"Feignants d'intermittents"

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L'intermittence chez Aldebert

Envoyé par Ced le 20 juin 2014 à 11h19

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Oblivionis Taret

Mais ca l'empeche pas d'avoir une piscine !

( Ouais, le troll est facile )

Sinon, ca serait marrant de voir la même chose, mais pour un poste moyen de la sncf...
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Bobbybat Vermisseau

Enfin on les a pas obligé à faire ce métier.
Dès précaires il y en a plein...
Alors les statuts favorisés ça suffit.
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Ced En réponse à Bobbybat Lombrik

C'est vrai, tous esclaves!
Tu connais des intermittents, sinon?
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Bobbybat En réponse à Ced Vermisseau

Alors, désolé, c'est vrai que le ton de mon message précédent peut parraître méchant. Mais il ne l'est pas. Il y a une réalité aux facettes multiples :
- Les intermittents ont une vie précaire (pour la plupart c'est sur).
- Leur activité est de nature précaire (mais c'est là qu'il y a beaucoup à raisonner : c'est un choix, il n'y a pas qu'eux car des activités et contrats précaires il y en a à la pelle)
- Il y a un favoritisme dans les aides aux intermittents, oui même si c'est précaires, ils monopolise une grosse part de l'enveloppe des aides, que d'autres n'auront pas donc. (de l'ordre de 20% des indemnités de Pôle Emploi alors qu'ils ne sont pas plus de 5% des chômeurs)
- La culture française est la 3ème productive au monde ! Alors comment ça se fait que les intermittents n'arrivent pas à en vivre ?

En gardant du recul, je constate donc :
- Que l'UMP à un faux discours comme si supprimer les aides des intermittents allait faire des économies de dixaines de milliards...
- Le problème selon moi vient du contrat qui par sa nature vise à défendre et profite à l'entreprise et non à l'intermittent. Il faut le supprimer (comme d'autres : pigiste). C'est ce contrat qui permet de précariser. En son absence il reste les CDD, CDI, intérim, ya de quoi faire quand même.
Sauf que ça arrange bien la production d'avoir un contrat ultra temporaire et jetable...
- Il ne faut pas oublier que les sociétés visent à perdurer, elle ne font pas qu' UN spectacle. Il y a donc une certaine forme de boulot continue. Je demande à voir les comptes de résultats, je suis sur qu'il y a moyen de mieux payer les intermittents.
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Ced En réponse à Bobbybat Lombrik

Okay, je comprends mieux.
Sauf que leurs revendications ne portent assurément pas sur le salaire (différent d'un poste à l'autre, d'un contrat à l'autre, d'une structure à l'autre, etc...) mais sur l'assurance chômage (Unédic) et leurs droits là-dessus. C'est tout.
+ 3 -

Alix LeLoMBriK

Bien, comme tous les projets non ?

Genre pour faire ce site Internet (sans trop entrer en détail)
- Avoir une idée, travailler dessus, faire des maquettes, des plans, du blabla de conception.
- Apprendre et pratiquer bien le php/html/css/js/bash.
- Avoir des bonnes connaissances en administration système
- Faire des maquettes, le design, le découper et l'intégrer (je passe les détails pour être un bon graphiste)
- Faire des heures infinies de dev, de tests, de corrections, d'améliorations.
- Mettre du contenu, faire sa promotion, le modérer, etc..

C'est notre envie, notre prise de risque, à nous de faire un truc bien pour le rentabiliser.

Et en plus, vous avez tous adblock, bande d'enfoirés.
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Ced En réponse à Alix Lombrik

Je ne sais pas si on peut parler de projet en l'occurrence. Comment dire...
Là, il s'agit d'un travail, pas d'un passe-temps rémunéré (si tant est que le lombrik.net soit un passe-temps pour toi, je ne sais pas). Autrement dit, il faut regarder pourquoi il y a en ce moment une lutte chez les intermittents et pourquoi, notamment, ils refusent l'accord gouvernement / MEDEF qui les concernent (et, accessoirement, où ils n'ont même pas été conviés dans les négociations).

