J'allais faire un commentaire disant qu'il faudrait déjà que les traducteurs automatiques puissent traduire un texte de façon correcte. Puis je me suis dit que j'allais d'abord faire faire un aller-retour à mon commentaire par google translate pour illustrer mon propos.
Bah p*tain, ils se sont vachement améliorés en fait!
Améliorés ? Dans bien des cas, on est encore loin d'une traduction acceptable.
Faire un aller-retour ne permet pas de déterminer si la traduction est correcte. En faisant cela on vérifie juste si, du point de vue du logiciel de traduction, le texte et la traduction proposée partagent prioritairement la même référence en anglais. Parfois l'aller-retour dans le traducteur donne le texte de départ, mais ça n'empêche pas la traduction d'être complètement à côté de la plaque.
Le résultat dépend énormément du texte à traduire et des langues en présence, mais aussi de la probabilité que le contexte d'interprétation (inconnu) du texte d'origine et celui du texte choisi par le logiciel correspondent. Traduire des phrases isolées sans risquer de se tromper est souvent impossible, même pour un traducteur humain compétent.
Je viens de faire un test : "à gauche de ses propres appareils" est traduit en allemand par "Auf sich allein gestellt" … !
En plus, ici il faut également espérer que le smartphone puisse bien trouver et reconnaître le texte présenté. Or, avec des caligraphies aléatoires, les OCR sont encore loin d'accomplir des miracles.
Texte mal lu, mal interprété, mal traduit… finalement je doute que la tour de Babel appartienne totalement au passé.
T'en fait pas, j'ai lu la traduction de mon texte avant de faire le retour (je suis bilingue) et elle était tout à fait correcte. C'est sur, des erreurs peuvent apparaitre sur de longs textes, et des mots dotés de plusieurs sens selon le contexte peuvent être très mal interprétés, ça ne remplace donc pas encore un traducteur humain. Mais sinon, voici la version anglaise d'une partie de ton commentaire selon google translate:
"Improved? In many cases , it is still far from an acceptable translation .
Make a return does not determine whether the translation is correct. By doing this just verifies whether, from the point of view of the translation software, text and its translation primarily share the same reference in English. Sometimes a return trip in the translator gives the original text , but it does not prevent the translation to be completely off the plate."
Il y a bien des erreurs lorsqu'il tente de traduire "aller-retour" et "à côté de la plaque", mais ça reste parfaitement compréhensible sans avoir à faire de gros efforts d'interprétation, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années.
Pour les OCR, ça foire complètement pour les textes écrits à la main, mais ils sont tout à fait capable de reconnaitre du Arial, Times New Roman, et autres polices d'écriture standard. C'est pas pour rien que les captchas anti-bot doivent appliquer de telles distortions sur les textes qu'ils sont souvent à la limite du lisible pour un humain.
Pour la traduction franco-anglaise, les erreurs restent généralement limitées quand elle consistent à faire presque du mot-à-mot. Mais quand les tournures de phrases deviennent plus compliquées, qu'on recours à des expressions ou qu'on utilise des mots recouvrant une multitude de sens, on arrive assez facilement à des non-sens. Il arrive parfois que la traduction donne exactement l'inverse de ce qui est signifié (et là je parle bien du traducteur actuel, puisque j'en ai encore vu des exemples en début d'année). C'est plutôt gênant pour un logiciel censé aider les gens à se comprendre.
Pour la traduction franco-allemande, là c'est carrément la catastrophe, à tel point que parfois, même lorsque les mots ont trouvé leur équivalent, on n'arrive même plus à retrouver de structure, et donc de signification, dans les phrases produites.
Quant aux OCR, la plupart reconnaissent bien les fontes les plus couramment utilisées… mais tout le monde n'imprime pas ses textes depuis un PC, et quand on passe à des publications qui utilisent d'autres fontes, voire qui les mélangent, le taux d'erreur grimpe en flèche. On arrive à s'en sortir au prix d'un apprentissage plus ou moins long… ce qui n'est absolument pas envisageable quand il s'agit de prendre une phrase au vol, comme ici.
