J'adore cette chanson, très dynamique, on dirait l'opener d'un anime d'action. :D
J'imagine parfaitement une jeune garçon manqué, aspirante street fighter, travaillant avec un détective privé vétéran, by-the-book avec une forte aura Bogart, pour nettoyer les rues ! :D
J'avoue, le son est vraiment propre. Je sait as avec quoi ils travaillent ça. Par contre, je sait à quoi me fait penser ton dessin : https://youtu.b...mxmJN&t=170
Et est-ce que tu entends une différence entre un format lossless et un vinyle ?
Bien sûr ça dépend beaucoup du matos, l'idéal étant de faire le test sur les mêmes enceintes.
Perso je suis incapable de faire la différence entre du MP3 320 et du non compressé.
Après j'ai du hifi de merde de Mr et Mme tout le monde.
Ca vient peut-être des speakers du PC mais pas que, et ce même en 1080p. J'ai fait le test sur casque branché sur le PC puis sur la chaîne.
Quand je passe sur casque, à la fois un Meze 99 et un AKG K240 Studio qui me permettent de jouer de la guitare et de la basse à 4h du matin sans que personne ne se réveille dans notre petite maison de 60m² (oui, je suis insomniaque!), j'entends mieux la basse (purée, cette ligne quand même) mais les percus sont nettement dégradées si bien que je n'entends pas la subtilité originelle de Bill Bruford. C'est du crade propre.
A la maison, on a un matériel Hi-Fi acceptable mais pas exceptionnel non plus, d'abord parce que la maison est petite et la configuration ne s'y prête pas vraiment, ensuite parce que ça devient très cher ces choses là. Reste que c'est un ampli à lampes des années 1970, une bonne cellule Ortofon dont je ne retrouve pas la référence sans tout démonter, et des enceintes de fabrication maison par mon frère (de par ses études, il est spécialisé en mesures acoustiques et optiques), mon père (il est passionné de physique) et moi (bon, j'avais lancé le projet quand j'étais étudiant pour un TP sur l'application des ondes acoustiques, mais si je me suis tapé toutes les mesures et l'analyse, je n'ai fait que le montage de la casse en bois et la couture des housses). Toujours est-il que, si je branche le PC sur l'ampli et que ça ressort sur ces enceintes, le son reste très lissé. Si par contre, je passe sur le vinyle, j'entends bien mieux toutes les subtilités du morceau.
Par ailleurs, mon beau-père a ce vinyle chez lui en première édition, et son matériel audio est aussi assez exceptionnel - mais bon, c'est un vieux musicien semi-pro donc ça peut se comprendre. Du coup, le studio de musique qu'il a fait montre aussi que le morceau est clairement plus une tuerie que ce qu'on peut entendre ici. Le fait que cela vienne du groupe (cf commentaire de GuikMan) n'y change rien. YouTube dégrade à cause de la compression mais aussi le numérique est le plus souvent dégradé par rapport à l'analogique. Dans le premier cas, on peut y voir une notion économique : un groupe a intérêt à vendre des disques plus que des morceaux qui sont écoutés gratuitement par internet. Dans le second cas, c'est juste de la physique pure qui vient de la captation analogique, en particulier dans les années 1970 et 1980, couplée à la qualité de pressage du vinyle et de la lentille font que le rendu est clairement meilleur. A noter que la plupart des vinyles récents ne sont pas comme cela car la gamme de captation sonore est très largement diminuée, souvent au profit du CD (moins de travail) et du morceau clairement numérique pour les plateformes; il est donc important, quand on achète un vinyle récent, de regarder où cela a été enregistré - ce qui permet de faire des économies substantielles, en fait!
Je ne suis pas ayatollah de telle ou telle méthode pour écouter la musique (chacun fait avec ses moyens et la possibilité d'installation), mais c'est souvent mieux de passer par les professionnels. Du coup, le seul conseil que je puisse donner est d'acheter la musique chez un disquaire et le matériel chez un professionnel du Hi-Fi autre qu'une enseigne de supermarché (FNAC, Boulanger, etc...). C'est vraiment ce qu'il y a de mieux pour sortir du consumérisme et avoir un bon rendu.
Certes l'analogique est par nature plus précis que le numérique, mais est également fragile aux poussières, graisses de doigts, humidité etc, qui altèrent le son, choses auxquelles le numérique est insensible.
