Non, non, l'Europe n'a rien contre les fessées entre adultes consentants, c'est uniquement les enfants qu'on n'a pas le droit de tabasser.
C'est quand même des gars type DSK qui votent les lois.
Je pense même qu'il faudrait parfois obliger certains parents à foutre des claques à leur gosse... Mais bon, tu comprends, il faut pas le traumatiser ! C'est en sucre un enfant...
Oui je sais qu'il y a une nuance, mais j'avais envie de ne pas nuancer.
Par contre, plus sérieusement, je ne vois pas ce que tu apprends à un enfant en lui donnant une fessée : tout conflit peut se régler par la violence ? Il est acceptable de taper quelqu'un quand tu es à court d'idée ?
C'est parce que c'est son enfant qu'on a le droit de disposer de ses fesses pour son éducation ?
Si ça marche alors pourquoi ne peut on pas le faire à un adulte ?
Et pourquoi on trouve ça choquant quand quelqu'un le fait à son chien mais pas quand il le fait à son gosse ?
Ce n'est pas tant qu'un gamin soit en sucre ou pas, c'est le message induit par le châtiment corporel qui est douteux dans une phase d'éducation.
Attention, je ne prétend pas avoir raison, je doute à titre personnel du bien fondé des bénéfices de ce genre de mode d'éducation.
Le problème n'est pas là. Ce n'est pas une situation de conflit, c'est une situation éducationnelle (finalement basée sur un réflexe pavlovien) :
- le gamin fait une connerie : tu le grondes et lui expliques pourquoi il ne faut pas faire ça.
- le gamin refait la même connerie : tu le regrondes et tu lui demandes s'il sait pourquoi c'est mal. S'il se rappelle plus, tu lui rappelles.
- au bout d'un moment, le gamin refait la même connerie alors qu'il sait pourquoi c'est mal : tu lui en fous une parce qu'il te prend pour un con.
Quand tu éduques un gamin, il n'y a pas à parler d'arguments, de savoir qui entre le gamin et toi a raison ou tort. Tu éduques l'enfant, donc même si tu as tort, ce n'est pas grave. Il est sensé accepter cela, même s'il n'est pas d'accord. Il a le droit de ne pas être d'accord, de le dire aussi. Mais il n'a pas le droit de casser les couilles et de faire des choses que son parent ne veut pas qu'il fasse. Ou alors, qu'il soit discret. Une bêtise en devient une lorsqu'on se fait prendre.
Quand ton gamin fait trois fois la même connerie, tu devrais surtout commencer à douter de l'efficacité de ton châtiment corporel. Avoir tort et faire l'accepter à l'enfant, ça ne relève plus de l'éducation, ça relève du formatage, et quoi qu'on en dise, ces deux choses sont réellement très différentes. Éduquer c'est transmettre des valeurs à quelqu'un d'autre, un mensonge inculqué de force n'entre pas dans cette catégorie et fait d'ailleurs plutôt un mauvais parent qu'un mauvais enfant. Je pense personnellement qu'apprendre à un enfant à reconnaître ses erreurs en lui montrant l'exemple lorsque tu te plantes, ça a des vertus autrement éducatrices. Apprendre à son gosse à "ne pas se faire prendre" en fait aussi carrément quelqu'un de bien... C'est surréaliste comme débat sans déconner Oo
Bel exemple de détournement de propos. "Si ton gamin fait 3 fois la même connerie, il faut remettre en question ton châtiment corporel" ===> sauf que dans le process que je présente, le gamin fait 3 fois la même connerie avant de recevoir une baigne. Donc ce n'est pas le châtiment corporel qui n'a pas marché mais le gamin qui n'a pas "obéi". S'il n'a pas compris, c'est différent, il ne mérite pas une claque.
"C'est surréaliste comme débat sans déconner" ===> dans ce cas n'y participe pas. Si tu estimes que nous sommes des barbares de penser qu'une bonne gifle, ça fait du bien, ne nous adresse pas la parole. Nous ne méritons pas tant d'attention de ta part...
Bon, maintenant, relis ce que j'ai écrit : en priorité, j'explique au môme, je l'aide à comprendre.
