Le Soudan

Le conflit au Soudan oppose depuis avril 2023 l’armée régulière du général Abdel Fattah al‑Burhân, appelée Sudanese Armed Forces (SAF), à la puissante milice paramilitaire Rapid Support Forces (RSF) dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé Hemedti. Cette lutte pour le pouvoir a rapidement pris une dimension régionale et stratégique, chaque camp cherchant à contrôler Khartoum, le Darfour et les ressources naturelles du pays, notamment l’or et les terres agricoles. Le conflit a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts : entre le 1er janvier et le 30 juin 2025, au moins 3 384 civils ont été tués, et dans l’État de Khartoum, plus de 26 000 personnes sont mortes de blessures intentionnelles depuis le début de la guerre. Des exactions graves ont été rapportées, incluant des massacres dans des camps de déplacés, des attaques de marchés et d’hôpitaux, ainsi que des exécutions sommaires et des enlèvements. Plusieurs pays sont impliqués directement ou indirectement dans le conflit : l’Égypte, l’Arabie saoudite, la Turquie et l’Iran soutiennent principalement la SAF par des livraisons d’armes, un appui logistique et un soutien politique, tandis que la Russie joue un double rôle en soutenant la SAF et la RSF à travers des accords stratégiques, la fourniture d’armes et des sociétés militaires privées. Les Émirats arabes unis, le Tchad, la Libye et la République centrafricaine soutiennent la RSF via des armes, du financement, des mercenaires ou des voies de transit, notamment pour sécuriser l’exploitation des ressources et leur influence géopolitique. Les États-Unis restent en retrait, privilégiant l’aide humanitaire et les efforts de médiation sans engagement militaire direct. Les conséquences humanitaires sont dramatiques, avec des millions de déplacés et des infrastructures détruites. La seule solution réaliste pour mettre fin à ce conflit implique un cessez‑le‑feu immédiat, un dialogue politique inclusif entre tous les acteurs soudanais, l’arrêt du soutien militaire étranger et la mise en place de mécanismes de justice et de reconstruction pour restaurer l’État et les services publics.

Envoyé par Flaneur Hier à 12h43

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Tuveuxvoirmabique Vermisseau

Malheureusement pour eux, ils ont perdu aux grand jeu concours organisé tout les ans par le commité international de l'indignation vraiment très très indignée.

En même temps, quelle idée de naitre noire. Bon déjà arabe c'est pas super bien vu, mais on s’apitoie quand même un peu... Mais noir, quoi.
Euh ça va, on ne peu pas se pré-occuper de toutes la misère du monde, quand même.
C't'après midi en plus, moi j'ai kiné...


Une explication un peu moins chiante que hugo machin
https://youtu.be/VH0fzIIXUvg
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Flaneur En réponse à Tuveuxvoirmabique Ver TikToké

C’est à mon avis le fait que lorsque qu’il y a une communauté du pays en question en France on a les infos qui vont avec même si on est pas de cette communauté et donc après les gens s’y intéressent.
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doomy En réponse à Flaneur Lombric Shaolin

C'est pas juste les pays en conflit avec Israel dont on doit parler ?
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Flaneur En réponse à doomy Ver TikToké

C’est un des exemples , y’a la plus grande communauté juive d’Europe donc forcément nos médias parle du proche orient donc ça informe les gens d’où l’intérêt .

Les soudanais sont peu nombreux en France peut-être 20000 contre 500000 juifs français
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coraumonts En réponse à Tuveuxvoirmabique Vermisseau

Et oui, c'est ça le coeur alternatif. Montrer son humanité à tous les passants, ça n'est rentable que si ça permet de se placer au dessus des autres. Tant pis pour les Soudanais, comme tu le dis avec un sarcasme consommé.
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GruikMan En réponse à Tuveuxvoirmabique Vermisseau

Tu as oublié musulman aussi... Noir et musulman... Double peine !!!
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KukuLele Vermisseau

C'est un peu une poudrière partout, toute l'Afrique est dans l'attente de luttes passives.
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