Et le cerveau humain est incapable de voir la différence au delà de 60+Hz, c'est notre fréquence d’échantillonnage biologique, au dessus pour lui c'est du continu.
Mais le problème n'est pas là.
Les deux plus gros problèmes qu'on rencontre sont :
• Les hébergeurs de contenus qui poussent les algos de compression à fond comme des porcs parce que tout ce qui les intéressent c'est l'espace gagné ; et on tombe bien en-deçà de la sensibilité de l'oreille humaine avec des artefacts audibles ;
• Les maisons d'éditions qui depuis plusieurs années se livrent la LOUDNESS WAR ! Sans raison valide ses abrutis se sont dit un jour que pour que le son soit meilleur que celui du concurrent, il fallait estre plus FORT que le concurrent. Résultat, ils multiplient les étapes de pré-amplification et le son dépasse ce que le matériel peut transmettre, et est écrêté.
• Les deux problèmes se combinent pour obtenir un son trop fort, écrêté, et compressé à mort. Les détails fins et les harmoniques ne peuvent pas survivre à cette torture.
Toutefois dans le cadre de LeLombrik, poster un lieu YouTeub pour faire découvrir est plus rapide et facile que digitaliser un vinyle en virgule flottante avec une compression lossless Flac, APE ou PAK ; et de toute façon le site est trop bridé/limité pour savoir gérer ces formats ( sans compter qu'alix recompresse en WebP / WebM par derrière, augmentant encore les artéfacts ).
"le cerveau humain est incapable de voir la différence au delà de 60+Hz, c'est notre fréquence d’échantillonnage biologique, au dessus pour lui c'est du continu."
Je pense que tu fais erreur : l'humain entend, en moyenne, entre 20 Hz et 20 kHz mais les hautes fréquences diminuent avec l'âge.
Pour le reste, il faut faire un peu de physique. Notamment, s'applique le théorème de Nyquist-Shannon pour la "chaleur du son" de l'analogique (i.e. vinyle) par rapport au numérique (i.e. CD, MP3, etc...). Je passe les équations mais, en gros, ça dit que :
(1) "la fréquence maximale reproductible par un signal numérique est la moitié de la fréquence d'échantillonnage du dit signal". Dans le cas d'un CD, la fréquence maximale d’échantillonnage est 44,1 kHz, ce qui fait qu'elle est inférieure à celle du vinyle qui peut stocker des fréquences jusqu'à 50 kHz. Elle fluctue pour les autres supports numériques suivant les techniques utilisées.
(2) "l'évitement de repliement de spectre sonore implique de filtrer les hautes fréquences avant l'échantillonnage." Ceci est particulièrement vrai pour le CD, où des filtres sont obligatoirement utilisés du fait de la fréquence d'échantillonnage, faisant donc perdre à certains instruments une gamme de fréquence (les fameux 44.1 kHz vs les 50 kHz ou plus). Dans le cas du vinyle, il n'y avait pas tant de filtre dans la plupart des anciennes méthodes de captation, rendant un son beaucoup plus brut et proche de la réalité.
Enfin, s'ajoute la qualité du mixage qui va jouer sur la douceur du rendu sonore, c'est à dire l'harmonie des fréquences des instruments entre eux. Plus la gamme de captation est large, plus il est plus facile de mettre en retrait les hautes fréquences (i.e. les aiguës) par rapport aux basses fréquences (i.e. les graves) et inversement. Du coup, le son est plus proche de la réalité. Tout le travail du mixage est de travailler sur le rendu de ces fréquences ensemble et de se rapprocher le plus possible de la réalité sur le rendu physique qu'est capable de donner l'objet. Si on ne fait pas ce travail, alors il y a un phénomène de saturation sonore (i.e. amplitude maximale atteinte), qui s'entend très bien à l'oreille alors que ce n'est pas forcément ce que recherchent les musiciens (en général, c'est désagréable - c'est un peu ce qu'on entend ici dans la guitare lead et les cymbales). Pour le diminuer, on fait ce qu'on appelle un écrêtage, c'est à dire qu'on filtre les fréquences max/min - on jouera ensuite sur le rapprochement des fréquences de chaque piste dans le mixage. Dans le cas d'un vinyle, cet écrêtage est logiquement moindre (voir pourquoi dans le paragraphe au dessus) et la gravure peut en plus jouer dessus. Dans le cas d'un CD, cette amplitude est obligatoirement prédéfinie à cause du support lui même, si bien qu'on atteint rapidement un palier d'écrêtage impliquant que tout le reste soit diminué d'autant, et donc resserrant d'autant plus le spectre. Dans le cas des autres supports numériques, c'est encore pire surtout quand l'encodage est réalisé avec des logiciels presse-boutons.