Et faut arrêter de parler de formatage : tu lui transmets TES valeurs, donc en ce sens OUI il sera forcément formaté par toi. Le but est de lui apprendre à se forger ses idées, mais sur les valeurs, aucun parent ne transigera.
Le truc c'est qu'il soulève quand même une problématique importante.
Faisons abstraction de la triple baffe, ce n'est pas obligatoirement pertinent.
Mais prenons la base même de ce principe d'éducation : on voit un comportement qui ne nous plait pas apparaître, est ce que la seule énonciation de la notion de bien et de mal va fonctionner ?
Et reprenons ton argument de réflexe pavlovien : en quoi le réflexe pavlovien du stimulus intervient il après deux renforcement "à blanc".
Le conditionnement ( qui est quand même vachement loin de l'éducation) intervient directement "clic" > "miam" (miam étant quand même quelque chose de positif pour le clébard).
Techniquement, si on veut faire du pavlov, c'est dés le premier comportement qu'on doit stimuler.
Donc torgnole immédiate.
C'est une méthode un peu rude, alors comment stimuler dés le premier comportement ?
Le renforcement positif, c'est à dire la récompense au comportement attendu et non pas la punition au comportement qu'on cherche à ne pas voir reproduit.
Ce qui en gros revient à dire que si tu dois en arriver à la baffe, c'est que tu as loupé la phase d'éducation positive.
De plus il y a une grosse nuance entre ce que tu penses donner comme éducation et ce qui en ressortira vraiment par la méthode de la fessée.
Sachant qu'on lui apprend entre autre que la violence c'est mal, si on lui donne une fessée :
- on viole notre propre règle, donc les règles n'ont pas vocation à être respectées.
- C'est un aveu de faiblesse, sa provocation a eu le dessus sur notre force psy, Il est capable de nous faire transgresser une de nos règles.
- La violence est une solution, ça banalise la violence.
- Le but éducationnel est loupé : si il lâche prise c'est par peur et pas par raison. Cf juste au dessus : la violence > à la communication pour résoudre un incident.
- risque d'humiliation : se sentir mal aimé n'est pas obligatoirement ce qui va pousser l'enfant vers des comportements positifs.
Après ce n'est pas une fessée dans la vie qui va détruire un enfant.
C'est le coté systématique ou systémique qui créent les dérives.
Encore une fois je ne dis pas avoir raison, mais le déni pur et simple de faits établis n'est pas un argument qui me semble valable.
Attention, quand je ne dis pas de faire du conditionnement. Je dis juste que l'acte de la gifle a un sens profond pour l'enfant et il l'associe à quelque chose. En ce sens, c'est du conditionnement. Quand je compare au réflexe pavlovien, j'exagère volontairement. Je n'ai pas dit que c'était uniquement ça.
Sur le point de la violence, je ne sais pas si j'éduquerai mon enfant en lui disant : "la violence c'est mal". Je ne suis pas pacifiste et je suis partisan du bon coup de poing dans la gueule. Ca vaut ce que ça vaut, mais c'est ma conception des choses :). Bon, je ne suis pas plus un partisan de la violence. Mais on peut faire un juste milieu et dire à l'enfant qu'il ne faut pas se battre... contre plus fort que soit :p.
1. La réponse "parce-que c'est comme ça" a beaucoup de valeur en éducation. Globalement, l'éducateur n'a pas à se justifier lorsqu'il enseigne les valeurs de société (sinon elles deviennent discutables).
2. Relis la définition d'un réflexe pavlovien et les conditions pour mettre en place un renforcement:
D'abord un réflexe pavlovien ne concerne que les réflexes "élémentaires" (par exemple saliver). Quand au renforcement, il peut être appris et désappris à tout moment (c'est sur quoi s'appuie les thérapies comportementales d’ailleurs).
