Ça fait des décennies qu'on entend ça... Et qu'est ce qu'ils ont fait ces 3,5 milliards de personnes contre ces 67 personnes ? rien à part leur cirer les pompes ? Dans ce cas qu'ils se bougent pour changer les choses ou qu'ils continuent leur vie sans se plaindre mais dans 300 ans on en sera encore au même point. Ils n'ont pas du lire De la Boétie.
A parce que tu crois qu'il a fallut attendre le capitalisme pour voir une différence entre riches et pauvres ? Les noms changent (féodalité, société de classe, capitalisme) la différence entre riches et pauvres, entre puissants et populations reste.
Les écrits de La Boétie sont plus que jamais d'actualité.
Tu es tellement persuadé de ton développement (ce qui est bien) que tu en oublies de lire les conclusions... et le dessin! Et naturellement, tu n'as pas regardé le rapport auquel fait référence ce dessin...
Quitte à vivre enfermé dans des conclusions sclérosées qui se veulent philosophiques, autant s'inscrire dans des références historiques et économiques viables avant de mettre une référence qui n'est rien d'autre que pompeuse ici car elle n'a quasiment aucun rapport avec la situation actuelle (à laquelle ce dessin fait référence, quoi!).
Je ne vis pas dans des "conclusions sclérosées" (faut quand même la sortir celle-là après avoir accusé le capitalisme de la différence entre riches et pauvres), j'ai des convictions et un regard sur le monde qui ne sont sûrement pas les tiens. Si pour toi La Boétie n'est pas une référence viable quand on parle des écarts de richesses ou de classe sociale c'est soit que tu ne l'as pas lu, soit que tu es d'extrême mauvaise foi. Cette référence n'a rien de pompeuses puisqu'elle est d'une simplicité absolue et d'une logique à toute épreuve. Je te demande de m'expliquer en quoi la différence entre riches et pauvres a changé entre l'Antiquité et nos jours... il n'y a aucune différence et les causes restent les mêmes, seuls les noms changent. Maintenant toi tu préfère croire que tout est de la faute du grand capitalisme qui vient d'arriver (à l’échelle humaine) et qu'en le foutant par terre les inégalités s'effaceront, tu n'es plus dans une "conclusion sclérosée" mais dans une folie douce et une utopie aveugle.
Je préfère tourner en rond en restant lucide que de croire que j'avance alors que je recule.
Tu devrais regarder ma signature sur le forum pour voir ce que je pense d'Etienne de la Boétie.
Et parler de la Boétie dans un dessin qui parle d'une économie de marché, de mondialisation et de colonisation (plus ou moins néo, pour rester soft), oui, ça fait rire - désolé, mais la référence ne tient pas ici, elle est même complètement à côté du sujet en fait, simplement car de la Boétie ne parlait pas de cela puisque ces problématiques étaient inexistantes à l'époque.
Tu le fais exprès c'est pas possible ? Tu écris plusieurs messages pour au final répéter constamment la même chose et tu ne veux pas comprendre ce que je te dis.
Tu crois qu'à la Renaissance l'économie de marché n'existait pas ? Le système économique on s'en fout, le problème entre les riches et les pauvres est le même, avec les mêmes causes et les mêmes conséquences depuis le début de l'humanité ! Ce qu'a écrit La Boétie est intemporel ! La façon dont les puissants/riches construisent leur pouvoir/richesse est toujours la même, et la raison pour laquelle les faibles subissent sans broncher reste la même aussi. Tu va peut être me dire que "Le Prince" de Machiavel ou "L'art de la guerre" de Sun Tzu ne sont pas actuels parce qu'ils datent d'une autre époque ? J'ai vraiment l'impression que tu te fous de moi en te faisant passer pour plus bête que tu ne l'es... J'espère quand même pour toi que ce n'est qu'une impression.
Ouais, à 3.5 milliards ils ont qu'à prendre des batons et leur casser la gueule aux 67 richards. Ensuite les 3.5 milliards de pauvres s'entretueront parce qu'ils sauront pas comment redistribuer l'argent et du coup il ne restera que la classe moyenne qui vivra heureuse débarrasser des discours moralisateurs sur l'aide à des pauvres qui seront tous mort et de la culpabilité de pas être assez riche vu que y'aura plus de milliardaires. En plus ça réglera le problème de la surpopulation.
