Le supercalculateur inauguré en France hier porte le nom d’ASGARD, il est conçu spécifiquement pour les besoins de l’intelligence artificielle de Défense et classé secret, ce qui signifie que ses capacités et ses usages sont réservés à des applications stratégiques au profit du ministère des Armées. Son architecture comprend 1 024 puces de dernière génération, et il offre une capacité de calcul de pointe dédiée au développement de technologies d’IA souveraines. Sa puissance permet notamment des analyses massives d’image et de données tactiques ou la simulation de situations complexes. Il s’agit du supercalculateur classifié le plus puissant d’Europe pour ce type d’usage, marquant une étape unique sur le continent pour la souveraineté numérique sécurisée.
Ce qui distingue ASGARD, en plus de sa puissance brute, c’est son caractère classifié et réservé exclusivement aux opérations de défense, alors que la plupart des autres supercalculateurs européens, comme le nouvel exascale Jupiter installé en Allemagne, sont orientés vers la recherche ouverte et l’industrie. Jupiter offre une capacité d’au moins un exaflops (un milliard de milliards de calculs par seconde), ce qui en fait le premier supercalculateur européen de cette catégorie et le quatrième mondial, mais il n’est pas classifié Défense. La surface occupée par Jupiter est impressionnante, environ la moitié d’un terrain de football, et il utilise près de 24 000 puces Nvidia.
Au niveau mondial, les concurrents directs de ces machines sont principalement américains et chinois, avec notamment les superordinateurs Colossus d’xAI, Summit et Frontier aux États-Unis, ou encore des machines comparables développées en Chine. Ces installations se livrent une véritable course en termes de calcul pour l’IA, certaines dépassant allégrement les 200 000 puces Nvidia H100 dans le cas de Colossus phase 2 par exemple. Les États-Unis disposent déjà de trois machines exascale fonctionnelles, toutes déployées à des fins scientifiques et industrielles de pointe.
Le supercalculateur français ASGARD devrait logiquement pouvoir bénéficier d’évolutions, tant du point de vue de la puissance de calcul (nouvelles générations de processeurs, extension du nombre de puces) que des capacités associées en réseau ou en stockage, suivant l’évolution des besoins technologiques et des enjeux de souveraineté. Les précédents supercalculateurs installés en France, comme Jean Zay, ont montré que des extensions progressives permettent déjà de quadrupler la puissance en quelques années, suivant les avancées du matériel disponible et les financements publics affectés. Cette capacité à évoluer est cruciale pour rester compétitif sur la scène internationale et garantir l’autonomie stratégique dans le domaine de l’intelligence artificielle de Défense.[1][2][3][4][5][6][7][8]
Envoyé par Flaneur le 5 septembre 2025 à 19h08
BonPublic Vermisseau
Bobbybat Vermisseau
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https://youtu.b...PT_CfY9wpAsKwYV
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Un exemple de l'efficacité européenne : les calculateurs exascales les plus puissants sont chinois avec des composants chinois : il y a 10 ans la chine ne produisait quasi rien comme chips avancés (en 5 nm et moins). Aujourd'hui ils sont au top devant les US. L'UE est un bordel indescriptible impossible à gérer car avec 27 entités elles même divisées de façon interne ça n'avance pas : pour un mec qui produit il y en a 10 qui en discutent ... ou 100 ...
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