Donc, au final, tout dépend de ce qui est recherché mais aussi de la qualité de restitution des appareils audios utilisés. Sur un PC, en général, la qualité audio est merdique parce que la plupart des cartes son sont merdique, et les enceintes aussi. S'ajoutent à tout cela les données de stockage dont tu parles.
Personnellement, j'utilise cela énormément pour traiter les données géophysiques, notamment en sismique et en sismologie. Ce me permet de faire ressortir un tas d'information qui sont masquées dans le spectre ou, inversement, de les gommer car elles ne sont pas réelles. Et tu peux aussi utiliser cela en musique, par exemple en utilisant une basse acoustique non-amplifiée et/ou une guitare classique cette fois-ci amplifiée vis à vis d'un banjo ou d'un ukulele soprano ou concerto (c'est l'exemple qui me vient d'abord en tête parce qu'on a quelques morceaux comme ça qui tournent à la maison). Tu auras le même soucis avec la bombarde qui peut clairement péter les oreilles par rapport aux autres instruments, voire le biniou où une gamme ultra-large de fréquences peut être jouée sur un même instrument - le talent du musicien sera alors de faire plus ou moins ressortir son instrument pour y donner l'émotion voulue.
Oui, l'industrie du disque est un gros problème, effectivement. C'est pour cela que c'est mieux de passer par un label indépendant et/ou de vendre essentiellement ses disques dans des concerts. La méthode Radiohead est, je pense, la bonne.
Le vinyl à 50kHz ??, j'en doute fort, apparemment beaucoup filtre à partir 10 kHz pour éviter le needle skipping, donc au delà de 15kHz y aurait pas grand chose en général.
"Pour éviter le saut d’aiguille lors de la découpe de vinyles, il est important de gérer les hautes fréquences, en particulier celles au-dessus de 10 kHz, car une sibilance excessive dans cette plage peut causer des problèmes de distorsion et de suivi. Garder les hautes fréquences contrôlées aide à assurer une coupe nette et une meilleure qualité de lecture sur les disques vinyles."
Perso je n'ai jamais eu de platine étant toujours en voyage. Je me suis baladé longtemps avec une 30aine de CD dans la valise. Je me rappelle en Thaïlande fin 90 tu trouvais des CD MP3 avec toute la collec des Beattles ou Led Zep sur 1 seul CD. Ça allait sur les ordinateurs de l’époque. Je suis retombé sur un backup durant le covid, quel son horrible, sampling 22kHz genre moins de 112 bitrate toussa toussa. Maintenant c’est losseless ou min 192. C’est quand même pratique de se balader avec une discothèque sur clef USB ou téléphone pour écouter en voiture, ou sur ma petite chaîne a la maison mais j’écoute aussi beaucoup la FM locale.
Je trouve que le renouveau du vinyl est une grosse arnaque pour vendre du matos et faire le buzz. Les vieux sont content avec leur collec de disques, pour les vide greniers... mais en fait peu de gens on fait ce qu’ils faut pour bien les conserver. Faut taper dans le high tech pour un bon son, mais surtout la plupart des pros ingés-son des années 70/80 qui masterisaient l’art de mettre le son sur un vinyl on disparu et leur art avec. Seul quelques studio indés y arrivent encore mais cela a un prix.
Donc c’est sur qu’aussi au début certains CD ont été mal samplé (DAC pourri etc) mais ça s’est beaucoup amélioré depuis.
C’est comme quand on est passé du DVD au Blu-Ray, ou genre TF1 vidéo ré-utilisait le master DVD en avec un simple upscale à 2 balles pour passer Bluray, alors que d’autres studios rescannait Ben Hur on 8K pour le downscaler en FHD blu-ray.
