Dans les dark factories, l’environnement est conçu d’abord pour les robots : pas de lumière car les machines n’en ont pas besoin, des repères invisibles au sol, des couloirs trop étroits, du bruit extrême, des sols trop lisses, une atmosphère froide et aseptisée, et des protections qui empêchent les humains d’entrer librement. Certaines zones restent toutefois occupées par des opérateurs, qui doivent cohabiter avec les robots et s’adapter à un univers pensé pour eux plutôt que pour nous. C’est donc un monde lisible pour les machines, mais souvent hostile pour l’humain, qui n’y intervient que lorsqu’il le faut.
Envoyé par Flaneur le 4 décembre 2025 à 11h09
BonPublic Vermisseau
Flaneur En réponse à BonPublic Ver TikToké
Bibilou Vermisseau
Nioa En réponse à Bibilou Vermisseau
Bob_Bob En réponse à Nioa Vermisseau
Nioa En réponse à Bob_Bob Vermisseau
GruikMan En réponse à Nioa Vermisseau
Nioa En réponse à GruikMan Vermisseau
Rutger Bregman. Il explique comment taxer les robots ou l’IA pour le reverser intelligemment.
Bob_Bob En réponse à Nioa Vermisseau
Ced En réponse à Nioa Lombrik
Comment veux-tu qu'un monde comme celui dépeint dans la vidéo puisse fonctionner alors que les ressources sont finies? Ce type d'usines dépense énormément de ressources énergétiques et les produits qui en ressortent posent problème. Par exemple, on entend que la production d'une voiture électrique est plus polluante que celle d'une voiture thermique mais cette pollution est rentabilisée sur la longue durée, c'est à dire au delà des 50 000 km. Sauf que la technologie vieillit, qu'on repousse le problème sur d'autres infrastructures et que, dans ce calcul, il n'est jamais pris en compte le taux de maintenance, le taux de recyclage et les changements de technologie inhérents (1) au passage du thermique vers l'électrique et (2) de la production de l'électricité elle même via le nucléaire qui se fait par... du thermique! Donc, le système se mort la queue tout en grossissant alors que la solution est simple : il faut une décroissance globale, par exemple par la mutualisation des outils, l'entraide, les temps de faire les choses.
Sur la mécanisation en général. Je suis de cette génération d'entre deux, post-quarantenaire, ayant grandi à la fois à la campagne et à la mer pour ensuite me tourner (à mon grand désespoir) vers la ville pour minimiser le transport pour aller au travail (les universités ne sont pas à la campagne, malheureusement). De par cette vie, nous autres avons ou avons eu accès aux mondes ouvrier, paysan et aux métiers du tertiaire. Ce qui saute aujourd'hui aux yeux est que, dans la génération ouvrière de nos parents et de nos grand-parents, il y avait une fierté à produire de ses mains et que les ouvriers pouvaient monter au sein de l'entreprise tout en ayant une capacité intellectuelle et culturelle. Plus spécifiquement dans la paysannerie, la mécanisation avec les petits tracteurs a été une vraie révolution mais ces instruments ayant augmenté de taille en parallèle de celles des fermes a aussi provoqué une diminution de l'emploi agricole et la perte des fermes paysannes au profit des exploitations agricoles qui détruisent le vivant, aussi bien à la campagne que par la consommation dans les assiettes. Même constat dans la pêche. On crée, à grand coup d'ingénierie, des problèmes qui sont réglés à grand coup d'ingénierie en créant d'autres problèmes à côte...
Ce que je veux dire par là est qu'il est indispensable de trouver un juste milieu et de revenir en arrière parce que nos gamins vont souffrir. On entend souvent que notre génération paye ce qu'ont fait celles de nos parents et grand-parents mais on est exactement pareil : aujourd'hui, on continue à développer un système capitaliste à toutes les strates de la société qui tue absolument tout au profit d'un minimum de personnes et les quelques gens qui font tourner la boutique sont essorés comme des esclaves. Il n'y a plus d'humain, tout le monde regarde son nombril en déprimant et ne fait strictement rien. Purée, mais il faudrait peut-être quand même commencer à regarder les choses un peu dans la globalité et à se bouger son gros cul, nan?!
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
À mon avis, tu es juste un rond-de-cuir qui cherche à faire du sensationnel ici. On te voit sur beaucoup trop de post. t'es pas légitime pour parler pénibilité et automatisation, t'as trop de temps libre et tu n'es pas crédible pour parler de ça mec.
Ced En réponse à Nioa Lombrik
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
Ced En réponse à Nioa Lombrik
Allez, je relance de dix pour te donner une dernière chance.
(1) tu m'accuses de pavé. Admettons. Malgré tout, je te pense assez intelligent(e) pour lire et comprendre quatre paragraphes de quelques phrases chacun ou, pour être très exact, 540 mots (j'ai copié collé dans un logiciel de traitement de texte!). Ca ne veut pas dire que ces paragraphes sont intelligents mais les balayer sur le simple fait d'une supposée longueur plutôt que par l'absence de contre-argument reste malheureusement très révélateur...
(2) ensuite, tu te vautres dans l'attaque ad hominem plutôt que de répondre à des questions simples. Alors, non, je ne bosse pas en usine ni à la chaîne, mais tu le sais déjà comme beaucoup ici et je ne vois pas trop en quoi ça apporte de l'eau au moulin, en fait. Toi oui? Okay... Et donc, c'est bien de voir mourir le monde du travail et d'importer des choses mal produites depuis l'autre bout de la planète? Je propose plutôt de revoir ces unités de travail, tout comme il faut consommer moins et travailler moins pour redonner une cohésion sociale et écologique à notre monde. Car, contrairement à toi,
- je ne suggère absolument pas qu'il y a des métiers plus gratifiants que d'autres ni plus intelligents que d'autres.
- je ne souhaite pas tuer le monde manuel, en vendant du capitalisme et du libéralisme comme tu sembles vouloir le faire.
(3) pour aller plus loin, et c'est ce que j'essayais de dire (bien mal, je te l'accorde), il y a plusieurs moyens de donner du sens au travail. Dans le monde manuel, il y a plusieurs moyens dont le fait :
- que les ouvriers soient "propriétaires" et "légataires" de leurs outils de travail,
- que les ouvriers ait un salaire identique à celui des patrons (à défault d'abolir l'argent)
- qu'il n'y ait pas de hiérarchie au travail, mais uniquement des fonctions et du partage
- que les entreprises produisent de la qualité utile, et pas des merdes inventées pour consommer (coucou le smartphone!)
Après, tu as le droit d'être contre ça mais tu peux argumenter (si possible dans le respect) - sinon, c'est juste de la IPZ-mania et tu risque de passer pour un couillon.
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
Ced En réponse à Nioa Lombrik
* Quoiqu'au regard de l'actualité de ces derniers jours, ce serait plutôt Bernard Arnault...
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
Ced En réponse à Nioa Lombrik
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
Ced En réponse à Nioa Lombrik
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
unpassant654 En réponse à Bob_Bob Vermisseau
Bob_Bob En réponse à unpassant654 Vermisseau
GruikMan En réponse à Nioa Vermisseau
L'avenir du monde numérique !!!
Peevee LoMBriK addict !