Pyranha, j'ai regardé la description de la vidéo sur youtube mais il n'y a aucune information viable. Ne serait pas plutôt une augmentation de la cohésion qui augmente la tension superficielle de l'eau? Si oui, alors il n'y a dans ce cas aucune hydrophobie vraie mais le 'gel' provoque plutôt un phénomène de capillarité locale. Si bien que les équations ne sont pas du tout les mêmes car la dynamique des fluides est différente.
C'est par exemple ce qu'il se passe dans certains réservoirs magmatiques (qui provoque un changement de la dynamique volcanique par exemple, depuis un domaine extrusif à un domaine purement explosif) et/ou pétroliers (qui permet ou non une extraction des hydrocarbures).
J'ai pas non plus plus d'infos que la description, mais on peut en tirer quelques conclusions :
"The water that collects and drips from under the cooler where we dispense liquid nitrogen at work. It mixes with aerogel powder from dry liquid nitrogen shippers and takes on some unique properties"
La poussière d'aerogel en question est donc tirée de l'isolation thermique de quelque-chôse ou passe de l'azote liquide. D'une, c'est pas rassurant (silicose bonjour...), et de deux, c'est sans doute de l'aerogel traité pour être rendu hydrophobe : Sa surface est couverte d'alkoxydes à longue chaîne carbonnée, afin qu'il ne puisse pas absorber d'eau dans ses pores.
Du coup, t'as un matériau poreux, offrant une très faible surface de contact à tout ce qui le touche, et la dite surface est apolaire (ou presque apolaire). C'est donc un matériau extrêmement hydrophobe.
Ceci dit, malgré ce que l'on pourait penser intuitivement, "hydrophobe" ne signifie pas "qui repousse l'eau" (ça, c'est impossible, et je suppose que tu t'en doutes...) mais simplement "qui interagit très peu avec"
À mon avis, une monocouche de particules (ou plutot d'agglomérats de particules) de ce matériau peut donc quand-même trouver moyen d'adhérer faiblement à la surface de la goutte d'eau (grace aux forces de Debye, encore une fois très faibles, mais comparativement plus fortes que les interactions entre l'eau et l'air ou l'aerogel et l'air).
La surface de la goutte deviendrait donc très hydrophobe, n'adhérant quasiment pas à tout ce qui la touche, y compris la surface des autres gouttes ainsi couvertes. Le comportement de la particule n'est donc plus régi que par sa tension superficielle, sa viscosité et son poids, et ça donne ce qu'on voit sur cette vidéo.
trucmoi Ver d'os
Zgru En réponse à trucmoi La voix de son ver
munch.imp Vermisseau
Ced Lombrik
C'est par exemple ce qu'il se passe dans certains réservoirs magmatiques (qui provoque un changement de la dynamique volcanique par exemple, depuis un domaine extrusif à un domaine purement explosif) et/ou pétroliers (qui permet ou non une extraction des hydrocarbures).
Bref, si tu as d'autres informations... :)
pYranha En réponse à Ced Lombreek
"The water that collects and drips from under the cooler where we dispense liquid nitrogen at work. It mixes with aerogel powder from dry liquid nitrogen shippers and takes on some unique properties"
La poussière d'aerogel en question est donc tirée de l'isolation thermique de quelque-chôse ou passe de l'azote liquide. D'une, c'est pas rassurant (silicose bonjour...), et de deux, c'est sans doute de l'aerogel traité pour être rendu hydrophobe : Sa surface est couverte d'alkoxydes à longue chaîne carbonnée, afin qu'il ne puisse pas absorber d'eau dans ses pores.
Du coup, t'as un matériau poreux, offrant une très faible surface de contact à tout ce qui le touche, et la dite surface est apolaire (ou presque apolaire). C'est donc un matériau extrêmement hydrophobe.
Ceci dit, malgré ce que l'on pourait penser intuitivement, "hydrophobe" ne signifie pas "qui repousse l'eau" (ça, c'est impossible, et je suppose que tu t'en doutes...) mais simplement "qui interagit très peu avec"
À mon avis, une monocouche de particules (ou plutot d'agglomérats de particules) de ce matériau peut donc quand-même trouver moyen d'adhérer faiblement à la surface de la goutte d'eau (grace aux forces de Debye, encore une fois très faibles, mais comparativement plus fortes que les interactions entre l'eau et l'air ou l'aerogel et l'air).
La surface de la goutte deviendrait donc très hydrophobe, n'adhérant quasiment pas à tout ce qui la touche, y compris la surface des autres gouttes ainsi couvertes. Le comportement de la particule n'est donc plus régi que par sa tension superficielle, sa viscosité et son poids, et ça donne ce qu'on voit sur cette vidéo.
piwaille Vermisseau
Chaque_Jirac Mervisseau
Pyromane Lombric Shaolin
PS : Vive le feu !
Daigo94 LoMBriK addict !
gromilou LeSaCaFouTRe
vwseb Jeune lombric