En novembre 2025, la Chine a mis en service à Wuwei, dans la province du Gansu, un petit réacteur expérimental à sels fondus fonctionnant au thorium, une première mondiale. Ce réacteur, d’une puissance thermique de 2 mégawatts, utilise un combustible liquide où le thorium est dissous dans un sel fondu, au lieu des barres solides d’uranium des centrales classiques. L’exploit est considérable : ce système peut fonctionner à pression atmosphérique, ce qui élimine pratiquement le risque d’explosion nucléaire classique, et génère beaucoup moins de déchets radioactifs à vie longue. Cependant, tout dispositif de ce type qui fonctionnerait en continu sans arrêt permanent présenterait des risques nouveaux : une fuite de sel fondu ou une défaillance du système de refroidissement pourrait provoquer des émissions de radiations, et un mauvais contrôle de la réaction pourrait créer un surchauffage prolongé. Le thorium, trois à quatre fois plus abondant que l’uranium, permettrait un approvisionnement énergétique quasi inépuisable et plus sûr que les réacteurs traditionnels, mais la sécurité de l’exploitation sur le long terme reste un enjeu crucial. On le trouve principalement dans les minéraux de monazite présents dans les sables côtiers, les roches granitiques et certains minerais de terres rares. Les plus grandes réserves mondiales connues se situent en Inde, en Australie, au Brésil, aux États-Unis et en Égypte. La France en possède aussi, notamment dans ses massifs granitiques comme le Massif Central et la Bretagne, ainsi que dans certains territoires ultramarins comme la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et La Réunion, mais ces gisements sont modestes et non exploités industriellement. Actuellement, la France n’est pas encore proche d’utiliser cette technologie à grande échelle ; bien qu’elle dispose de ressources naturelles de thorium, elles restent limitées et dispersées, et le développement industriel de réacteurs au thorium à sels fondus n’a pas été lancé, contrairement à la Chine qui a déjà franchi la phase expérimentale. Les États-Unis, la Russie, la France ou encore l’Inde ont tenté depuis les années 1950 de développer ce type de réacteur, sans réussir à le rendre stable ni économiquement viable. En atteignant une réaction durable et contrôlée, la Chine devient le premier pays à démontrer que la filière au thorium à sels fondus est techniquement réalisable, ouvrant la voie à des centrales plus puissantes, de 10 à 100 mégawatts, dont la construction est prévue entre 2026 et 2030. À taille égale, un réacteur au thorium à sels fondus pourrait produire environ deux à trois fois plus d’énergie qu’une centrale nucléaire classique, tout en consommant moins de combustible et en dégageant une chaleur mieux exploitée, ce qui en fait une avancée technologique majeure pour l’avenir du nucléaire propre.
Envoyé par Flaneur le 2 novembre 2025 à 09h08
BarneyGumbles Lombric Shaolin
GruikMan En réponse à BarneyGumbles Vermisseau
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https://x.com/j...mihcpX7mkiuGMrQ
BarneyGumbles En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
De plus ta vidéo date de deux semaines alors que dans ton texte tu parles du 1er Novembre 2025, c'est à dire hier, pas très cohérent.
Je ne dis pas que l'info est fausse mais que c'est pas clair et pondre un texte ChatGPT (qui est très créatif sur les faits) ça n'aide pas
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BarneyGumbles En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
Snark En réponse à Flaneur LoMBriK addict !
sandrine65100 En réponse à BarneyGumbles
BarneyGumbles En réponse à sandrine65100 Lombric Shaolin
sandrine65100 En réponse à BarneyGumbles
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le 1er novembre 2025, le réacteur expérimental chinois TMSR‑LF1 a officiellement réussi la conversion du thorium en uranium dans son circuit de combustible, marquant la première fois qu’un réacteur au thorium à sels fondus atteint ce stade opérationnel. Cela signifie que le réacteur est désormais chargé en combustible thorium et fonctionnel, ce qui constitue une étape historique dans le développement de cette technologie nucléaire de quatrième génération.
BarneyGumbles En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
Je trouve exactement le même "article" (au mot près) dans le Global Times, un tabloïde chinois très controversé, ultra-nationaliste et dénué de sérieux, déjà connu pour avoir propagé des théories conspirationnistes sur le COVID19 par exemple.
J'ai fait un tour sur le site du Shanghai Institute of Applied Physics qui est censé avoir sortie cette information et aucune trace de ce qu'avance cet article.
Quand je parle de source, j'entend par là des sources crédibles, un média peut être plus sérieux ou même scientifique.
Je ne dis pas que ce que dit l'article est faux, mais j'ai de sérieux doutes sur sa véracité.
Flaneur En réponse à BarneyGumbles Ver TikToké
le-long-brick Longbric
Blaxter Vermisseau
Bibilou En réponse à Blaxter Vermisseau
kast_or Vermisseau
Un vieux texte une voix générés par IA.
Le sujet peut être intéressant mais j'ai tenu seulement 2 minutes
Bibilou Vermisseau
Orguy Vermisseau
Merci pour le partage, on peut voir qu'un fait scientifique peut être détourné pour le transformer en vues youtube.
Mabritte Vermisseau
MrK Lombric
Je me suis arrêté la...
CANDU, canada... Il y a 70 ans qu'on recharge sans arrêt des réacteurs nucléaires...
Pour ce qui est du thorium, c'est un truc plutôt cool. Mais j'attendrai de voir passer des articles sérieux avant de me taper le cul par terre...