Je recherche toujours les avis consos des site spécialisés avant d’acheter un film BD ou même un CD.
Tu parles d'une chose différente, qui correspond plutôt à la qualité du pressage (i.e. rendu de la gravure par rapport à l'épaisseur du disque). La plupart des vinyles récents ne sont pas de bonne qualité, d'abord parce qu'il y a peu d'entreprises qui le font et ensuite parce que le fond de roulement n'est pas suffisant pour vendre un disque à un prix raisonnable. S'ajoute à cela la copie des vieux disques qui ont fait un tabac mais qui sont vendus extrêmement cher alors qu'il n'y a plus de besoin pour l'artiste (coucou Led Zeppelin, Rolling Stone, The Beattles, & co.... où les vinyles neufs sont vendus à plus de 30/40 euros alors que c'est juste un son numérique remis en analogique pour le support, donc sans trop de traitement!). Le re-mastering permet (en gros) de stocker un panel de fréquences sur un support solide qui s'adapte à la plupart des platines nouvelles (bras et cellule notamment) mais pas aux anciennes dont la technologie dépend de plusieurs facteurs. Au final, le support n'est pas super bien adapté et le son ne sera pas top. Pour les disques de collection, c'est à dire qui datent de la sortie, la gravure et le pressage sont faits avec une précision incroyable et le son est en général toujours au rendez-vous.
Pour tester le disque, un très bon moyen de faire le test est de prendre un disque de concerto classique ou de jazz en version originale (c'est-à-dire près 1980) et en version remasterisée (c'est à dire une ré-édition post-1980). Dans le premier cas, tu entendras tous les instruments de l'orchestre un peu comme si tu voyais le concert en direct. Et tu peux même entendre les gens tousser, renifler, parfois bouger les partitions, etc... Dans le second cas, tout cela sera filtré et le rendu sera beaucoup plus plat car, dans le filtrage, il est quasi-impossible de séparer des fréquences de 1 à 2Hz sans exploser le prix au final, simplement parce que le temps d'échantillonnage est long et précis et demande beaucoup de savoir-faire pour ne pas dégrader le reste - et je ne parle même pas de la machinerie derrière...
Mais attention, encore une fois, il vaut mieux passer par un disquaire de confiance qui saura aiguiller - en plus, ça permet d'échanger sur plein d'autres choses. J'ajoute (et redis) que la qualité de l'Hi-Fi par rapport à l'endroit d'écoute est aussi extrêmement important.
Orme Dresseuse de lombriks
J'imagine parfaitement une jeune garçon manqué, aspirante street fighter, travaillant avec un détective privé vétéran, by-the-book avec une forte aura Bogart, pour nettoyer les rues ! :D
Hop ! Dessin !
gloupi En réponse à Orme Lombric Shaolin
Orme En réponse à gloupi Dresseuse de lombriks
gloupi En réponse à Orme Lombric Shaolin
Orme En réponse à gloupi Dresseuse de lombriks
https://perchan...fcd184feaa42.gz
gloupi En réponse à Orme Lombric Shaolin
Cyclomore En réponse à Orme Vermisseau
Ced En réponse à Cyclomore Lombrik
Oui, bon, j'ai les albums à la maison. :)
GruikMan En réponse à Ced Vermisseau
Ced En réponse à GruikMan Lombrik
Olili En réponse à Ced Vermisseau
Bien sûr ça dépend beaucoup du matos, l'idéal étant de faire le test sur les mêmes enceintes.
Perso je suis incapable de faire la différence entre du MP3 320 et du non compressé.
Après j'ai du hifi de merde de Mr et Mme tout le monde.
Pour les curieux voici un test pour voir sinon peut entendre la différence :
https://abx.dig...t/lame.320.html
Ced En réponse à Olili Lombrik
Quand je passe sur casque, à la fois un Meze 99 et un AKG K240 Studio qui me permettent de jouer de la guitare et de la basse à 4h du matin sans que personne ne se réveille dans notre petite maison de 60m² (oui, je suis insomniaque!), j'entends mieux la basse (purée, cette ligne quand même) mais les percus sont nettement dégradées si bien que je n'entends pas la subtilité originelle de Bill Bruford. C'est du crade propre.
