L'eschatologie juive traditionnelle décrit le processus menant à la rédemption finale (Guéoula) comme étant précédé par une période de grandes tribulations, incluant le conflit de Gog et Magog. Ce concept prophétique, tiré principalement des livres d'Ezéchiel et de Zacharie, évoque une coalition de nations hostiles menée par Gog, souverain du pays de Magog, qui attaquerait Israël à la fin des temps.
L'identité de Gog et Magog fait l'objet de diverses interprétations parmi les commentateurs religieux. Dans le contexte géopolitique actuel, certaines personnalités religieuses et politiques identifient la Russie contemporaine comme remplissant le rôle de Magog, s'appuyant sur les références bibliques à Meschech et Tubal, régions associées à l'actuelle Russie. L'Iran est fréquemment désigné comme faisant partie de la coalition ennemie, correspondant à la Perse prophétique. D'autres nations comme la Turquie (assimilée à Gomer) et certaines puissances occidentales sont aussi mentionnées dans ces scénarios eschatologiques.
Cette lecture prophétique influence certains membres du gouvernement israélien actuel. Des ministres comme Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich voient dans les tensions régionales, particulièrement la confrontation avec l'Iran et ses proxies, l'actualisation de ce scénario prophétique. La guerre actuelle à Gaza et les confrontations au Liban sont interprétées par certains rabbins sionistes religieux comme les prémisses du conflit eschatologique.
La crédibilité de ces interprétations varie considérablement. Les milieux sionistes religieux y voient une grille de lecture pertinente des événements contemporains, tandis que les analystes laïques et la communauté internationale les considèrent généralement comme des constructions théologiques sans rapport avec la réalité géopolitique. L'État d'Israël continue de fonctionner sur la base d'analyses stratégiques conventionnelles, même si le discours prophétique influence certains aspects symboliques de la politique nationale.
Envoyé par Flaneur Aujourd'hui à 12h53
BonPublic Vermisseau
Tuveuxvoirmabique Vermisseau
Sans l'ombre d'un doute, il faut prendre toutes ces jolies histoires au premier degré.
Flaneur En réponse à Tuveuxvoirmabique Ver TikToké
C’est le principe des religions , et cette attente de la Gueoula est très présente chez eux , c’est la venue du Messi et le passage à un monde d’harmonie parfait. Mais le soucis est que ce passage se fait dans la douleur , "les douleurs de l'enfantement du Messie" qui est une période avant la venue du Messi ou y’a de grandes difficultés et troubles dans le monde (guerre , maladie ,ect ) et donc c'est un frein pour la paix, parce que cette vision prophétique est incompatible avec le partage du territoire et la venue du Messie.
En effet, dans la perspective eschatologique adoptée par la frange ultra-orthodoxe nationaliste du gouvernement, l'arrivée du Messie est conditionnée par l'accomplissement de prophéties spécifiques, notamment le rassemblement du peuple juif sur l'ensemble de la Terre d'Israël. Pour des partis comme le Parti sioniste religieux et Otzma Yehudit, cette adhésion à un scénario prophétique devient un principe d'action politique concret. C’est un aspect important qui freine le processus de paix.
Tuveuxvoirmabique En réponse à Flaneur Vermisseau
De ce que j'ai compris de certaines religions, (je vais surement raconter de grosses âneries) celles-ci placent cette dernière comme quelque chose à transcender, à traverser, pour atteindre des états de "félicité".
Les bouddhistes semblent vouloir atténuer la souffrance du monde tout en reconnaissant que celle-ci reste inéluctable. La parabole du lotus symbole de pureté s'épanouissant dans la fange d'un marais putride. L'acceptation de la souffrance conduit au nirvana
Les chrétiens semblent avoir un constat un peu similaire (l'inéluctabilité de la souffrance) mais ne cherche pas à diminuer celle des autres, partant du prétexte que c'est par la souffrance que s’apprécie notre prétendu exercice du libre arbitre.
C'est pratique ça permet de faire plein de saloperie à plein de gens pour servir des motivations d'abord politiques.
J'ai bien compris qu'une belle quantité de crétins américains aussi riches qu'influant appuient, sinon provoquent, les conflits qu’Israël entretient avec son voisinage pour voir le retour de leur idéal christique.
Je ne connaissais pas son équivalent juif. (Je n'ai aucune connaissance concernant cette religion)
Mais l'un des constat qui m'attriste le plus en grandissant dans ce monde de fou furieux, est que quel que soit la motivation, le prétexte, on accepte tous bien facilement que nos impérieuses nécessité entraine la souffrance de ceux n'appartenant pas notre clan.
Il y à des fois où j'aime l'humanité sans la juger et il y a des fois où je l'exècre de mon cœur.
Désolé si cette position semble un peu caricaturale, un peu résumée.
Parce que en plus de ne pas en être capable, je ne suis pas sûr qu'écrire ici une thèse sur ma vision de la souffrance fasse autre chose que gonfler mon égo.
Flaneur Ver TikToké
En effet, dans la perspective eschatologique adoptée par la frange ultra-orthodoxe nationaliste du gouvernement, l'arrivée du Messie est conditionnée par l'accomplissement de prophéties spécifiques, notamment le rassemblement du peuple juif sur l'ensemble de la Terre d'Israël. Pour des partis comme le Parti sioniste religieux et Otzma Yehudit, cette adhésion à un scénario prophétique devient un principe d'action politique concret. C’est un aspect important qui freine le processus de paix.
Mabritte En réponse à Flaneur Vermisseau
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