3. la fessée a son intérêt éducationnel chez les enfants (années primaires) pour certains parents. L'interdire n’empêchera pas ceux qui en font mésusage de continuer et les autres pourront trouver d'autres moyens d'éducation. Bref, on s'en fout... ^^
1) je ne crois pas, une valeur n'est contestable que si elle ne se justifie pas, si évidemment on parle d'éducation, si on considère que l'arbitraire est l'éducation en société, on doit utiliser le mot "dressage"
2) oui je sais, ce n'est pas moi qui ai introduit le terme réflexe pavlovien en premièr et c'est pur celà que j'ai parlé de renforcement. Reste que c'est le renforcement positif qui est utilisé pour le comportementalisme, pas la punition.
3) si justement ceux qui en usent avec parcimonie savent comment faire pour s'en passer, autant avoir un élément juridique pour protéger les enfants de ceux qui en abuse.
Bon j'arrive après la bataille, j'ai pas encore lui la suite de ce beau thread, mais je remarque que le
"tu lui en fous une parce qu'il te prend pour un con"
-> donc c'est pas du tout pour l'éduquer c'est pour te défouler et relâcher ta colère parce qu'un gamin t'as vexé. Après les parents sont des humains normaux et je peux comprendre qu'il y en aille une qui vole de temps à autre quand le marmot est invivable et que le parent est en bout de course, mais AU MOINS que les parents reconnaissent que c'est parce qu'il y a une soupape qui a sauté, et que ça ne fait pas partie d'un process d'apprentissage...
Je n'ai jamais dit ça. Encore un détournement de propos...
Tu lui en colles une parce qu'il te prend pour un con. Perso, je m'en fous. Mais ce qui est moche là dedans, c'est que le môme, si tu fais rien, il sait qu'il peut te prendre pour un con, que ça ne changera jamais rien et qu'il ne risque pas grand chose.
Ensuite, y a parfois où le parent doit grave avoir envie d'en coller une : là oui, il le fait parce qu'il est à bout. Ca me dérange pas si c'est de l'ordre de l'exceptionnel et justifié par ailleurs.
Maintenant, sans vous demander de raconter vos vies, je suis curieux de savoir votre expérience : vous vous êtes pris des baffes étant jeune ou pas ? Parce que ce qu'on remarque parfois, c'est que les gens opposés aux baffes sont ceux qui n'en ont jamais pris ou seulement 1 ou 2 dans leur vie (enfin, je pense, et j'aimerais vérifier ce point).
Pour répondre à ta curiosité, je m'en suis ramassé qqs unes qd j'étais gosse, ma mère à bout ; puis une fois quand j'avais dans les 12-16 ans j'ai bêtement provoqué mon père (sans vulgarité ni gros emmerdement, un "dégage jeune con" aurait suffi à me calmer) et je m'en suis ramassé une ; j'en ai gardé une grosse rancœur, et ça m'a servi de tout sauf de limite*. Et quand je vois ce que ça donne l'éducation par claques dans mon entourage, ce sont des gens bien moins respectueux, ouverts et calmes que les gens éduqués comme il se devrait au XX (XXIe) siècle.
*je crois que pour tout le monde, se faire reclaper dans un cadre "éducatif" ça t'explique que parfois il faut bien défoncer les gens autour de toi même quand argumenter suffirait, histoire qu'ils comprennent qui c'est le gorille à dos argenté de la bande. Et c'est vraiment par très civilisé comme comportement. Regarde la politique et les gens qui gouvernent, ce sont tous des fils de pute qui sont allés à bonne école...
Et toi ? :p
Moi j'en ai pris plutôt beaucoup, à tous les âges, et y en a pas mal que je méritais. Mes parents sont pas des gens violents, ils sont éduqués, mais j'étais plus borné qu'eux et j'avais fini par m'habituer aux gifles :p.
Mais malgré ça, si j'ai des mômes, je ne m'interdirais pas de leur foutre une baffe s'il la mérite. Mais avec parcimonie. Parce que je peux dire que parfois, c'est hélas nécessaire, lorsque le môme sait qu'il fait une bêtise et la fait simplement par provocation.
[edit] Merde ! A la base on admirait quand même deux meufs qui se tapaient sur les fesses. Comment on a pu autant dériver ? [/edit]
J'ai envie de dire chacun chez soi et le reste on s'en tape, tant que les enfants finissent éduqués
Ouais j'vais arrêter le débat stérile (sans vouloir te vexer, jpense que c'est le genre de truc ou personne bougera d'avis) ici et aller analyser plus finement le fichier
Perso mon père avait la main leste et le poignée souple...