C'est un raisonnement qui parait absurde, on est d'accord ? Dans ce cas quelle serait la meilleure solution ? A part le fait que si les 3,5 milliards de personnes ne se bougent pas, rien ne changera pour elles, on ne trouve pas vraiment de meilleure solutions, et ça depuis très longtemps. C'est pour ça que ce genre de dessins sont inutiles (et pour moi démagogiques aussi). On nous rabâche les mêmes choses depuis des années mais les "victimes" ne font rien pour changer les choses, à ce train là dans 5 générations ils en seront encore à faire des dessins pour crier comme le monde est injuste mais que finalement, on essaiera de le changer demain parce qu'on a pas le temps aujourd'hui.
Comme tu poses le problème, oui, c'est absurde : il est très facile de dénoncer sans connaître aucune de ces 3.5 milliards personnes et, surtout, en sachant qu'on rentrera bien gentiment ce soir chez soit avec un toit sur la tête et qu'on continuera à avoir une session de surf sur l'Internet. Bref, l'inaction encore plus insipide que la non-révolution elle même, je pense.
Malgré tout, il y a un constat. Le constat de ce dessin part d'une mesure dans un rapport et cette mesure amène un constat plutôt amère: de fait, peu des 67 donnent à survivre au 3.5 milliards et encore moins à vivre. Le problème n'est pas forcément qu'il y ait 67 personnes très riches. Le problème est que, d'une façon ou d'une autre, ces 67 personnes ont le pouvoir de changer les choses mais ne le fond pas. Le problème est qu'ils ont en esclavage une partie du monde.
Alors, tu demandes des solutions. Je pense qu'il en existe. Par exemple:
*la première serait de redistribuer les richesses par la loi, elle vaut ce qu'elle vaut mais ne marche qu'à relativement court terme car ne résout pas des problèmes plus complexes comme la consommation, la santé, l'enseignement de la vie grégaire, etc...
* la seconde est d'instaurer un salaire maximum en plus d'un salaire minimum. Là c'est déjà beaucoup plus viable. A échéance, ce serait peut-être même d'arrêter le salaire et, d'une façon générale, l'argent (ce qui es déjà le cas dans une économie qui sort de celles des marchés, troc, monnaie locale, échange de services, etc...). Ca implique donc de revoir entièrement la société et d'arrêter le capitalisme.
* la troisième est d'arrêter avec cette logique consumériste et productiviste et de réfléchir à un système de décroissance. Pour le coup, les richesses seraient très largement redistribuées, et ce pour le bien de l'humanité.
* la quatrième est une éducation (ou ré-éducation) totale de la population afin d'englober tout cela et de montrer que l'égalité est valable dans le travail quelqu'il soit, dans la façon de vivre quelque soit l'endroit, le lieu, les connaissances, etc, etc...
Ce sont des solutions très idéalistes certainement. Pourtant, elles sont mis en application, notamment dans les processus d'autogestion. Et, plus important, elles reviennent à des fondamentaux humains qui ont animé la plupart des grandes civilisations et dont la plupart se revendique. Je pense par exemple au sens profond de certaines philosophies, religieuses ou non.
Maintenant, on peut aussi peut-être s'interroger autrement: les 67 personnes sont esclaves de 3.5 milliards car si les 3.5 milliards cessent d'exister, les 67 n'ont plus rien sauf leur argent. Si bien qu'il seront esclaves du reste jusq'au moment où... A la fin, ils n'auront assurément plus rien que leur monnaie. C'est à peu près valable pour toute l'humanité en fin de compte, quelque soit la classe.
Il y a donc une question profonde derrière. Faut-il faire une révolution (que certain(e)s qualifieront de gauchiste, d'autres d'idéaliste) ou réfléchir au sens commun?
Les raisons de cet état de fait et ses hypothétiques solutions ont été écrites il y a 465 ans par un jeune français de 18 ans : http://fr.wikip...tude_volontaire http://www.sing...f/servitude.pdf
La situation est toujours la même aujourd'hui, et sera la même demain.
