L'application des directives économiques européennes

Envoyé par Sylfaen le 14 juillet 2015 à 15h33

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_pepe_

Avoir une même monnaie, c'est partager le même destin économique et social. Or, la Grèce ayant une économie faible et l'Allemagne une économie forte, les deux pays nécessiteraient des ajustements monétaires différents. Mais comme c'est principalement l'Allemagne qui mène l'Euro et qu'elle refuse de payer pour ces ajustements, on impose à la population grecque (qui à son niveau aurait pu se suffire à elle-même) d'évoluer afin de tenter de mener le même train de vie que les Allemands. À défaut de pouvoir jamais y parvenir, elle en paye toujours le prix. Ce faisant, au lieu de dépenser normalement et d'investir utilement dans son avenir, elle utilise ses maigres richesses pour rembourser son sur-endettement croissant, ce qui a pour conséquence de freiner son économie. Ce n'est plus un cercle vicieux, c'est une spirale infernale. Merci l'Euro, merci l'UE, merci les banquiers !

Et la Grèce n'est pas le seul pays de l'UE à être concerné.
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U.Bot En réponse à _pepe_ Lombric Shaolin

J'aimerai tellement pouvoir considérer le monde en petits morceaux noirs et blancs. Tout serait si simple, et j'aurais le contentement de savoir qui sont les gentils et qui sont les méchants, même sur des sujets auxquels je ne comprends rien.
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_pepe_ En réponse à U.Bot

Gare ! Les choses n'arriveront à te paraître simples que le jour où on aura réussi à te cacher toute la vérité.
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Mouke En réponse à _pepe_ Lombrik Mythik

Ah ce bon vieux discours du "C'est la faute aux Allemands".
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_pepe_ En réponse à Mouke

Il suffirait de lire plus attentivement pour constater que ce n'est pas ce qui est écrit.

C'est la façon dont l'UE et la zone Euro ont été conçues qui pose problème. Si l'Allemagne est privilégiée, c'est parce que la monnaie commune "colle" à ses besoins, ainsi qu'en a décidé une minorité qui détient le pouvoir. D'ailleurs, cela ne signifie pas pour autant que la population allemande en ait vraiment profité. Dans leur grande majorité, les Allemands n'ont jamais souhaité cette situation, et aujourd'hui il est tout à fait justifié qu'ils n'acceptent pas de payer les conséquences de ces aberrations.

Ce sont les différences profondes comme celles qui existent entre les Grecs et les Allemands qui sont la raison de l'échec de ces constructions technocratiques. Or, les premières sont parfaitement naturelles et connues de longue date, alors que les secondes sont le résultat de décisions au mieux inconsidérées, au pire intéressées. Il serait donc parfaitement stupide d'opposer les Allemands et les Grecs, alors qu'il conviendrait plutôt d'opposer ceux qui subissent les décisions et ceux qui les ont prises ou qui en profitent de façon éhontée.
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