Pas très intelligent sur une enfant de 2 ans mais il y a des milieux où l'on pense que le bruit de la ceinture fait avancer plus vite que l'explication...
Cependant j'ai appris à faire la part entre maltraitance caractérisée et le retour de bâton après 3 explications.
Je m'explique avec 2 exemples.
Le premier, vers 1 an Godzilla m'a mordu sciemment, pour voir ( oui, ça teste ses dents aussi... ). En réponse j'ai crié très fort pour qu'elle comprenne que ça fait mal et, en retour, j'ai "mordu" ( juste qu'elle sente mes dents hein ) son doigt en la regardant dans les yeux pour qu'elle associe l'ensemble cri/douleur à la morsure. Elle ne l'a jamais refait. Ni sur moi ni sur quelqu'un d'autre.
Deuxième exemple : désobéissance caractérisée après remontrances répétées + petit sourire en coin du vainqueur... Combo gagnant pour la fessée bruyante, soit la fessée avec la main en creux pour faire plus de bruit que de mal.
Pour moi on argumente pas avec un enfant. On explique mais on ne se justifie pas.
Par contre je ne la gronde jamais en public, je trouve ça particulièrement humiliant. Il y a réprimande à la maison, entre 4 yeux. J'estime que c'est suffisant, elle n'a pas besoin de sentir tous les regards braqués sur elle. Les miens, seuls, comptent.
Ah ben voilà ! Je fais une réponse soignée, argumentée et propre et toi tout ce que tu trouves à me répondre c'est le choix du prénom de mon rôti ? :D
Mais parce que je suis magnanime je vais te répondre : Godzilla est le prénom "lombrik" de ma progéniture, comme toi tu t'appelle Chaque et moi feyfey. ^^
Ben comme tu compares un chien à un gamin ( ce qui n'est pas faux après tout ) on va continuer la comparaison :
lorsque un chiot commence à prendre de l'assurance il va partout, goutte à tout, y compris les oreilles ou les pattes de sa mère. Elle le laissera faire jusqu'à un certain stade où elle lui rendra la pareille pour lui montrer qu'il y a des gestes qui blessent.
Ben un gamin c'est pareil.
Perso le mouflard qui vient me coller des coups de pied je lui en fait autant.
un enfant qui prend UNE claque sur ses fesses, c'est de l'éducation.
un enfant qui prend une ou plusieurs claques dans la gueule ( parfois sans raison), c'est de la maltraitance.
Si c'est tous les jours et sans raison, oui. Mais UNE gifle, c'est pas de la maltraitance. Faut arrêter... Bon, sauf si tu portes des solitaires ou des bracelets amples.
La claque représenterait un danger ? Tant qu'elle est assénée par un adulte sachant se contrôler, la claque est une arme de tranquillité massive. Le pouvoir choquant est bien plus puissant chez la claque qui atteint le visage, fait mal et secoue le cerveau (remet les idées en place), que la fessée qui humilie tout court.
Mais ce n'est que mon avis
«un enfant qui prend une ou plusieurs claques dans la gueule ( parfois sans raison) »
Jadis, l'éducation nationale utilisait ce genre d'arguments et personne, hormis le destinataire ne s'en plaignait.
D'ailleurs, quand je relatais cet épisode à la maison, j'avais la dé-claque-omanie en retour.
comment on peut apprendre le respect a un enfant en s'attaquant à son intégrité? Comment en frappant un enfant (ou en le mordant) on peut légitimer le fait que frapper/mordre est interdit? La seule chose que l'enfant apprend de ces actes, c'est l'angoisse (parce que non, un enfant ne PEUT pas comprendre une fessée, il n'a pas la structure mentale pour avant l'adolescence) et la loi du plus fort.
Autant j'adore la fessée entre adulte, autant s'attaquer à un enfant... Imaginez-vous votre patron vous en coller une parçe que vous avez perdu un dossier? Ou votre compagnon/compagne vous filer une tarte parçe que vous avez fait cramer les pâtes? Alors pourquoi cela vous paraît-il juste quand il s'agit d'un enfant? Le votre qui plus est?