La nature humaine est faite pour qu'il y ait des dominants et des dominés et surtout une masse immense qui se contente de ce qu'on lui donne, tant qu'elle se sent un peu mieux que certains moins bien placés. Bref, tant que les 3,5 milliards ne se seront pas unis pour dire "J'ai besoin de l'argent des 67 autres et on va leur prendre", rien n'évoluera. Et on sait tous que ça n'arrivera jamais et que dans 500 ans la situation sera inchangée et on verra encore ce genre de dessins nous disant que le monde est injuste.
On a tous un voisin de palier qui gagne 2 fois plus que nous...
Parfois c'est mérité, parfois c'est un "bien-né", parfois c'est un "chanceux", parfois c'est simplement injuste, bienvenue dans le monde réel...
Si on jouait les Robin des bois le résultat final ressemblerait sans doute plus à ce qu'à décrit Potiche, que je plussoie.
Il distribue son argent, certes, mais quand une personne distribue son argent, elle le fait en faveur de ce qui l'intéresse alors que, normalement, un gouvernement distribue l'argent en fonction des besoins.
Par exemple, si un milliardaire a un fils autiste, il peut donner des millions pour la recherche sur l'autisme, et rien que pour ça alors qu'un président qui a un fils autiste doit quand même mener une politique de redistribution qui se soucie d'autre chose que de l'autisme.
Henry_Hill Ver macht addikkkt
Esejy-Van-Ervech En réponse à Henry_Hill Lombric
EDIT : 'tain c'est pas un troll en fait ? La vache !
Henry_Hill En réponse à Esejy-Van-Ervech Ver macht addikkkt
Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik
Début du capitalisme - XVIIIème siècle en pré-Révolution Industrielle.
Toujours facile de faire parler un mort.
Encore plus facile de parler à la place des autres sans même connaitre leur quotidien.
Et ne viens pas parler de capitalisme médiévale, ça ferait très mauvais genre.
Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt
Les écrits de La Boétie sont plus que jamais d'actualité.
Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik
Quitte à vivre enfermé dans des conclusions sclérosées qui se veulent philosophiques, autant s'inscrire dans des références historiques et économiques viables avant de mettre une référence qui n'est rien d'autre que pompeuse ici car elle n'a quasiment aucun rapport avec la situation actuelle (à laquelle ce dessin fait référence, quoi!).
Bref...
Tu tournes vraiment en rond, quand même!
Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt
Je préfère tourner en rond en restant lucide que de croire que j'avance alors que je recule.
Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik
Et parler de la Boétie dans un dessin qui parle d'une économie de marché, de mondialisation et de colonisation (plus ou moins néo, pour rester soft), oui, ça fait rire - désolé, mais la référence ne tient pas ici, elle est même complètement à côté du sujet en fait, simplement car de la Boétie ne parlait pas de cela puisque ces problématiques étaient inexistantes à l'époque.
Tu peux lire ces articles (il y en a tellement d'autres) sur le sujet du dessin:
http://www.ineg...php?article1156
http://www.fran...egalites-fosse/
Et une analyse des problèmes français aujourd'hui se trouve ici:
http://www.alte...1141_58379.html
Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt
Tu crois qu'à la Renaissance l'économie de marché n'existait pas ? Le système économique on s'en fout, le problème entre les riches et les pauvres est le même, avec les mêmes causes et les mêmes conséquences depuis le début de l'humanité ! Ce qu'a écrit La Boétie est intemporel ! La façon dont les puissants/riches construisent leur pouvoir/richesse est toujours la même, et la raison pour laquelle les faibles subissent sans broncher reste la même aussi. Tu va peut être me dire que "Le Prince" de Machiavel ou "L'art de la guerre" de Sun Tzu ne sont pas actuels parce qu'ils datent d'une autre époque ? J'ai vraiment l'impression que tu te fous de moi en te faisant passer pour plus bête que tu ne l'es... J'espère quand même pour toi que ce n'est qu'une impression.
Potiche Super vilain
Vivement !
