L'anthropocène ?



Dominique Bourg, Professeur à la Faculté des géosciences de l'Université de Lausanne nous explique ce qu'est l'anthropocène.

Envoyé par Green_Mop le 12 mai 2015 à 22h07

+ 2 -

Pleonasme Lombric ver de terre

Merci grâce à l’anthropocène j'ai découvert Pléistocène.
+ 1 -

Green_Mop En réponse à Pleonasme Vermisseau

Merci Pléonasme !
J'espère que la vidéo t'a plu !
+ 10 -

BarneyGumbles Lombric Shaolin

C'est triste, mais peut être bien que l'homme a simplement atteint la limite de sa survie sur terre. Toutes les espèces apparaissent, prolifèrent grâce à certains avantages évolutifs puis disparaissent à causes de d'autres désavantages. Dans notre cas, on est trop curieux, aventureux et un peu cons sur les bords aussi.
+ 5 -

Green_Mop En réponse à BarneyGumbles Vermisseau

Je trouve la vidéo intéressante car justement nous fonçons dans le mur... mais il y a des possibilités pour foncer moins vite !
+ 9 -

giov En réponse à Green_Mop Vermisseau

c'est clair et il y a des possibilités pour rattraper nos conneries aussi .....mais trop peu connu et ça ne rapporte pas de fric donc on continue à foncer dans le mur :/
+ 0 -

Green_Mop En réponse à giov Vermisseau

tu as parfaitement raison... Consommer moins ça ne rapporte pas d'argent...
+ 1 -

Pleonasme En réponse à BarneyGumbles Lombric ver de terre

"Dans notre cas, on est trop curieux, aventureux et un peu cons sur les bords aussi."


J'ai pensé direct à
Image de Pleonasme
+ 0 -

Green_Mop En réponse à Pleonasme Vermisseau

Pourtant tu pourrais être perdu sur une île avec des ours polaires... mais également une fumée mangeuse d'homme... et des personnages qui ressuscitent tout le temps...
+ 0 -

TheMetroidPrime En réponse à BarneyGumbles Verxit

Je trouve ce raisonnement relevant de la paresse intellectuelle, à l'heure même où l'intellect est bien la seule chose capable de nous sauver de nous-même.
On s'est déjà sauvé de merdiers pires que celui qu'on est en train de créé. Et ces derniers n'étaient pas sous notre contrôle. Il fut un temps où toute l'espèce reposait sur quelques milliers d'individus à walpé au milieux d'une nature qui ne cherchait qu'à les bouffer/infecter/sucer/parasiter/etc, et pourtant on est là.

Dans le cas du merdier qu'on provoque, certes, y'a du taf, mais jouer les Cassandre au vu du caractère exponentiel du développement de la recherche, c'est idiot.

Le postulat des disparitions d'espèces est invalide. Si nous sommes là, c'est parce certaines espèces n'ont précisément pas disparu, même si on ne les trouve plus telles qu'on les voit en tant que fossiles.
Ces espèces ont évolué. Les dinosaures n'ont pas disparu, ils ont changé, et ils vous chient à la gueule dans les grandes villes pendant que vous cramez la sépulture de leurs ancêtres dans vos bagnoles.

Alors "on va tous crever", non.
"On va tous changer", sans doute.
+ 1 -

Thywaz En réponse à TheMetroidPrime Lombric

Faut avoir foi en notre capacité d'adaptation et au caractère exponentiel de la recherche, nous on prendra pas trop cher, par contre la nature....
+ 2 -

Szunyoghy En réponse à TheMetroidPrime Vermisseau

Si, on va tous crever. Je ne sais pas pourquoi j'existe, je ne sais rien sur l'univers qui m'entoure, mais je suis sûr d'une chose: On va tous crever. La bonne nouvelle, c'est qu'en général on aura tellement mal en crevant, qu'on sera content que ça s'arrête. Bonne journée.
+ 1 -