Aldebert n'est pas à plaindre non plus, c'est un intermittent 'grand spectacle' et, ici, il parle de son intermittence à lui, artiste. Tout le monde parle des intermittents du spectacle en prenant exemple sur les artistes. Or, la plupart des intermittents ne sont pas des artistes mais travaillent bel et bien dans un domaine bien spécifique qui emploie de l'intermittence. C'est le cas, par exemple, de l'audiovisuel: toutes les grosses entreprises de l'audiovisuel, aussi bien privées que publiques d'ailleurs, les emploient (je crois que, rien qu'à Radio France, ils sont 8000 intermittents). Donc on fait quoi?

Il est tout-à-fait normal de parler des artistes car ce sont eux qui sont sur le devant de la scène: un ingé son ou un roady n'a pas de micro. Mais, si on veut être franc et ne pas passer pour un bêta, il faut tout regarder dans son ensemble. Quand je vois le commentaire de Bobbycat ci-dessus, je me rend compte qu'il ne sait assurément pas ce qu'est un intermittent.

Enfin, j'ajoute que ce problème n'est assurément pas nouveau et je suis bien placé pour le savoir: je vis avec une intermittente du spectacle! L'accord de modification de l'intermittence a été signé en mars dernier mais les négociations ont pris plus d'un an. Si chacun faisait son boulot de citoyen jusqu'au bout, c'est à dire s'informait un minimum sur un problème d'une profession quand il en prend connaissance, il aurait donc regardé comment cela fonctionnait... et, ô miracle, il se serait rendu compte qu'en rien un intermittent n'était un gros con de privilégié, bien au contraire. Vivre de contrats précaires (c'est à dire à durée déterminée) ou, parfois, en fin de carrière, ils avoisinent le nombre de 200... comment veux tu avoir une vie stable?

Exemple concret de cette situation absurde. Tu as des gosses, tu souhaites avoir une voiture pour les trimballer voir leurs grand-parents à l'autre bout de la France parce que bon, après tout, c'est la vie. Tu vas donc à la banque faire une demande d'emprunt pour pouvoir l'acheter, la banque regarde ton dossier et voit que ton contrat s'arrête à la fin de l'année et dit que c'est trop risqué donc non, tu n'auras pas ta voiture.

Voilà, donc, le miracle de l'intermittence.
Et ça, ce n'est pas un projet, malheureusement.
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Alix En réponse à Ced LeLoMBriK

Bah bobbycat a raison, personne ne les oblige à faire ce boulot, en tout cas, dans ce fonctionnement.

Moi, mon travail c'est de concevoir des projets. J'en fais pour des clients et j'en fais pour moi.
L'un me rapporte de la thune et l'autre, c'est du plaisir avec une note d'espoir pour en vivre.

Je prends mes responsabilités tout en étant conscient des risques. J'en chie et j'ai pas de filet perso, ni aucun d'aide de l'état, au contraire.

Mais bon, je suis patron (non salarié) de mon EURL, je dois être un méchant capitaliste.

Sinon avant que tu me demandes, je suis entouré d'intermittent, je sais très bien comment ça fonctionne. Ils ont de la chance.

(Et si j'échouais à en vivre, bah je vais pas bloquer l'Internet, je vais me prendre un CDD/INTERIM et je continuerai de faire entrer de l'argent pour alimenter mes petits projets)
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Ced En réponse à Alix Lombrik

Je ne comprends pas ton argument 'capitaliste', en tout cas ce qu'il vient faire ici.
Par contre, tu sais pourquoi ils sont en grève, là? Pour des privilèges? C'est un privilège de ne pas avoir de contrat stable?