A la maison, on a un matériel Hi-Fi acceptable mais pas exceptionnel non plus, d'abord parce que la maison est petite et la configuration ne s'y prête pas vraiment, ensuite parce que ça devient très cher ces choses là. Reste que c'est un ampli à lampes des années 1970, une bonne cellule Ortofon dont je ne retrouve pas la référence sans tout démonter, et des enceintes de fabrication maison par mon frère (de par ses études, il est spécialisé en mesures acoustiques et optiques), mon père (il est passionné de physique) et moi (bon, j'avais lancé le projet quand j'étais étudiant pour un TP sur l'application des ondes acoustiques, mais si je me suis tapé toutes les mesures et l'analyse, je n'ai fait que le montage de la casse en bois et la couture des housses). Toujours est-il que, si je branche le PC sur l'ampli et que ça ressort sur ces enceintes, le son reste très lissé. Si par contre, je passe sur le vinyle, j'entends bien mieux toutes les subtilités du morceau.
Par ailleurs, mon beau-père a ce vinyle chez lui en première édition, et son matériel audio est aussi assez exceptionnel - mais bon, c'est un vieux musicien semi-pro donc ça peut se comprendre. Du coup, le studio de musique qu'il a fait montre aussi que le morceau est clairement plus une tuerie que ce qu'on peut entendre ici. Le fait que cela vienne du groupe (cf commentaire de GuikMan) n'y change rien. YouTube dégrade à cause de la compression mais aussi le numérique est le plus souvent dégradé par rapport à l'analogique. Dans le premier cas, on peut y voir une notion économique : un groupe a intérêt à vendre des disques plus que des morceaux qui sont écoutés gratuitement par internet. Dans le second cas, c'est juste de la physique pure qui vient de la captation analogique, en particulier dans les années 1970 et 1980, couplée à la qualité de pressage du vinyle et de la lentille font que le rendu est clairement meilleur. A noter que la plupart des vinyles récents ne sont pas comme cela car la gamme de captation sonore est très largement diminuée, souvent au profit du CD (moins de travail) et du morceau clairement numérique pour les plateformes; il est donc important, quand on achète un vinyle récent, de regarder où cela a été enregistré - ce qui permet de faire des économies substantielles, en fait!
Je ne suis pas ayatollah de telle ou telle méthode pour écouter la musique (chacun fait avec ses moyens et la possibilité d'installation), mais c'est souvent mieux de passer par les professionnels. Du coup, le seul conseil que je puisse donner est d'acheter la musique chez un disquaire et le matériel chez un professionnel du Hi-Fi autre qu'une enseigne de supermarché (FNAC, Boulanger, etc...). C'est vraiment ce qu'il y a de mieux pour sortir du consumérisme et avoir un bon rendu.
Orme En réponse à Ced Dresseuse de lombriks
Certes l'analogique est par nature plus précis que le numérique, mais est également fragile aux poussières, graisses de doigts, humidité etc, qui altèrent le son, choses auxquelles le numérique est insensible.
Et le cerveau humain est incapable de voir la différence au delà de 60+Hz, c'est notre fréquence d’échantillonnage biologique, au dessus pour lui c'est du continu.
Mais le problème n'est pas là.
Les deux plus gros problèmes qu'on rencontre sont :
• Les hébergeurs de contenus qui poussent les algos de compression à fond comme des porcs parce que tout ce qui les intéressent c'est l'espace gagné ; et on tombe bien en-deçà de la sensibilité de l'oreille humaine avec des artefacts audibles ;
• Les maisons d'éditions qui depuis plusieurs années se livrent la LOUDNESS WAR ! Sans raison valide ses abrutis se sont dit un jour que pour que le son soit meilleur que celui du concurrent, il fallait estre plus FORT que le concurrent. Résultat, ils multiplient les étapes de pré-amplification et le son dépasse ce que le matériel peut transmettre, et est écrêté.
• Les deux problèmes se combinent pour obtenir un son trop fort, écrêté, et compressé à mort. Les détails fins et les harmoniques ne peuvent pas survivre à cette torture.
