Selon moi, les petites mains de l’ia deviendront les maîtres de l’ia demain

Oui, beaucoup de systèmes d’intelligence artificielle, y compris ChatGPT, ont historiquement dépendu de « petites mains » pour annoter et classer les données nécessaires à leur apprentissage. Ces travailleurs, souvent situés dans des pays à faibles revenus, effectuent des tâches très variées mais répétitives : décrire ce qui se trouve sur une image, transcrire un audio, corriger des textes, identifier des émotions, catégoriser des contenus ou même vérifier la cohérence d’informations. Les salaires pour ce type de travail peuvent être extrêmement bas, parfois à peine un euro pour plusieurs heures de travail, ce qui soulève des questions éthiques sur l’exploitation et les conditions de travail.

Cette annotation humaine est cruciale car les modèles d’IA n’ont aucune compréhension intrinsèque : ils apprennent uniquement à partir de modèles statistiques basés sur des exemples étiquetés. Même si les entreprises annoncent que les IA pourront à terme s’auto-entraîner et fonctionner de manière autonome, la réalité montre qu’il faudra toujours un contrôle humain pour corriger les erreurs, gérer les cas ambigus, réduire les biais et assurer une compréhension fine des contextes culturels, linguistiques ou sociaux. Sans cette supervision, les modèles risqueraient de reproduire des erreurs ou des stéréotypes présents dans les données. En somme, les « petites mains » restent un pilier invisible mais essentiel de l’intelligence artificielle moderne.

Envoyé par Flaneur Aujourd'hui à 14h09

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Flaneur Ver TikToké

Même les Français peuvent se faire un peu d’argent en annotant des données pour des IA, et cela peut parfois être plus rentable que de livrer pour Uber, surtout pour deux heures de travail par soir. Sur des tâches simples comme entourer des objets sur des images ou classer des textes, un débutant peut gagner environ 10 à 15 euros par heure, soit 20 à 30 euros par soir, soit 400 à 600 euros par mois si l’on travaille 5 soirs par semaine. Il faut cependant garder à l’esprit que ces revenus sont soumis aux cotisations sociales et aux impôts, ce qui peut réduire le montant net réellement perçu. Dans la plupart des cas, il suffit de se connecter à une plateforme de micro-travail pour accéder aux missions disponibles, mais certaines tâches plus spécialisées ou mieux rémunérées peuvent demander d’être sélectionné ou validé par la plateforme. Avec Uber, le revenu net après essence, commissions et impôts est souvent plus faible, autour de 10 à 15 euros de l’heure, et implique des coûts supplémentaires. L’annotation reste donc potentiellement plus efficace en termes de gains nets pour un temps de travail limité, même si le travail est répétitif et dépend du volume de missions disponibles.
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GruikMan En réponse à Flaneur Vermisseau

Meta, Amazon, IBM , Microsoft etc licencient des dizaines de milliers d'employés dans le même temps...
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