Il y a bien des manières de donner un cadre et une éducation à un enfant.
Cette loi serait une bonne chose pour ENFIN que les conscience évolue.
(Tisla 30 ans, 2 enfants dont un de 7 ans, pas une seule tape (main, couche, fesses ou visage) et c'est loin d'être des enfants rois !)
On a déjà débattu de tout ça plus haut. Fait ce que tu veux avec tes mômes, c'est très bien s'ils sont bien éduqués sans que tu ais eu à leur filer une gifle. Je n'ai pas de gosses, si j'en ai, j'espère que ce sera aussi le cas. Mais fondamentalement, je ne suis pas contre le "châtiment corporel" (bien que je n'aime pas ce terme et le trouve inapproprié) si cela est fait avec mesure et dans certains cas. J'sais pas, imagine ton gamin, à 12 ans, tu vas le chercher sur dans un magasin parce qu'il a volé quelque chose : une bonne claque, ça sera pas de trop...
Et je ne suis pas d'accord avec ton jugement (parce que c'en est un) : on ne dit pas qu'un enfant peut comprendre. Mais un enfant comprend que s'il te prend pour un con, il aura des soucis, et que ce sont pas des soucis agréables. Maintenant, s'il te prend jamais pour un con, c'est tant mieux.
Je vois toujours pas l'intérêt du coup. Une grosse connerie entraîne une grosse réaction, normal. Si il prend a voler dans un magasin, on aura une grosse discussion et on cherchera commet il pourra faire amende honorable. Et réparer sa faute. Surement payer l'objet d'ailleurs, sur ses deniers. Ca n'empêche ni les sentiments, ni la colère, ni l'éducation. Mais rajouter un coup par dessus, non je vois pas en quoi ça aide. A part affaiblir encore la confiance en son parent...
Chaque_Jirac Mervisseau
Procrastinateur En réponse à Chaque_Jirac Vermisseau
C'est quand même des gars type DSK qui votent les lois.
Oblivionis En réponse à Procrastinateur Taret
Chaque_Jirac En réponse à Oblivionis Mervisseau
Oblivionis En réponse à Chaque_Jirac Taret
Zebulon En réponse à Oblivionis Man Faye Gang Bang Addict
taloa64 En réponse à Oblivionis Asticot
Oblivionis En réponse à taloa64 Taret
Procrastinateur En réponse à Oblivionis Vermisseau
Par contre, plus sérieusement, je ne vois pas ce que tu apprends à un enfant en lui donnant une fessée : tout conflit peut se régler par la violence ? Il est acceptable de taper quelqu'un quand tu es à court d'idée ?
C'est parce que c'est son enfant qu'on a le droit de disposer de ses fesses pour son éducation ?
Si ça marche alors pourquoi ne peut on pas le faire à un adulte ?
Et pourquoi on trouve ça choquant quand quelqu'un le fait à son chien mais pas quand il le fait à son gosse ?
Ce n'est pas tant qu'un gamin soit en sucre ou pas, c'est le message induit par le châtiment corporel qui est douteux dans une phase d'éducation.
Attention, je ne prétend pas avoir raison, je doute à titre personnel du bien fondé des bénéfices de ce genre de mode d'éducation.
Chaque_Jirac En réponse à Procrastinateur Mervisseau
- le gamin fait une connerie : tu le grondes et lui expliques pourquoi il ne faut pas faire ça.
- le gamin refait la même connerie : tu le regrondes et tu lui demandes s'il sait pourquoi c'est mal. S'il se rappelle plus, tu lui rappelles.
- au bout d'un moment, le gamin refait la même connerie alors qu'il sait pourquoi c'est mal : tu lui en fous une parce qu'il te prend pour un con.