Toutefois dans le cadre de LeLombrik, poster un lieu YouTeub pour faire découvrir est plus rapide et facile que digitaliser un vinyle en virgule flottante avec une compression lossless Flac, APE ou PAK ; et de toute façon le site est trop bridé/limité pour savoir gérer ces formats ( sans compter qu'alix recompresse en WebP / WebM par derrière, augmentant encore les artéfacts ).
https://en.wiki...ki/Loudness_war
https://www.can...tize-audio.html
Ced En réponse à Orme Lombrik
Je pense que tu fais erreur : l'humain entend, en moyenne, entre 20 Hz et 20 kHz mais les hautes fréquences diminuent avec l'âge.
Pour le reste, il faut faire un peu de physique. Notamment, s'applique le théorème de Nyquist-Shannon pour la "chaleur du son" de l'analogique (i.e. vinyle) par rapport au numérique (i.e. CD, MP3, etc...). Je passe les équations mais, en gros, ça dit que :
(1) "la fréquence maximale reproductible par un signal numérique est la moitié de la fréquence d'échantillonnage du dit signal". Dans le cas d'un CD, la fréquence maximale d’échantillonnage est 44,1 kHz, ce qui fait qu'elle est inférieure à celle du vinyle qui peut stocker des fréquences jusqu'à 50 kHz. Elle fluctue pour les autres supports numériques suivant les techniques utilisées.
(2) "l'évitement de repliement de spectre sonore implique de filtrer les hautes fréquences avant l'échantillonnage." Ceci est particulièrement vrai pour le CD, où des filtres sont obligatoirement utilisés du fait de la fréquence d'échantillonnage, faisant donc perdre à certains instruments une gamme de fréquence (les fameux 44.1 kHz vs les 50 kHz ou plus). Dans le cas du vinyle, il n'y avait pas tant de filtre dans la plupart des anciennes méthodes de captation, rendant un son beaucoup plus brut et proche de la réalité.
Enfin, s'ajoute la qualité du mixage qui va jouer sur la douceur du rendu sonore, c'est à dire l'harmonie des fréquences des instruments entre eux. Plus la gamme de captation est large, plus il est plus facile de mettre en retrait les hautes fréquences (i.e. les aiguës) par rapport aux basses fréquences (i.e. les graves) et inversement. Du coup, le son est plus proche de la réalité. Tout le travail du mixage est de travailler sur le rendu de ces fréquences ensemble et de se rapprocher le plus possible de la réalité sur le rendu physique qu'est capable de donner l'objet. Si on ne fait pas ce travail, alors il y a un phénomène de saturation sonore (i.e. amplitude maximale atteinte), qui s'entend très bien à l'oreille alors que ce n'est pas forcément ce que recherchent les musiciens (en général, c'est désagréable - c'est un peu ce qu'on entend ici dans la guitare lead et les cymbales). Pour le diminuer, on fait ce qu'on appelle un écrêtage, c'est à dire qu'on filtre les fréquences max/min - on jouera ensuite sur le rapprochement des fréquences de chaque piste dans le mixage. Dans le cas d'un vinyle, cet écrêtage est logiquement moindre (voir pourquoi dans le paragraphe au dessus) et la gravure peut en plus jouer dessus. Dans le cas d'un CD, cette amplitude est obligatoirement prédéfinie à cause du support lui même, si bien qu'on atteint rapidement un palier d'écrêtage impliquant que tout le reste soit diminué d'autant, et donc resserrant d'autant plus le spectre. Dans le cas des autres supports numériques, c'est encore pire surtout quand l'encodage est réalisé avec des logiciels presse-boutons.
Donc, au final, tout dépend de ce qui est recherché mais aussi de la qualité de restitution des appareils audios utilisés. Sur un PC, en général, la qualité audio est merdique parce que la plupart des cartes son sont merdique, et les enceintes aussi. S'ajoutent à tout cela les données de stockage dont tu parles.
Personnellement, j'utilise cela énormément pour traiter les données géophysiques, notamment en sismique et en sismologie. Ce me permet de faire ressortir un tas d'information qui sont masquées dans le spectre ou, inversement, de les gommer car elles ne sont pas réelles. Et tu peux aussi utiliser cela en musique, par exemple en utilisant une basse acoustique non-amplifiée et/ou une guitare classique cette fois-ci amplifiée vis à vis d'un banjo ou d'un ukulele soprano ou concerto (c'est l'exemple qui me vient d'abord en tête parce qu'on a quelques morceaux comme ça qui tournent à la maison). Tu auras le même soucis avec la bombarde qui peut clairement péter les oreilles par rapport aux autres instruments, voire le biniou où une gamme ultra-large de fréquences peut être jouée sur un même instrument - le talent du musicien sera alors de faire plus ou moins ressortir son instrument pour y donner l'émotion voulue.