1) L'erreur provient du principe d'analyse choisi et de la méconnaissance du contexte (la phase d'origine peut avoir plusieurs sens). Proposer une phrase en anglais (sans me tromper ?) pourrait donc dans le même temps améliorer le résultat de ma requête, et en dégrader d'autres.
2) Ça ne corrigera pas la faute d'orthographe dans la phrase en français.
3) En principe, quand on demande une traduction au logiciel, ce n'est pas pour la lui fournir.
4) Je n'ai pas que ça à faire, et l'entreprise commerciale Google a bien les moyens de se payer des traducteurs, des développeurs et des testeurs.
polomega Vermisseau
Ourozuka Goa'uld
pYranha Lombreek
Bah p*tain, ils se sont vachement améliorés en fait!
_pepe_ En réponse à pYranha
Faire un aller-retour ne permet pas de déterminer si la traduction est correcte. En faisant cela on vérifie juste si, du point de vue du logiciel de traduction, le texte et la traduction proposée partagent prioritairement la même référence en anglais. Parfois l'aller-retour dans le traducteur donne le texte de départ, mais ça n'empêche pas la traduction d'être complètement à côté de la plaque.
Le résultat dépend énormément du texte à traduire et des langues en présence, mais aussi de la probabilité que le contexte d'interprétation (inconnu) du texte d'origine et celui du texte choisi par le logiciel correspondent. Traduire des phrases isolées sans risquer de se tromper est souvent impossible, même pour un traducteur humain compétent.
Je viens de faire un test : "à gauche de ses propres appareils" est traduit en allemand par "Auf sich allein gestellt" … !
En plus, ici il faut également espérer que le smartphone puisse bien trouver et reconnaître le texte présenté. Or, avec des caligraphies aléatoires, les OCR sont encore loin d'accomplir des miracles.
Texte mal lu, mal interprété, mal traduit… finalement je doute que la tour de Babel appartienne totalement au passé.
pYranha En réponse à _pepe_ Lombreek
"Improved? In many cases , it is still far from an acceptable translation .
Make a return does not determine whether the translation is correct. By doing this just verifies whether, from the point of view of the translation software, text and its translation primarily share the same reference in English. Sometimes a return trip in the translator gives the original text , but it does not prevent the translation to be completely off the plate."
Il y a bien des erreurs lorsqu'il tente de traduire "aller-retour" et "à côté de la plaque", mais ça reste parfaitement compréhensible sans avoir à faire de gros efforts d'interprétation, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années.
Pour les OCR, ça foire complètement pour les textes écrits à la main, mais ils sont tout à fait capable de reconnaitre du Arial, Times New Roman, et autres polices d'écriture standard. C'est pas pour rien que les captchas anti-bot doivent appliquer de telles distortions sur les textes qu'ils sont souvent à la limite du lisible pour un humain.
_pepe_ En réponse à pYranha
Pour la traduction franco-allemande, là c'est carrément la catastrophe, à tel point que parfois, même lorsque les mots ont trouvé leur équivalent, on n'arrive même plus à retrouver de structure, et donc de signification, dans les phrases produites.
Quant aux OCR, la plupart reconnaissent bien les fontes les plus couramment utilisées… mais tout le monde n'imprime pas ses textes depuis un PC, et quand on passe à des publications qui utilisent d'autres fontes, voire qui les mélangent, le taux d'erreur grimpe en flèche. On arrive à s'en sortir au prix d'un apprentissage plus ou moins long… ce qui n'est absolument pas envisageable quand il s'agit de prendre une phrase au vol, comme ici.
_pepe_
zebilaweed2 En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à zebilaweed2
2) Ça ne corrigera pas la faute d'orthographe dans la phrase en français.
3) En principe, quand on demande une traduction au logiciel, ce n'est pas pour la lui fournir.
4) Je n'ai pas que ça à faire, et l'entreprise commerciale Google a bien les moyens de se payer des traducteurs, des développeurs et des testeurs.