Green_Mop En réponse à Szunyoghy Vermisseau

C'est pas une histoire de "tous creuver", c'est plutot un message sur notre train de vie...
Une personne qui à 4 Ferrari et voyage à travers le monde pour fair edu shopping devra diminuer... devra changer...
+ 2 -

BarneyGumbles En réponse à TheMetroidPrime Lombric Shaolin

Mouai j'y crois pas trop, sur ce coup là on a trop merdé. On est allé trop loin. Ce qui nous a sauvé jusqu'à maintenant c'est à dire notre cerveau est la cause même de notre perte, on ne peut pas évoluer en quelques dizaines d'années ou en quelques siècles, c'est trop tard. Bien sûr on va probablement trouver des solutions techniques pour limiter quelque peu notre impact mais à long terme on sera toute de même la principale cause de notre perte. A part retourner radicalement à la nature (ce qui est inimaginable) il est juste impossible d'arrêter la machine.
Rien qu'au niveau des gouvernements mondiaux, ils ont du mal et se mettre d'accord sur des principes à minima alors qu'ils sont sensés être conseillés par des experts et de facon global de niveau intellectuel supérieur à la moyenne alors je n'imagine même pas au niveau de chaque humain sur terre ce que celà peut donner, les gens vont continuer à s'en foutre royalement jusqu'au dernier arbre debout.
+ 1 -

samkook En réponse à TheMetroidPrime Jeune lombric

Non, le raisonnement intellectuellement paresseux, en réalité, c'est celui que tu fais, c'est-à-dire miser en aveugle sur les capacités intellectuelles de l'être humain, via le développement de la recherche.
Ça revient à croire en Dieu, avec Darwin à la place.
La réalité est que la Terre est un système, avec un certain nombre de variables : le maintien de ces variables dans telles fourchettes de valeurs détermine tel équilibre. Quand ces valeurs sont franchies, l'équilibre est perdu.
Bien sûr que la Terre retrouvera un autre équilibre, à terme : mais les phénomènes qui entrent en jeu dans la transition sont sans commune mesure avec ce que tu peux observer lors de l'équilibre, et le nouvel équilibre qui met quelques milliers d'années à s'installer ne sera pas forcément viable pour l'être humain, s'il est toujours là.
Ce que la recherche apporte, c'est la compréhension du phénomène. Et comprendre un phénomène, c'est parfois aussi comprendre qu'il nous dépasse.
Rien que si on passait aujourd'hui en mode Gaïa à l'échelle du monde, ça empêcherait pas un gros merdier dans le siècle qui vient.
+ 0 -

TheMetroidPrime En réponse à samkook Verxit

Je ne met pas Darwin à la place de Dieu. Je ne mise pas à l'aveugle dans la recherche. Je travaille dedans, et c'est assez simple d'extrapoler l'état de la recherche à court et moyen terme, tout en considérant tout ce qui est déjà sur la table en ce moment. Je pense sincèrement qu'il est plus difficile intellectuellement de faire le point là dessus plutôt que de dire "c'est trop dur, on est foutus".

Alors certes, du point de vue du profane, on est dans la merde de manière irrévocable parce que les médias préfèrent faire du sensationnalisme plutôt que de mettre en valeur les tétrachiées de solutions potentielles qui n'attendent que des fonds. Et au final les gens comme toi et Barney préfèrent baisser les bras d'emblée et précipiter le merdier en étant persuadés qu'il est inévitable.

La réalité que tu décris, elle est connue. On connait les variables. Et elle ne contredit en rien mon développement. Justement, je parle de la capacité de la recherche de maitriser ces variables et les maintenir dans la fourchette adéquate de valeur.
Je dirais même que celui qui déifie ici, c'est toi. La Terre n'a pas une déesse aux voies impénétrables, c'est un système physique naturel et donc descriptible.
Alors certes, c'est pas facile à décrire, mais dire "de toute manière on y arrivera pas parce que selon moi c'est vraiment trop difficile", non, c'est un argumentum ad ignorantiam, et ça, c'est de la paresse intellectuelle.