Henry_Hill En réponse à Potiche Ver macht addikkkt
grosmoche En réponse à Henry_Hill Jeune asticot
Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik
Malgré tout, il y a un constat. Le constat de ce dessin part d'une mesure dans un rapport et cette mesure amène un constat plutôt amère: de fait, peu des 67 donnent à survivre au 3.5 milliards et encore moins à vivre. Le problème n'est pas forcément qu'il y ait 67 personnes très riches. Le problème est que, d'une façon ou d'une autre, ces 67 personnes ont le pouvoir de changer les choses mais ne le fond pas. Le problème est qu'ils ont en esclavage une partie du monde.
Alors, tu demandes des solutions. Je pense qu'il en existe. Par exemple:
*la première serait de redistribuer les richesses par la loi, elle vaut ce qu'elle vaut mais ne marche qu'à relativement court terme car ne résout pas des problèmes plus complexes comme la consommation, la santé, l'enseignement de la vie grégaire, etc...
* la seconde est d'instaurer un salaire maximum en plus d'un salaire minimum. Là c'est déjà beaucoup plus viable. A échéance, ce serait peut-être même d'arrêter le salaire et, d'une façon générale, l'argent (ce qui es déjà le cas dans une économie qui sort de celles des marchés, troc, monnaie locale, échange de services, etc...). Ca implique donc de revoir entièrement la société et d'arrêter le capitalisme.
* la troisième est d'arrêter avec cette logique consumériste et productiviste et de réfléchir à un système de décroissance. Pour le coup, les richesses seraient très largement redistribuées, et ce pour le bien de l'humanité.
* la quatrième est une éducation (ou ré-éducation) totale de la population afin d'englober tout cela et de montrer que l'égalité est valable dans le travail quelqu'il soit, dans la façon de vivre quelque soit l'endroit, le lieu, les connaissances, etc, etc...
Ce sont des solutions très idéalistes certainement. Pourtant, elles sont mis en application, notamment dans les processus d'autogestion. Et, plus important, elles reviennent à des fondamentaux humains qui ont animé la plupart des grandes civilisations et dont la plupart se revendique. Je pense par exemple au sens profond de certaines philosophies, religieuses ou non.
Maintenant, on peut aussi peut-être s'interroger autrement: les 67 personnes sont esclaves de 3.5 milliards car si les 3.5 milliards cessent d'exister, les 67 n'ont plus rien sauf leur argent. Si bien qu'il seront esclaves du reste jusq'au moment où... A la fin, ils n'auront assurément plus rien que leur monnaie. C'est à peu près valable pour toute l'humanité en fin de compte, quelque soit la classe.
Il y a donc une question profonde derrière. Faut-il faire une révolution (que certain(e)s qualifieront de gauchiste, d'autres d'idéaliste) ou réfléchir au sens commun?
Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt
http://fr.wikip...tude_volontaire
http://www.sing...f/servitude.pdf
La situation est toujours la même aujourd'hui, et sera la même demain.
La nature humaine est faite pour qu'il y ait des dominants et des dominés et surtout une masse immense qui se contente de ce qu'on lui donne, tant qu'elle se sent un peu mieux que certains moins bien placés. Bref, tant que les 3,5 milliards ne se seront pas unis pour dire "J'ai besoin de l'argent des 67 autres et on va leur prendre", rien n'évoluera. Et on sait tous que ça n'arrivera jamais et que dans 500 ans la situation sera inchangée et on verra encore ce genre de dessins nous disant que le monde est injuste.
Sha-ka
kolamye En réponse à Sha-ka Lombric
Bonjam Briclom
glurp LoMBriK addict !
Parfois c'est mérité, parfois c'est un "bien-né", parfois c'est un "chanceux", parfois c'est simplement injuste, bienvenue dans le monde réel...
Si on jouait les Robin des bois le résultat final ressemblerait sans doute plus à ce qu'à décrit Potiche, que je plussoie.
Gring Lombric Shaolin
Xahendir En réponse à Gring
Par exemple, si un milliardaire a un fils autiste, il peut donner des millions pour la recherche sur l'autisme, et rien que pour ça alors qu'un président qui a un fils autiste doit quand même mener une politique de redistribution qui se soucie d'autre chose que de l'autisme.
bebabeloola Asticot
Si vous continuez, vous parviendrez à la solution.