Personne ne les oblige à faire ce boulot, dis-tu? De quel boulot parles-tu? Intermittent n'est pas un 'boulot' mais un régime de travail (souvent désigné sous le terme peu pédagogique de travail). Tu as donc différents corps de métier (ou boulot): chanteur, musicien, ingénieur du son, lumière, caméraman, roady, guichetier, administrateur, coordinateur, diffuseur, réalisateur, acteur, clown, électricien, peintre, journaliste, etc, etc, etc...

Alors, certes, ils peuvent faire une croix sur leur boulot et essayer de trouver ailleurs. Il n'empêche que ça ne résout pas le problème de travail, les abus dans la profession de la part des employeurs, la mort de l'identité culturelle française et j'en passe... On a le droit de fermer les yeux mais on n'a pas le droit de se plaindre si on le fait: il ne faudra donc pas venir pleurer lorsque la télé ne fonctionnera plus car il n'y aura plus d'intermittent, lorsque la radio ne fonctionnera car il n'y aura plus d'intermittent, les concerts n'existeront plus car il n'y aura plus d'intermittent et j'en passe.

Ce n'est pas parce que toi, tu as fait un choix de vie que tout le monde doit faire le même. Dans un état de droit, on a aussi le droit de vivre de sa passion. Chez certains, c'est le spectacle. Chez d'autres, ce sont les projets sur l'Internet.
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Alix En réponse à Ced LeLoMBriK

Faudra que tu m'expliques comment ils font des films et des concerts dans les autres pays.

Anyway, je connais ce débat et il me semble toujours absurde.

Je pense aux travailleurs indépendants, professions libérales, artisans, aux sportifs.
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Ced En réponse à Alix Lombrik

Dans les autres pays, il n'y a pas de régime d'intermittent. Et beaucoup d'autres pays envient ce statut car ils estiment que c'est lui qui fait une grande part de la fameuse exception culturelle française. Quelques exemples ici: http://leverbal...%80%99etranger/

Maintenant, tu parles d'autres régimes mais je trouve l'argument très très pauvre: si c'est la merde dans ces régimes, est-ce que cela veut dire que ça doit être la merde partout?
On peut aussi te retourner ton argument de départ: personne n'a poussé un travailleur à être sous le régime de travailleur indépendant, de la profession libérale voire sous celui de l'artisanat. Puisqu'on ne l'a pas poussé, de quoi se plaint-il alors?

Bref, c'est pauvre et aussi complètement mercantile.
Mais puisqu'il faut faire là-dedans, alors soyons clair en donnant un exemple concret. Le Festival in d'Avignon (seul le in est chiffrable), c'est 25 millions d'euros qui reviennent directement à la ville via le tourisme direct (restaurant, taxi, etc...). A cela s'ajoute aussi toutes les locations sur place et autours (hôtel, maison, chambre, campings, etc...), les transports, le rayonnement culturel, etc... Or, le Festival in (comme le off, d'ailleurs) n'existerait assurément pas sans les intermittents.

Question très simple donc: on continue dans les clivages ou on essaye d'être productif en bossant ensemble?
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Alix En réponse à Ced LeLoMBriK

Je laisse ma place à quelqu'un d'autre.

Regarde plus les chiffres que les mots, elle est là, la réalité.
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Ced En réponse à Alix Lombrik

Tu parles de quels chiffres?

Je constate que tu éludes toutes les questions soit parce que tu ne veux pas y répondre soit parce que tu ne peux pas y répondre. Technique habile, tu devrais faire de la politique. ;-)
Dois-je en conclure, donc, que tu ne connais pas le sujet (même si tu dis connaitre des intermittents) mais préfère cliver les personnes plutôt que de les amener à réfléchir sur une cause qui, de toute façon, les concerne?