Quand tu éduques un gamin, il n'y a pas à parler d'arguments, de savoir qui entre le gamin et toi a raison ou tort. Tu éduques l'enfant, donc même si tu as tort, ce n'est pas grave. Il est sensé accepter cela, même s'il n'est pas d'accord. Il a le droit de ne pas être d'accord, de le dire aussi. Mais il n'a pas le droit de casser les couilles et de faire des choses que son parent ne veut pas qu'il fasse. Ou alors, qu'il soit discret. Une bêtise en devient une lorsqu'on se fait prendre.
babausse En réponse à Chaque_Jirac Asticot
Chaque_Jirac En réponse à babausse Mervisseau
"C'est surréaliste comme débat sans déconner" ===> dans ce cas n'y participe pas. Si tu estimes que nous sommes des barbares de penser qu'une bonne gifle, ça fait du bien, ne nous adresse pas la parole. Nous ne méritons pas tant d'attention de ta part...
Bon, maintenant, relis ce que j'ai écrit : en priorité, j'explique au môme, je l'aide à comprendre.
Et faut arrêter de parler de formatage : tu lui transmets TES valeurs, donc en ce sens OUI il sera forcément formaté par toi. Le but est de lui apprendre à se forger ses idées, mais sur les valeurs, aucun parent ne transigera.
Procrastinateur En réponse à Chaque_Jirac Vermisseau
Faisons abstraction de la triple baffe, ce n'est pas obligatoirement pertinent.
Mais prenons la base même de ce principe d'éducation : on voit un comportement qui ne nous plait pas apparaître, est ce que la seule énonciation de la notion de bien et de mal va fonctionner ?
Et reprenons ton argument de réflexe pavlovien : en quoi le réflexe pavlovien du stimulus intervient il après deux renforcement "à blanc".
Le conditionnement ( qui est quand même vachement loin de l'éducation) intervient directement "clic" > "miam" (miam étant quand même quelque chose de positif pour le clébard).
Techniquement, si on veut faire du pavlov, c'est dés le premier comportement qu'on doit stimuler.
Donc torgnole immédiate.
C'est une méthode un peu rude, alors comment stimuler dés le premier comportement ?
Le renforcement positif, c'est à dire la récompense au comportement attendu et non pas la punition au comportement qu'on cherche à ne pas voir reproduit.
Ce qui en gros revient à dire que si tu dois en arriver à la baffe, c'est que tu as loupé la phase d'éducation positive.
De plus il y a une grosse nuance entre ce que tu penses donner comme éducation et ce qui en ressortira vraiment par la méthode de la fessée.
Sachant qu'on lui apprend entre autre que la violence c'est mal, si on lui donne une fessée :
- on viole notre propre règle, donc les règles n'ont pas vocation à être respectées.
- C'est un aveu de faiblesse, sa provocation a eu le dessus sur notre force psy, Il est capable de nous faire transgresser une de nos règles.
- La violence est une solution, ça banalise la violence.
- Le but éducationnel est loupé : si il lâche prise c'est par peur et pas par raison. Cf juste au dessus : la violence > à la communication pour résoudre un incident.
- risque d'humiliation : se sentir mal aimé n'est pas obligatoirement ce qui va pousser l'enfant vers des comportements positifs.
Après ce n'est pas une fessée dans la vie qui va détruire un enfant.
C'est le coté systématique ou systémique qui créent les dérives.
Encore une fois je ne dis pas avoir raison, mais le déni pur et simple de faits établis n'est pas un argument qui me semble valable.
Chaque_Jirac En réponse à Procrastinateur Mervisseau
Sur le point de la violence, je ne sais pas si j'éduquerai mon enfant en lui disant : "la violence c'est mal". Je ne suis pas pacifiste et je suis partisan du bon coup de poing dans la gueule. Ca vaut ce que ça vaut, mais c'est ma conception des choses :). Bon, je ne suis pas plus un partisan de la violence. Mais on peut faire un juste milieu et dire à l'enfant qu'il ne faut pas se battre... contre plus fort que soit :p.
kalka En réponse à Procrastinateur LoMBriK addict !
2. Relis la définition d'un réflexe pavlovien et les conditions pour mettre en place un renforcement:
D'abord un réflexe pavlovien ne concerne que les réflexes "élémentaires" (par exemple saliver). Quand au renforcement, il peut être appris et désappris à tout moment (c'est sur quoi s'appuie les thérapies comportementales d’ailleurs).
