Avant 1681, des personnes à peau blanche claire de type nord-européen existaient déjà, notamment dans le Nord et l’Est de l’Europe (Scandinavie, îles Britanniques, Allemagne du Nord, Nord de la France), mais la catégorie raciale “blanc” n’existait pas encore. En France, la majorité des gens avaient un teint beige à clair, plus rarement très pâle surtout dans le Nord, tandis que dans le Sud on trouvait davantage de types méditerranéens au teint plus mat, proches des Espagnols ou des Italiens. Ailleurs dans le monde, la peau variait : les populations d’Afrique subsaharienne avaient une peau noire foncée, les populations d’Asie et des Amériques un teint brun ou olive, et les populations européennes un teint clair à très clair selon la région. Avant cette époque, la couleur de la peau n’avait aucune signification raciale ou sociale : on se définissait par la religion, la langue ou la classe. Ce n’est qu’après 1681, avec les lois coloniales et l’esclavage, que le mot blanc devient une catégorie politique et hiérarchique, et que les Africains réduits en esclavage ont été définis comme noirs, marquant la naissance des concepts de race blanche et de race noire. Un siècle plus tard, Benjamin Franklin illustrait cette idée en estimant que seuls les Anglo-Saxons et Nord-Européens étaient de véritables blancs, jugeant les Français, Espagnols, Italiens ou Russes trop foncés, montrant que la blancheur était un concept subjectif et culturel, non une donnée biologique stable. Avant 1681, les blancs clairs nord-européens représentaient environ 5 à 7 % de la population mondiale, les autres Européens à peau claire ou méditerranéenne 10 à 15 %, et les populations noires d’Afrique subsaharienne environ 15 %. Depuis 1681, la proportion de personnes à peau claire ou très claire a augmenté dans le monde, grâce à l’expansion européenne, aux migrations et aux brassages intra-européens, passant aujourd’hui à 10-12 % pour les blancs clairs nord-européens et environ 17 % pour les populations noires, qui ont également vu leur nombre absolu fortement croître avec la croissance démographique africaine et la diaspora. En France, la proportion de personnes à peau très claire nord-européenne est passée de 15 à 20 % avant 1681 à 30 à 35 % en 2025, tandis que le pays reste majoritairement composé de teints clairs à moyens, parfois mats dans les régions méridionales, et comprend également des populations à peau noire ou métissée issues de l’immigration et de l’histoire coloniale. Sur le plan physique, la peau très claire nord-européenne se caractérise par un teint rosé ou ivoire, des yeux bleus ou verts et des cheveux blonds ou roux ; la peau claire à beige, plus répandue en Europe centrale, a un teint clair mais doré, des cheveux châtains ou bruns ; la peau mate méditerranéenne a un teint beige à olive avec yeux et cheveux foncés ; enfin, la peau brune à noire, présente en Afrique subsaharienne et chez les populations africaines de la diaspora, a un teint brun foncé à noir avec cheveux noirs.
Envoyé par Flaneur Aujourd'hui à 10h40
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