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Film d'Henri VERNEUIL d'après le roman d'Antoine BLONDIN, dialogues d'AUDIARD, avec GABIN et BELMONDO. BLONDIN qui n'était pas si adorable que ça, quelques accointances avec l'extrême-droite. Mais quand il s'agit de la magnification de l'alcool, point de bord politique, que des hics et des sourires.
"-Albert, j'ai peur.
-Bois."
Envoyé par WilltheLast le 11 septembre 2014 à 23h13
Pour faire écho à la suggestion d'Henri Hill (http://lelombrik.net/64534). Décidément, il fut une époque où être con ou promis à l'être n'empêchait pas d'être brillant.
Un film (je n'ai pas lu le roman) qui mêle magistralement le grandiose et le pathétique. Un de mes préférés aussi. Mais tu dis ça parce-qu'il est fait mention de singe?
Pour une fois, cela n'a rien à voir !
J'aime beaucoup le ton humoristique, parfois mordant et à la fois nostalgique de ce film. On y trouve tout un ensemble de choses opposées qui s'y côtoient bon an mal an : l'ancien et le jeune, la flamboyance et la platitude, l'alcool et l'eau de Vichy, les explorateurs du bout du monde et les villageois cancaneurs.
Un de mes personnages préfères reste le vendeur de feu d'artifices : sous ses airs bien rangés il est plus que fantasque et doit encore cacher des trésors insoupçonnés au fond de sa boutique !
quand tu parles de l'eau de vichy, tu fais référence aux zeursombres?
le bonheur rangé dans une armoire...Ah put1 quel film...C'est pour moi aussi un des meilleurs dialogue d'audiard.
Mais c'est quoi ces résumés pour se dédouaner de tout rapport avec l'extrême droite ? Qu'est ce qu'on s'en fout si le réalisateur est noir, jaune, blanc ou si il est de gauche, de droite, du centre ou faisant parti d'une secte ?
Si le film, le dialogue ou l'extrait ne devient compréhensible qu'en connaissant un peu mieux le réalisateur, ok, ça justifie l'info, mais la, à part pour se laver les mains et montrer pattes blanches à Ced & dérivés qui ramènent systématiquement tout à la politique (parce que si, c'est le cas, extrait de cinéma et on parle d'extrême droite ? Rien à voir), je vois pas l'intérêt.
Au niveau de la scène, la réplique de fin tue. Mais à l'époque, les textes étaient souvent vraiment travaillés et ça rendait vraiment bien, désormais dans la plupart des films les seules répliques travaillées sont des vannes à deux balles au détriment des effets spéciaux... C'est une autre époque on va dire.
Je suis un grand partisan du fait que l'oeuvre (film, roman ou même tableau) doit se suffire à elle-même. Mais si l'on voulait être orthodoxe, en tel cas, on ne citerait ni réalisateur, ni acteur, ni auteur, ni éditeur, ni peintre. Pas très sexy quand on essaie d'intéresser quelqu'un. Autant tout mettre à l'Index.
Quant aux dialogues, je te rejoins, on retrouve la même chose en chanson. Ce ne sont pas les mêmes exigences, le public n'a pas la même culture. Je suis presqu'un nostalgique de l'école de la IIIème République...
Citer l'auteur ou le réalisateur suffit généralement, ou alors citer d'autres œuvres, mais je crois qu'il faut différencier carrière professionnelle de la vie personnelle, perso quand j'écoute une chanson ou regarde un film, je me fous de savoir quelles sont les avis politiques des chanteurs ou réalisateurs, et même en le sachant, même si je ne suis pas du tout de cet avis, si le média est intéressant, ça ne me fera pas changer d'avis.
Ca, c'est du film!
Henri Verneuil est un de mes réalisateurs favoris, qui a su raconter des histoires et mettre en avant les plus grands toujours différemment. On en a rien à faire, mais je le dis quand même. Na!
Il ne faut pas oublié qu'Antoine Blondin était un journaliste d'extrême-droite qui a écrit dans les torchons fascistes les plus nauséabonds de l'après-guerre: Rivarol, Aspect de la France, la Nation française (désolé pour les majuscules).
Il était de plus un des chefs de file du mouvement "littéraire" (si on peut appeler ça comme ça) des hussards, issu de l'Action française (parti collaborationniste, pétainiste antisémite, interdit en 45). Ils furent des figures de l'Algérie française et des soutiens des assassins racistes de l'OAS. Ils se sont opposés autant au général de Gaulle (parce qu'il voulait que l'Algérie devinsse algérienne) qu'à Jean-Paul Sartre (parce qu'il s'engageait dans la juste lutte pour la liberté des peuples opprimés).
Je suis étonné et déçu que tu cautionnes de tels auteurs.
WilltheLast Vermisseau
phil_good Ver singe (et torix)
"Si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin , ce serait l'ivresse !"
WilltheLast En réponse à phil_good Vermisseau
phil_good En réponse à WilltheLast Ver singe (et torix)
J'aime beaucoup le ton humoristique, parfois mordant et à la fois nostalgique de ce film. On y trouve tout un ensemble de choses opposées qui s'y côtoient bon an mal an : l'ancien et le jeune, la flamboyance et la platitude, l'alcool et l'eau de Vichy, les explorateurs du bout du monde et les villageois cancaneurs.
Un de mes personnages préfères reste le vendeur de feu d'artifices : sous ses airs bien rangés il est plus que fantasque et doit encore cacher des trésors insoupçonnés au fond de sa boutique !
magnussoren En réponse à phil_good Ver (re-)cyclable
le bonheur rangé dans une armoire...Ah put1 quel film...C'est pour moi aussi un des meilleurs dialogue d'audiard.
daPookie Lombric Exclu
Sha-ka
Si le film, le dialogue ou l'extrait ne devient compréhensible qu'en connaissant un peu mieux le réalisateur, ok, ça justifie l'info, mais la, à part pour se laver les mains et montrer pattes blanches à Ced & dérivés qui ramènent systématiquement tout à la politique (parce que si, c'est le cas, extrait de cinéma et on parle d'extrême droite ? Rien à voir), je vois pas l'intérêt.
Au niveau de la scène, la réplique de fin tue. Mais à l'époque, les textes étaient souvent vraiment travaillés et ça rendait vraiment bien, désormais dans la plupart des films les seules répliques travaillées sont des vannes à deux balles au détriment des effets spéciaux... C'est une autre époque on va dire.
WilltheLast En réponse à Sha-ka Vermisseau
Quant aux dialogues, je te rejoins, on retrouve la même chose en chanson. Ce ne sont pas les mêmes exigences, le public n'a pas la même culture. Je suis presqu'un nostalgique de l'école de la IIIème République...
Sha-ka En réponse à WilltheLast
Ced Lombrik
Henri Verneuil est un de mes réalisateurs favoris, qui a su raconter des histoires et mettre en avant les plus grands toujours différemment. On en a rien à faire, mais je le dis quand même. Na!
Offerus En réponse à Ced Ne pas prendre au sérieux
Il était de plus un des chefs de file du mouvement "littéraire" (si on peut appeler ça comme ça) des hussards, issu de l'Action française (parti collaborationniste, pétainiste antisémite, interdit en 45). Ils furent des figures de l'Algérie française et des soutiens des assassins racistes de l'OAS. Ils se sont opposés autant au général de Gaulle (parce qu'il voulait que l'Algérie devinsse algérienne) qu'à Jean-Paul Sartre (parce qu'il s'engageait dans la juste lutte pour la liberté des peuples opprimés).
Je suis étonné et déçu que tu cautionnes de tels auteurs.
pYranha Lombreek