3. la fessée a son intérêt éducationnel chez les enfants (années primaires) pour certains parents. L'interdire n’empêchera pas ceux qui en font mésusage de continuer et les autres pourront trouver d'autres moyens d'éducation. Bref, on s'en fout... ^^
Procrastinateur En réponse à kalka Vermisseau
2) oui je sais, ce n'est pas moi qui ai introduit le terme réflexe pavlovien en premièr et c'est pur celà que j'ai parlé de renforcement. Reste que c'est le renforcement positif qui est utilisé pour le comportementalisme, pas la punition.
3) si justement ceux qui en usent avec parcimonie savent comment faire pour s'en passer, autant avoir un élément juridique pour protéger les enfants de ceux qui en abuse.
eyhtern En réponse à Chaque_Jirac
"tu lui en fous une parce qu'il te prend pour un con"
-> donc c'est pas du tout pour l'éduquer c'est pour te défouler et relâcher ta colère parce qu'un gamin t'as vexé. Après les parents sont des humains normaux et je peux comprendre qu'il y en aille une qui vole de temps à autre quand le marmot est invivable et que le parent est en bout de course, mais AU MOINS que les parents reconnaissent que c'est parce qu'il y a une soupape qui a sauté, et que ça ne fait pas partie d'un process d'apprentissage...
Chaque_Jirac En réponse à eyhtern Mervisseau
Tu lui en colles une parce qu'il te prend pour un con. Perso, je m'en fous. Mais ce qui est moche là dedans, c'est que le môme, si tu fais rien, il sait qu'il peut te prendre pour un con, que ça ne changera jamais rien et qu'il ne risque pas grand chose.
Ensuite, y a parfois où le parent doit grave avoir envie d'en coller une : là oui, il le fait parce qu'il est à bout. Ca me dérange pas si c'est de l'ordre de l'exceptionnel et justifié par ailleurs.
Maintenant, sans vous demander de raconter vos vies, je suis curieux de savoir votre expérience : vous vous êtes pris des baffes étant jeune ou pas ? Parce que ce qu'on remarque parfois, c'est que les gens opposés aux baffes sont ceux qui n'en ont jamais pris ou seulement 1 ou 2 dans leur vie (enfin, je pense, et j'aimerais vérifier ce point).
eyhtern En réponse à Chaque_Jirac
*je crois que pour tout le monde, se faire reclaper dans un cadre "éducatif" ça t'explique que parfois il faut bien défoncer les gens autour de toi même quand argumenter suffirait, histoire qu'ils comprennent qui c'est le gorille à dos argenté de la bande. Et c'est vraiment par très civilisé comme comportement. Regarde la politique et les gens qui gouvernent, ce sont tous des fils de pute qui sont allés à bonne école...
Et toi ? :p
Chaque_Jirac En réponse à eyhtern Mervisseau
Mais malgré ça, si j'ai des mômes, je ne m'interdirais pas de leur foutre une baffe s'il la mérite. Mais avec parcimonie. Parce que je peux dire que parfois, c'est hélas nécessaire, lorsque le môme sait qu'il fait une bêtise et la fait simplement par provocation.
[edit] Merde ! A la base on admirait quand même deux meufs qui se tapaient sur les fesses. Comment on a pu autant dériver ? [/edit]
eyhtern En réponse à Chaque_Jirac
Ouais j'vais arrêter le débat stérile (sans vouloir te vexer, jpense que c'est le genre de truc ou personne bougera d'avis) ici et aller analyser plus finement le fichier
feyfey En réponse à Chaque_Jirac Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Pas très intelligent sur une enfant de 2 ans mais il y a des milieux où l'on pense que le bruit de la ceinture fait avancer plus vite que l'explication...
Cependant j'ai appris à faire la part entre maltraitance caractérisée et le retour de bâton après 3 explications.
Je m'explique avec 2 exemples.
