas, on hurlerait au racisme, tandis qu'on s'évertue hypocritement à donner une image positive à la première, laquelle n'en reste pas moins une discrimination sexiste.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Il y a bien des différences biologiques, dues à la morphologie du corps humain. Par exemple, des mouvements de 'coller' sur la paroi sont extrêmement durs à réaliser pour beaucoup de femmes, simplement parce qu'elles ont... de la poitrine! Pareil pour des mouvements de gainage, ou même certains mouvements dans les dévers, où tu peux placer tes pieds d'une certaine façon quand tu es un homme et de plusieurs façons quand tu es une femme, simplement parce que tu as des testicouilles qui t'empêchent de faire autrement...
Pour ma part, je n'ai nullement envie de hiérarchiser l'escalade féminine par rapport à la masculine, ni même les femmes par rapport aux hommes. Cette femme reste un très grand exemple de vie pour moi tout comme une référence en escalade. Et je n'aurais jamais son 'palmarès', si tant est qu'il faille en avoir un, et c'est tant mieux ainsi. Je prendrai par contre toujours autant de plaisir à l'écouter, la voir évoluer sur les parois et discuter des passages impossibles aux hommes d'une certaine façon, impossibles aux femmes d'une autre. Y compris avec elle. Et je prendrais toujours plaisir à la voir repousser les performances des hommes et des femmes en escalade, parce que c'est bien de cela dont il s'agit aussi. Si tu es curieux, tu peux regarder ici: https://en.wiki...iki/Steph_Davis
'fin bon! Pense ce que tu veux et continue à t'enfoncer. Tes commentaires me font penser à ceux des tocards qui commencent par 'je suis pas raciste, mais...'. C'est tout juste digne du gros Bob, au bistrot du coin, qui se sent intelligent à tout théoriser après cinq pastis et trois picons...
_pepe_ En réponse à Ced
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
Le dimorphisme sexuel est fort présent chez l'être humain. En l'occurence, en moyenne, la force physique chez les femmes représente 60% de celle des hommes dans le haut du corps, et 75% dans le bas du corps. Alors bien que cet écart se réduise quelque peu chez les athlètes et que toutes les différence physiques sexuelles (allant de la taille au volume des poumons) suivent une loi normale dont les queues peuvent se superposer, les meilleures performances féminines n'égalent pas les meilleures performances masculines dans les milieux athlétiques. Or il se trouve que dans les compétitions sportives, ce que l'on cherche, ce sont justement les meilleures performances. C'est pourquoi on fait la distinction entre escalade masculine et féminine parce que les aptitudes innées des deux sexes sont différentes et qu'il serait injuste de juger les performances des femmes relativement à celles des hommes comme si les deux partaient sur un pied d'égalité en matière de performance physique.
Donc non, faire la distinction sexuée entre escalade féminine et masculine n'est pas sexiste. Rien ne t'empêche de faire de l'escalade avec qui tu veux, où tu veux. C'est juste que si tu veux évaluer tes performances ou faire des compétitions, tu le feras en te mesurant avec tes congénères.
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
Et la question est bien d'empêcher de faire de l'escalade avec qui l'on veut, en restreignant la participation à certaines épreuves à une catégorie d'athlètes définie par leur sexe, sous des prétextes douteux de différences physiologiques. Parce que là, on ne parle pas de catégories destinées à limiter les blessures des participants dans un sport de contact, ni de qualifications progressives visant à n'opposer que des personnes de niveaux à peu près similaires.
On ne fait pas moins preuve de sexisme quand on empêche une femme d'accéder à un poste dans une entreprise en arguant que son cerveau est organisé différemment de celui d'un homme (même si la réalité de ce sexisme-là n'est pas encore admise par tous).
Le sport reste un milieu excessivement sexiste, et cela se reflète dans la façon de l'organiser et d'en parler. C'était la signification de ma remarque.
Le sexisme existe par la discrimination et l'exclusion qu'elle entraîne. Le fait que cette discrimination soit "péjorative" ou non n'est que l'expression d'un jugement de valeur propre à un point de vue. Or, on se doute que cette discrimination sera toujours positive ou neutre du point de vue de ceux qui en profitent. D'ailleurs, certains martèlent qu'ils font de la "discrimination positive" pour éloigner l'idée de tout jugement de valeur négatif, alors que le sexisme dont ils font preuve reste bien réel. En particulier, en faisant du sexisme au bénéfice des femmes, on n'annule pas celui fait au bénéfice des hommes, mais on en rajoute à leur détriment au niveau individuel.