Excuse moi de le dire un peu durement hein, mais c'est ce qui transparait. :)
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Alix En réponse à Ced LeLoMBriK

En fait, c'est plus la flemme qu'autre chose ;)
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jack_logan En réponse à Alix Trou de ver

C'est marrant, en fait je partage vos deux points de vue !
Aussi bien CED qui a compris que ce régime offre la souplesse pour la création (en général) avec son lot de galères pour ceux qui le subissent et qui ne vont pas chercher en abusé.
Aussi bien Alix qui pointe l'aspect technique utilisé de façon extrême par de nombreuses sociétés.
Toutefois, je te dirais Alix que ce sont ceux qui profitent du système qui ne s'en plaignent pas. Mais je suis d'accord avec toi pour dire que ce statut doit évoluer pour responsabiliser les gens et surtout faire supporter aux autres son propre déficit !
Si Avignon veut continuer à être un super festival, il devra payer plus ses employés, en prélevant un impôt a SES administrés, non plus au français.
Et pour finir, effectivement il est intéressant d'avoir un système qui lisse les rentrées d'argent et c'est du pain béni pour les entreprises privés.
Et on parle bien de l'exception culturelle française qui produit des film de merde que personne ne regarde (cf les bandes annonces sur www.allociné.fr) ? pour un film bien, 10 bouses parlent de cul ou parle dans le vide, on exploite ce statut en faisant vivre des gens et engraisser un producteur. Le jour ou les intermittents ne seront moins individualistes (création =particularité =suispascommelesautres =peutêtrequejeseraisunestar =doncenattandantjesubiscommeunemerdeetjeferaispareilsurlesautres) les salaires progresseront à leur juste valeur et ce status n'aura plus de raison d'être.
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Ced En réponse à jack_logan Lombrik

Mais non, raaaaaahh... Les intermittents (c'est-à-dire le régime) n'ont rien à voir avec le contenu (et donc la qualité) d'une œuvre, fusse-t-elle bonne ou mauvaise. Tu parles de cinéma, la qualité est liée au talent des personnes, certainement pas au fait qu'elles soient sous le régime de l'intermittence. Certes, ce sont des intermittents qui font que le film est film mais ils obéissent à des ordres aussi, notamment ceux du réalisateur.

Cet argument, c'est exactement la même chose que de dire, par exemple: telle voiture est bien parce que les mécaniciens la réparent bien ou cette maison est chouette parce qu'un peintre a peint ses volets. C'est complètement absurde!
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jack_logan En réponse à Ced Trou de ver

Tu as raison, cependant, on utilise un peu trop de "mécaniciens" pour fabriquer la voiture que pour la réparer ! Le problème ne vient pas des intermittents en tant mode de répartition et compensation du temps de travail mais bien de l'abus fait par les sociétés privés qui infantilisent leur employés !
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Ced En réponse à jack_logan Lombrik

On est d'accord là dessus.
Par contre, je voulais dire une chose tout à l'heure: tu as dit qu'ils demandaient des hausses de salaire. Non, ce n'est pas le cas, simplement car le salaire est différent d'un contrat à l'autre, d'un métier à l'autre et d'une structure à l'autre. Il y a le salaire de base, calqué sur le SMIC horaire et le reste.

J'invite à lire cet article pour comprendre le mouvement et les revendications (il n'est pas complet mais donne une idée):
http://www.lepa...014-3938337.php
+ -2 -

stygian.strelok En réponse à Ced Vermisseau

Ced please kill yourself
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Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt

"la mort de l'identité culturelle française"
Ça ça me fait doucement rire... parce que l'identité culturelle française c'est justement ces personnes qui la tuent ! Je prends l'exemple de ma ville : la carnaval traditionnel annuel (l'un des dernier événement culturel grand public et gratuit) a été remplacé depuis 2 ou 3 ans par une "fête de la diversité" où on ne trouve plus rien de français (même s'il y a des groupes des Dom Tom, mais c'est pas vraiment de la culture locale) tout a été remplacé par des groupes de danse et musique africains ou sud-américains, la fête du feu de la St Jean est devenue la "Fête de la communauté portugaise", bref on peut pas dire que l'identité culturelle française n'est pas maltraitée par tout ces changements. Je prends un autre exemple : une copine de classe du lycée qui avait débuté la musique à l'époque et qui maintenant est très connue et fait des concerts partout et passe à la radio qui a choisie de ne chanter exclusivement qu'en anglais... le nombre de chanteurs français qui font comme elle est affolent, si les français ne chantent pas en français, qui le fera ? Je ne parle même pas du théâtre où on a oublié la plupart des grandes œuvres françaises leur préférant les pièces américaines ou autres... Enfin bref, l'identité culturelle française elle dépend surtout de ses acteurs, et ce sont eux qui la mettent en danger plus que quiconque !
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Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik

