Oui, c'est le même principe. C'est lié à une montée en fréquence du mouvement, puis a un arrêt brutal.
Si le mouvement était non dissipatif, la rotation serait constante et le mouvement perpétuel dans le cas du disque d'Euler, le point de contact décrivant un cercle oscillant avec une vitesse angulaire augmentant puis devenant constante. Or la vitesse de rotation augmente jusqu'à brusquement cesser de tourner car le mouvement n'est pas perpétuel, mais on observe que le son monte en fréquence de façon charactéristique dès le début de la rotation.
Dans le cas des bocaux, c'est un peu la même chose: le mouvement imposé amène chaque bocal à se déformer par rebondissement qui 'entretient' un mouvement de 'résonance contrainte' pour finalement s'arrêter. Tu peux faire la même expérience avec une bille sur le sol, voire même un bocal ou un dé. Ou, plus fun, la toupie de quand tu étais petit si elle fait suffisamment de bruit. :)
Chaque perturbation du point de contact amènera aussi oscillation à changer et donc le mouvement à s'arrêter.
Sur ce sujet, tu peux lire l'excellent papier de Keith Moffat et Yutaka Shimomura paru dans Nature sur la modélisation mathématique de la rotation des oeufs (Moffatt, H.K. & Shimomura, Y. Spinning eggs - a paradox resolved. Nature 416, 385 - 386, 2002). Les applications de cela sont assez impressionnantes en fait.
fwan6 cabwL
Ced En réponse à fwan6 Lombrik
Si le mouvement était non dissipatif, la rotation serait constante et le mouvement perpétuel dans le cas du disque d'Euler, le point de contact décrivant un cercle oscillant avec une vitesse angulaire augmentant puis devenant constante. Or la vitesse de rotation augmente jusqu'à brusquement cesser de tourner car le mouvement n'est pas perpétuel, mais on observe que le son monte en fréquence de façon charactéristique dès le début de la rotation.
Dans le cas des bocaux, c'est un peu la même chose: le mouvement imposé amène chaque bocal à se déformer par rebondissement qui 'entretient' un mouvement de 'résonance contrainte' pour finalement s'arrêter. Tu peux faire la même expérience avec une bille sur le sol, voire même un bocal ou un dé. Ou, plus fun, la toupie de quand tu étais petit si elle fait suffisamment de bruit. :)
Chaque perturbation du point de contact amènera aussi oscillation à changer et donc le mouvement à s'arrêter.
Sur ce sujet, tu peux lire l'excellent papier de Keith Moffat et Yutaka Shimomura paru dans Nature sur la modélisation mathématique de la rotation des oeufs (Moffatt, H.K. & Shimomura, Y. Spinning eggs - a paradox resolved. Nature 416, 385 - 386, 2002). Les applications de cela sont assez impressionnantes en fait.