Alors certes il y a déjà des dégâts, il y en aura encore, mais il y a une large marge entre une dégradation partielle de l'environnement et l'Apocalypse pour l'humanité et la nature. Les variables ne sont pas discrètes, tout comme les changements qui se produiront, ou pas.
Et en regards des problèmes mis en lumière par la vidéo (les 9 limites), il y a des solutions.
La concentration en CO² dépend des énergies utilisées, or il existe des alternatives aux énergies carbonées.
Le maintient de la biodiversité dépend purement de la volonté politique. Et même dans le cas où certaines espèces disparaitraient, rien n'indique que l'on ne puisse pas les faire réapparaitre selon les progrès de la biologie.
La consommation d'azote et phosphore dépend des techniques d'argiculture. Il n'y a pas un jour qui passe sans qu'on ne parle d'agriculture alternative.
Les émissions d'aérosols sont déjà illégales au niveau mondial.
La couche d'ozone est déjà en rémission.
L'acidification des océans est liée à la concentration en CO² et donc encore une fois aux énergies utilisées.
L'eau potable est également liée aux énergies utilisées. Des sources d'énergie propres pourraient désaliniser de l'eau de mer et apporter plus d'eau potable.
Reste le problème du largage de déchets qui dépend d'un patchwork de facteurs.
+ 5 -

samkook En réponse à TheMetroidPrime Jeune lombric

Je laisserai de côté l'argument ad hominem ("tu es un profane imbibé du dogme médiatique") pour te répondre sur l'argumentation.

Il est normal que travaillant dans la recherche, tu crois en sa puissance, et elle est réelle, ce n'est pas ce que je dis.
Il y a évidemment plein de choses possible et à faire, et à mon échelle citoyenne, je m'efforce autant que je peux de les faire, en mon âme et conscience et sans rien demander à personne.

Ce que je dis, c'est que la stabilité d'un système aussi vaste et complexe qu'une planète n'est pas quelque chose que nous pouvons sérieusement penser contrôler - ni même décrire. C'est la troisième illusion de la raison pure, pour Kant.
Nous ne pouvons pas faire d'une planète une machine, et concevoir la planète comme une machine, façon transhumaniste, c'est une idéologie pernicieuse.
Il ne s'agit pas d'apocalypse, et le monsieur de la video ne parle pas de ça.
C'est le même problème qu'avec le nucléaire.
On contrôle une centrale, jusqu'au moment où elle pète. Et on ne sait pas pourquoi elle pète, et si on le sait, au moment où ça y va, on ne peut rien faire à part se barrer en courant.
On sait faire une bombe atomique, provoquer une explosion nucléaire, mais on ne sait pas pourquoi, à partir d'un certain moment de telle réaction, le système part en explosion.

On ne sait pas quand et comment le système Terre va partir en vrille. Ça peut rester comme ça trois siècles, et tout ce qu'on fera pour ralentir le processus, le calmer, ce sera bien.
Mais on sait qu'on a déclenché, en entrant dans l'ère industrielle, un processus qui touche à des variables fondamentales de ce système, et à partir de là, on ne peut pas ignorer qu'on joue un peu à l'apprenti-sorcier. Et on sait aussi que si le système Terre part en vrille, ce qu'il ne va pas faire en un jour, c'est quelque chose qui nous tuera tous, parce que famine et cyclones. Les fourmis ont plus de chance que nous de s'en tirer.

On peut parler de la consommation des ressources, de l'économie industrielle, des énergies fossiles, etc.
On peut parler apocalypse, et tout.