Mais qu'est-ce que ça à voir avec le régime des intermittents? 0_0
Rassure-moi, tu sais au moins ce qu'est un intermittent?

Ici, tu parles de contenu culturel et de communication et certainement pas d'identité culturelle, et encore moins des intermittents. Comme partout il y a des bonnes choses et des mauvaises choses dans un contenu culturel. Tu parles spécifiquement des grandes œuvres du théâtre français et tu dis qu'elles ne sont plus jouées, en es-tu seulement sûr?

La pauvreté de certains produits (le mot n'est pas choisi au hasard, hein?!) existe, certes. Et ça, on le doit à marchandisation de la culture (supermarché, internet, etc...). Mais factuellement, et puisque tu parles du théâtre français:
* la Comédie Française se porte plutôt bien
* la créativité théâtrale se diversifie très largement
* il y a de plus en plus de jeunes à faire du théâtre ou des cours d'arts dramatiques
* il y a un rayonnement culturel de la France qui augmente dans le Monde via les œuvres anciennes et nouvelles
* les bibliothèques enregistrent des taux de fréquentation et d'emprunt d’œuvres de théâtre 'traditionnel' de plus en plus importants, et ce dans toutes les classes d'age.

Et on fait exactement le même constat avec la musique classique (via les conservatoires ou écoles de musique) ou le cinéma...
+ 0 -

Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt

Ça à a voir avec le fait que les acteurs, metteurs en scènes, auteurs,... sont des intermittents du spectacle ! Et que ce sont eux qui détruisent la culture française en la remplaçant par d'autres (les organisateurs le sont aussi). Oui quand je regarde les programmations théâtrale je vois qu'on a de plus en plus d’œuvres étrangères et de moins en moins de vieux classique (ou non) français, je ne parle pas d'un Malade imaginaire ou d'un Tartuffe qui seront bien toujours présentées pour les collégiens, mais d’œuvres un peu plus anciennes ou moins connues, d'auteurs qui retombent dans l'ombre. Plutôt que de chercher dans l'immense répertoire français, on se tourne vers les œuvres étrangères. Pour le cinéma français, excuse moi mais il n'est plus que l'ombre de lui-même... Et donc ce sont bien les principaux acteurs de la culture : les intermittents qui sont aux premiers rangs de la disparition de la culture française.
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Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik

J'aime les généralisations...

En France, il y a 5 théâtres nationaux, 39 centres dramatiques et une pléthore de théâtres privés, sans compter les arts du cirque et les festivals. Il y a des dizaines et des dizaines de compagnies en France. Il y a près de 2000 pièces françaises qui sont montées chaque année dans ces institutions théâtrales et l'ensemble de la programmation est ultra-diversifiée.

Mais nan, il y a toujours un vieux réac à la Zemmour qui va venir et dire que plus personne (sauf lui) n'a de culture et que la culture française est morte à cause des intermittents qui sont des bons à rien. Accessoirement, ce vieux réac ne va pas au théâtre (sinon, il saurait) et n'est, bien entendu, pas une personne de théâtre sinon, il saurait ce qu'est un intermittent.

C'est beau.
+ 1 -

bebabeloola Asticot

Le plus gros soucis, c''est surtout que les intermittents ne sont pas chômeurs, mais sont indemnisés par la même caisse. Quel rapport?
D'autre part, beaucoup de grosses productions ne jouent pas le jeu et engagent des intermittents à temps plein plutôt que de les employer en CDD ou CDI.
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