je l'ai testé pour vous. Et franchement, le TGV est loin, trés loin, derriére ( propreté, confort, service des hôtesses et courtoisie du contrôleur)....je doute qu'il le rattrape un jour.
Bah déjà, chez nous, les mecs sont pas un par voiture mais deux par ville. Ensuite, ils ne disposent pas de 7 minutes mais de ce qui leur semble convenable, c'est-à-dire 37 secondes. Enfin, sur les deux gars, l'un est en maladie pour dépression (faut le comprendre, nettoyer plus de deux wagons par jours est moralement éreintant), le second est en grève pour soutenir son collègue "malade" et lutter contre les intolérables conditions de travail, et le troisième a raté sa correspondance à cause de problèmes sur la voie (quelqu'un avait jeté un sac poubelle plein, portant l'indiscernable inscription SNC-...) et n'arrivera probablement que demain, si son premier train est à l'heure. On ne mentionnera pas le quatrième larron puisque, comme il a été précisé plus haut, ils ne sont que deux, et en plus, il est en congé parental.
... Tandis qu'au pays du soleil levant, ils ont une armée de vieux larbins (dans la vidéo, ils parlent d'un âge moyen de 52 ans) prêts à faire hara-kiri s'ils finissent le travail avec une seconde retard. Mais ce n'est pas très surprenant si on se rappelle qu'ils ont une économie principalement de services, des inégalités sociales et une pauvreté relative supérieure à la moyenne de l'OCDE, une pyramide des âges évasée vers le haut, et une mentalité qui a beaucoup gardé de ce qu'elle était à l'ère féodale.
Alors je pense qu'en France, malgré nos problèmes qu'on se plaît à dénoncer (avec force exagération), on ferait mieux de ne pas suivre de trop près le modèle qui autorise cette "perfection nippone". Par exemple, au train où ça va, je doute que dans quelques années tu sois encore partant pour bosser à 67 ans dans les équipes de nettoyage des TGV pour assurer ta subsistance.
Ah mais je suis totalement d'accord avec toi, d'ailleurs, si mon post dénonce quelque chose, c'est bien cette "force exagération" dont tu parles, qui confine à l'absurde (comme mon post) et avec laquelle on s'empresse souvent de se tirer une balle dans le pied au lieu d'appuyer le positif :).
C'est sûr. Depuis que la SNCF privilégie la rentabilité au service, et que ses trains sont essentiellement fréquentés par une population de gorets mal éduqués, on a peu d'espoir de retrouver l'ambiance luxueuse et aseptisée des 1ères classes CIWL que j'ai connue il y a 40 ans, par exemple.
la SNCF privilégie les parachutes dorés et les retraites de ses hauts-dirigeants ainsi que l'entretien des syndicats qui ne représentent que leurs gueules,comme beaucoup d'autres entreprises possédées en partie ou en totalité par l'Etat.
En fait la propreté des TGV est très probablement externalisé a une entreprise privée...
Le parachute doré ne devrait pas exister dans une entreprise publique (c'est mon avis) (vu le faible risque de licenciement et la spécialisation de la fonction)
Et la sncf ne donne pas un sous à ses syndicats, comme dans toutes entreprise normale...
Une entreprise publique ne se doit pas faire des bénéfices, ce n'est pas son but. (son objectif est de fournir un service qui n'existe pas et dont les usagers ont besoin)
Ceci dit, de mémoire, ce n'est que très recement que "l'entreprise" a fait des bénéfices. Toujours de mémoire la R&D du TGV a couté une blinde (du genre charge non amortie en 15 ans...) et il y a eu une histoire d'eurotunnel qui a couté un peu....
La politique de cette entreprise a été de "sur-securiser" le moyen de transport et ses employés (très faible fréquence d'accident en France) en ayant des services internes énormes, alors que maintenant l'objectif est la rentabilité (disparition de poste et externalisation des services (une partie des wagons n'appartiennent plus a la SNCF)).
Et donc pour te répondre, les bénéfices d'une entreprise publique retournent dans les caisses de l’État.
Et je ne vois pas le rapport entre A saal (belle arnaqueuse... ou voleuse) et la qualité d'organisation des chemins de fer japonais...
LikeAMonster Lombric Shaolin
turlututuchapopointu Jeune lombric
sandrine65100
Jampol3 En réponse à sandrine65100
_pepe_ En réponse à Jampol3
Alors je pense qu'en France, malgré nos problèmes qu'on se plaît à dénoncer (avec force exagération), on ferait mieux de ne pas suivre de trop près le modèle qui autorise cette "perfection nippone". Par exemple, au train où ça va, je doute que dans quelques années tu sois encore partant pour bosser à 67 ans dans les équipes de nettoyage des TGV pour assurer ta subsistance.
Jampol3 En réponse à _pepe_
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sandrine65100 En réponse à _pepe_
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gwen En réponse à sandrine65100 Vermisseau
Le parachute doré ne devrait pas exister dans une entreprise publique (c'est mon avis) (vu le faible risque de licenciement et la spécialisation de la fonction)
Et la sncf ne donne pas un sous à ses syndicats, comme dans toutes entreprise normale...
sandrine65100 En réponse à gwen
gwen En réponse à sandrine65100 Vermisseau
Ceci dit, de mémoire, ce n'est que très recement que "l'entreprise" a fait des bénéfices. Toujours de mémoire la R&D du TGV a couté une blinde (du genre charge non amortie en 15 ans...) et il y a eu une histoire d'eurotunnel qui a couté un peu....
La politique de cette entreprise a été de "sur-securiser" le moyen de transport et ses employés (très faible fréquence d'accident en France) en ayant des services internes énormes, alors que maintenant l'objectif est la rentabilité (disparition de poste et externalisation des services (une partie des wagons n'appartiennent plus a la SNCF)).
Et donc pour te répondre, les bénéfices d'une entreprise publique retournent dans les caisses de l’État.
Et je ne vois pas le rapport entre A saal (belle arnaqueuse... ou voleuse) et la qualité d'organisation des chemins de fer japonais...
morsual Asticot
nevaram Jeune asticot