Mais la réalité, c'est aussi simplement que la Beauce, les terres d'Ile de France, qui ont été pendant des siècles et des siècles, les terres les plus riches et fertiles d'Europe, sont des terres mortes. Ce qui veut dire qu'on cultive aujourd'hui sur un substrat terreux qu'on gère à coup de K et de N - mais ce qui nous manque, ce sont les sels minéraux. Une salade de supermarché, c'est de la cellulose, il n'y a pas dedans les éléments dont notre corps a besoin. Nos légumes sont de la flotte, nos légumes ne contiennent plus la diversité des éléments dont notre corps a besoin à différents niveaux cellulaires. Et ces sels minéraux, on ne peut pas les injecter : ils se reconstituent, ils enrichissent la terre par tout un cycle complexe que nous devinons plus que nous le connaissons.
Alors évidemment, il y a toutes les recherches de la permaculture, qui sont capitales dans ce domaine. Mais on sait du coup que pour reconstituer une terre, ça prend x années, que pour la purger de tout un tas de merde, ça prend aussi x années, et qu'il faut que tout le monde le fasse en même temps, parce que sinon les merdes du voisin viennent polluer ton équilibre. C'est la galère des cultivateurs en bio, par exemple.
Sans parler de la question des rendements, de l'élevage, etc.

Donc baisser les bras, non. Entrer dans un grosse dépression je m'en foutiste, non.
Sérier les problèmes et s'atteler à des résolutions, oui.
Mais reconnaître une grosse merde quand on est dedans, oui aussi.
Parce que Dédé dans son 4x4, à un moment, il va falloir lui expliquer autrement qu'avec des flyers que ça va plus être possible, en fait.
+ 0 -

TheMetroidPrime En réponse à samkook Verxit

Je vois.
Nos opinions divergent donc en fait plus philosophiquement qu'autre chose.
Je ne suis pas du tout d'accord avec Kant, encore moins avec ses Critiques. Mais je suis sans doute biaisé, mon statut de physicien (bon pas encore tout à fait mais presque) me pousse à avoir foi dans la recherche, la raison et le génie humain alors que Kant se penche sur ses limites.
Je pense que Kant était pertinent pour son époque, mais plus maintenant, surtout depuis l'avènement de l'informatique. Je ne pense pas que le système Terre soit complexe au point de devenir essentiellement abstrait et ce faisant indescriptible et contrôlable. C'est très complexe, certes, mais pas incompréhensible. Comme pour le nucléaire. On sait tout décrire. On sait bien pourquoi, et comment ça explose, ou pas. Alors certes, après, hors des modèles théoriques, il y a les difficultés pratiques (nombre d'équations, erreur absolue et relative, etc), c'est pourquoi la physique statistique existe, et est en plein boom depuis 2-3 décennies.

Après, je suppose qu'on ne pourra tomber tout à fait d'accord, mais soit :)

Pour l'ad hominem, je ne te visais pas toi directement, mais plutôt l'homme de la rue en général.
+ 0 -

vivouille En réponse à TheMetroidPrime Dresseur de lombriks

Dans un message précédent de la discussion tu dis :
"Des sources d'énergie propres pourraient désaliniser de l'eau de mer et apporter plus d'eau potable."

Pour information la dessalinisation par osmose inverse, utilisant des membranes filtrantes exige que l'eau en entrée du système soit mise à une pression de 50 bars. Soit une débauche d'énergie hautement inéquitable. (à part les émirats...)
Pour te donner une idée la pression augmente d'1 bar tous les 10m, donc il faut une colonne d'eau de 500m. Aujourd'hui c'est pas faisable en projection douce : https://en.wiki...es_in_the_world
+ -1 -

TheMetroidPrime En réponse à vivouille Verxit

Merci mais je ne suis pas teubé à ce point.
Quand je parle d'énergie propre, ça comprend les énormes potentiels que montrent la fusion ou les réacteurs à sels. En l'occurence, ils pourraient délivrer bien assez d'énergie pour rendre peu onéreuse la production d'eau douce par désalinisation.
+ 2 -

vivouille En réponse à TheMetroidPrime Dresseur de lombriks

D'une, personne n'a insinué que tu étais "teubé", mon aide dans ce domaine semble superflue.