Le premier, vers 1 an Godzilla m'a mordu sciemment, pour voir ( oui, ça teste ses dents aussi... ). En réponse j'ai crié très fort pour qu'elle comprenne que ça fait mal et, en retour, j'ai "mordu" ( juste qu'elle sente mes dents hein ) son doigt en la regardant dans les yeux pour qu'elle associe l'ensemble cri/douleur à la morsure. Elle ne l'a jamais refait. Ni sur moi ni sur quelqu'un d'autre.
Deuxième exemple : désobéissance caractérisée après remontrances répétées + petit sourire en coin du vainqueur... Combo gagnant pour la fessée bruyante, soit la fessée avec la main en creux pour faire plus de bruit que de mal.
Pour moi on argumente pas avec un enfant. On explique mais on ne se justifie pas.
Par contre je ne la gronde jamais en public, je trouve ça particulièrement humiliant. Il y a réprimande à la maison, entre 4 yeux. J'estime que c'est suffisant, elle n'a pas besoin de sentir tous les regards braqués sur elle. Les miens, seuls, comptent.
Chaque_Jirac En réponse à feyfey Mervisseau
feyfey En réponse à Chaque_Jirac Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Mais parce que je suis magnanime je vais te répondre : Godzilla est le prénom "lombrik" de ma progéniture, comme toi tu t'appelle Chaque et moi feyfey. ^^
Chaque_Jirac En réponse à feyfey Mervisseau
feyfey En réponse à Procrastinateur Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
lorsque un chiot commence à prendre de l'assurance il va partout, goutte à tout, y compris les oreilles ou les pattes de sa mère. Elle le laissera faire jusqu'à un certain stade où elle lui rendra la pareille pour lui montrer qu'il y a des gestes qui blessent.
Ben un gamin c'est pareil.
Perso le mouflard qui vient me coller des coups de pied je lui en fait autant.
Procrastinateur En réponse à feyfey Vermisseau
feyfey En réponse à Procrastinateur Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Chaque_Jirac En réponse à Procrastinateur Mervisseau
Ced En réponse à Procrastinateur Lombrik
sandrine65100 En réponse à Procrastinateur
un enfant qui prend une ou plusieurs claques dans la gueule ( parfois sans raison), c'est de la maltraitance.
Chaque_Jirac En réponse à sandrine65100 Mervisseau
Pfepelep En réponse à Chaque_Jirac Vermisseau
Croque En réponse à Pfepelep Vermisseau
Mais ce n'est que mon avis
Landru En réponse à Croque Ver au foyer
Croque En réponse à Landru Vermisseau
(j'ai pas compris la blague des mitaines ni celle des volées)
Pfepelep En réponse à Croque Vermisseau
Landru En réponse à sandrine65100 Ver au foyer
Jadis, l'éducation nationale utilisait ce genre d'arguments et personne, hormis le destinataire ne s'en plaignait.
D'ailleurs, quand je relatais cet épisode à la maison, j'avais la dé-claque-omanie en retour.
Tisla En réponse à Chaque_Jirac Lombric Shaolin
Autant j'adore la fessée entre adulte, autant s'attaquer à un enfant... Imaginez-vous votre patron vous en coller une parçe que vous avez perdu un dossier? Ou votre compagnon/compagne vous filer une tarte parçe que vous avez fait cramer les pâtes? Alors pourquoi cela vous paraît-il juste quand il s'agit d'un enfant? Le votre qui plus est?
Il y a bien des manières de donner un cadre et une éducation à un enfant.
Cette loi serait une bonne chose pour ENFIN que les conscience évolue.
(Tisla 30 ans, 2 enfants dont un de 7 ans, pas une seule tape (main, couche, fesses ou visage) et c'est loin d'être des enfants rois !)
Chaque_Jirac En réponse à Tisla Mervisseau
Et je ne suis pas d'accord avec ton jugement (parce que c'en est un) : on ne dit pas qu'un enfant peut comprendre. Mais un enfant comprend que s'il te prend pour un con, il aura des soucis, et que ce sont pas des soucis agréables. Maintenant, s'il te prend jamais pour un con, c'est tant mieux.
Tisla En réponse à Chaque_Jirac Lombric Shaolin
Guss Corpoworm Interstellar
Geno85 Vermisseau
gloupi Lombric Shaolin