Orme En réponse à Ced Dresseuse de lombriks
La « loudness war » reste toutefois un gros problème.
Ced En réponse à Orme Lombrik
GruikMan En réponse à Ced Vermisseau
"Pour éviter le saut d’aiguille lors de la découpe de vinyles, il est important de gérer les hautes fréquences, en particulier celles au-dessus de 10 kHz, car une sibilance excessive dans cette plage peut causer des problèmes de distorsion et de suivi. Garder les hautes fréquences contrôlées aide à assurer une coupe nette et une meilleure qualité de lecture sur les disques vinyles."
Perso je n'ai jamais eu de platine étant toujours en voyage. Je me suis baladé longtemps avec une 30aine de CD dans la valise. Je me rappelle en Thaïlande fin 90 tu trouvais des CD MP3 avec toute la collec des Beattles ou Led Zep sur 1 seul CD. Ça allait sur les ordinateurs de l’époque. Je suis retombé sur un backup durant le covid, quel son horrible, sampling 22kHz genre moins de 112 bitrate toussa toussa. Maintenant c’est losseless ou min 192. C’est quand même pratique de se balader avec une discothèque sur clef USB ou téléphone pour écouter en voiture, ou sur ma petite chaîne a la maison mais j’écoute aussi beaucoup la FM locale.
Je trouve que le renouveau du vinyl est une grosse arnaque pour vendre du matos et faire le buzz. Les vieux sont content avec leur collec de disques, pour les vide greniers... mais en fait peu de gens on fait ce qu’ils faut pour bien les conserver. Faut taper dans le high tech pour un bon son, mais surtout la plupart des pros ingés-son des années 70/80 qui masterisaient l’art de mettre le son sur un vinyl on disparu et leur art avec. Seul quelques studio indés y arrivent encore mais cela a un prix.
Donc c’est sur qu’aussi au début certains CD ont été mal samplé (DAC pourri etc) mais ça s’est beaucoup amélioré depuis.
C’est comme quand on est passé du DVD au Blu-Ray, ou genre TF1 vidéo ré-utilisait le master DVD en avec un simple upscale à 2 balles pour passer Bluray, alors que d’autres studios rescannait Ben Hur on 8K pour le downscaler en FHD blu-ray.
Je recherche toujours les avis consos des site spécialisés avant d’acheter un film BD ou même un CD.
Ced En réponse à GruikMan Lombrik
Pour tester le disque, un très bon moyen de faire le test est de prendre un disque de concerto classique ou de jazz en version originale (c'est-à-dire près 1980) et en version remasterisée (c'est à dire une ré-édition post-1980). Dans le premier cas, tu entendras tous les instruments de l'orchestre un peu comme si tu voyais le concert en direct. Et tu peux même entendre les gens tousser, renifler, parfois bouger les partitions, etc... Dans le second cas, tout cela sera filtré et le rendu sera beaucoup plus plat car, dans le filtrage, il est quasi-impossible de séparer des fréquences de 1 à 2Hz sans exploser le prix au final, simplement parce que le temps d'échantillonnage est long et précis et demande beaucoup de savoir-faire pour ne pas dégrader le reste - et je ne parle même pas de la machinerie derrière...
Mais attention, encore une fois, il vaut mieux passer par un disquaire de confiance qui saura aiguiller - en plus, ça permet d'échanger sur plein d'autres choses. J'ajoute (et redis) que la qualité de l'Hi-Fi par rapport à l'endroit d'écoute est aussi extrêmement important.
GruikMan En réponse à Orme Vermisseau
Y en a tellements qu'on ne sait plus a quel sein se vouer..
https://www.hea...periority-myth/
Olili En réponse à Ced Vermisseau
Je suis curieux de savoir si ça améliore mon expérience d'écoute !
GruikMan En réponse à Olili Vermisseau
GruikMan Vermisseau
BonPublic Vermisseau
Ced En réponse à BonPublic Lombrik
BonPublic En réponse à Ced Vermisseau
Ced En réponse à BonPublic Lombrik