D'autre part, concernant la fusion le projet le plus avancé n'est qu'un projet de recherche : ITER, date de livraison estimée 2020. La faisabilité n'est pas prouvée. Par ailleurs cela ne veut sans doute rien dire, mais les EU sont en voie de retrait :
http://www.aip....opriations-bill

Pour les réacteurs nucléaires à sels fondus (RSF), je te rappelle qu'il faut tout de même un combustible : uranium ou plutonium pour initier la réaction ce qui n'est absolument pas une énergie propre. Quand à l'hypothèse du thorium qui bien qu'abondant n'est pas plus propre, est à l'étude en chine et pas en europe : http://www.tele...th-thorium.html

Tes évidences sont en réalité des hypothèses, cela sans doute fait de toi un optimiste. Ce qui n'est pas mauvais intrinsèquement. Je te pris d'excuser mon réalisme.
+ -1 -

TheMetroidPrime En réponse à vivouille Verxit

Quand j'insinue que tu me considère comme un teubé, c'est pour pointer le fait que tu me présente des faits triviaux comme si je les ignorais, ce que tu fais encore dans ton nouveau commentaire, btw.

Je sais qu'ITER est lent et onéreux. J'y suis déjà allé. Cependant, le prix d'ITER est dérisoire en comparaison avec l'enjeu. Les EU ne veulent pas s'en retirer. Un pâté de congressmen républicains débiles le veulent, et ma main à couper que ça a un certain lien avec du lobbying du secteur énergétique américain.

Concernant les RSF, je maintiens, c'est bel et bien une énergie propre. Non seulement ils sont adaptables pour consommer les déchets produits par les centrales actuelles, mais en plus ils ne produisent eux-même qu'une quantité de déchet de l'ordre du millième des quantités produites par les centrales actuelles.
Donc au final, la production de déchets hautement radioactifs à long terme est négative pour les RSF, en faisant non seulement une quasi-énergie propre, mais nettoyante à court terme.
+ 10 -

nematoad Jeune lombric

Pour les neuf limites dont il parle :
Image de nematoad
+ 4 -

foxtrot51 Lombric

Et les lumières allumées pour rien dans le fond ! fais ce que je dis pas ce que je fait !
+ 4 -

Zlork Vermisseau

Soulagé, à aucun moment, il n'a évoqué le risque de ne plus accéder au site lelombrik.net
+ 0 -

Tube S'asticot chiotte

YOLO
+ 0 -

Green_Mop Vermisseau

C'est parfait ton commentaire... C'est Dédé dans son 4x4 qui va devoir faire des efforts...
Pour tout ceux qui essaye c'est déja cool !
+ 1 -

maht Vermisseau

Attention : l'anthropocène est loin de faire l'unanimité dans la communauté scientifique.
Un chouette article d'Internetactu (comme toujours) paru il y a quelques jours évoquait le sujet qui semble-t-il est à la mode :
http://www.inte...opocene-ou-pas/
+ 1 -

vivouille Dresseur de lombriks

Dominique Bourg était mon prof à Troyes :)
+ 0 -

Green_Mop En réponse à vivouille Vermisseau

et tu as aimé ?
+ 0 -

vivouille En réponse à Green_Mop Dresseur de lombriks

Déjà à l'époque il était un peu dans le star système, il venait de signer un livre avec Nicolas Hulot : http://www.amaz...s/dp/2744138088

Il occupait le poste de directeur d'un mastère spécialisé dans l'écologie industrielle, et animait les cours en rapport avec l'écologie. Bref un puits de science, avec une érudition et une curiosité insatiable en matière écologique.
Inscrivez-vous ou Connectez-vous pour envoyer un commentaire
60