Alors, en m'accusant de ne pas savoir ce qu'est le sexisme et de tenter de le redéfinir, tu suggères probablement que tu es juste un sexiste qui s'ignore (du genre "je ne peux pas être sexiste" parce que "le sexisme c'est mal", donc "la définition du sexisme, c'est forcément autre chose").
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
Et c'est là que tu t'es perdu. La vidéo est à propos d'une championne parmi les championnes. La qualification "d'escalade féminine" par Ced est donc tout à fait justifiée.
Ça n'a absolument rien à voir avec la discrimination en entreprise. En entreprise, il n'y a aucune raison qu'une femme soit moins performante qu'un homme juste en raison de son sexe. Dans le sport, les différences physiologiques n'ont en revanche rien de douteuses mais sont tout à fait concrètes. Ce ne sont pas des élucubrations du Grand Complot Patriarcal du Milieu du Sport. Personne, n'interdit aux femmes d'escalader quoi que ce soit où que ce soit. Comme l'a dit Ced, tu n'y connais rien. Certes, certaines épreuves sont peu fréquentées par les femmes. Peu ne veut pas dire pas du tout. Et si elles sont peu, c'est parce que ces épreuves sont tout à fait inadaptées. Concernant les compétitions, j'attends de pied ferme les compétitions mixtes suivies des plaintes relative au fait que les femmes sont privées de podium à cause du sexisme.
Concernant le sexisme, je maintient. Distinguer n'est pas hiérarchiser. Sinon quoi ? La nature est sexiste parce qu'il existe le dimorphisme ?
Alors si dire que messieurs sont plus lourds et plus grands que mesdames, plus velus, moins résilients, etc est sexiste, alors je suis sexiste.
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
Le fait qu'on parle d'escalade est seulement justifiée par le fait qu'on qualifie ces épreuves ainsi, mais ça n'empêche pas que c'est le sexisme qui est à l'origine de leur existence.
Ton discours me fait bizarrement penser à celui qu'on pouvait lire à l'époque où il était question de rendre les écoles mixtes. Avoir des écoles de garçons et des écoles de filles, c'était déjà une situation d'égalité républicaine, puisque les garçons allaient à l'école, et les filles aussi. Et puis on voyait mal pourquoi on allait mélanger les deux, tellement les différences entre les deux sexes étaient évidentes. Alors les hommes les meilleurs sortaient de Polytechnique, et les femmes les meilleures sortaient de Polytechnique féminine (pour servir de bonniches aux premiers), et on ne voyait rien de mal dans tout cela.
Concernant les podiums, il faut aussi arrêter de déconner. Ça fait déjà un petit moment qu'il n'y a que des noirs sur la plus haute marche dans les courses de 100 m aux championnats d'athlétisme, et je n'ai jamais entendu dire que c'était la faute du racisme. Ne pas faire de différence entre les blancs et les noirs, ça tient du même principe de ne pas faire de différence entre les femmes et les hommes, malgré les écarts de performances et leurs causes. Quand on exclut la discrimination, on s'aperçoit que c'est un être humain qui gagne, et c'est là l'essentiel.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Si tu as envie, tu peux faire la mesure à elle : que tu t'appelles pépé ou pépette, tu seras toujours derrière. Par contre, tu peux grimper avec elle, que tu sois pépé ou pépette, et tu auras une leçon de vie dans la gueule en prime en plus de rencontrer une très belle personne.
'Et la question est bien d'empêcher de faire de l'escalade avec qui l'on veut, en restreignant la participation à certaines épreuves à une catégorie d'athlètes définie par leur sexe, sous des prétextes douteux de différences physiologiques.'
Merci de ne pas avoir regardé la vidéo... Elle parle de ce que veut dire aller au delà de la vie, de l'inexorable et du sens de chacun. Toi, tu tournes autours d'une phrase qui semble maladroite à tes yeux parce que tu es persuadé que ta philosophie (de comptoir) est la seule qui soit bonne simplement parce qu'il y a écrit femme dans une phrase.
A l'avenir, réfléchis avant d'écrire...
(et évite de mettre des mots antagonistes en nom et épithète, ça fait BHL ou Eric Zelourd!)
_pepe_ En réponse à Ced
En fait, ta vidéo, tu vois bien qu'on s'en tape.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Tell Vermisseau