En France, le passage d’une tenue vestimentaire uniforme vers l’affirmation individuelle par les marques s’est fait progressivement au cours du XXe siècle. Jusqu’aux années 1960, les enfants portaient souvent une blouse ou un tablier à l’école, destinés à protéger les vêtements et à gommer les différences sociales. Les habits restaient pratiques et choisis par les parents, tandis que les adultes s’habillaient encore de manière assez formelle, souvent en costume ou en robe, même au quotidien. Dans les années 1960 et 1970, la blouse disparaît peu à peu, tandis que la jeunesse commence à adopter des styles plus personnels influencés par la musique et la culture populaire. Les marques apparaissent, notamment Levi’s ou Adidas, mais restent encore marginales et souvent liées au niveau social.
À partir des années 1980, le contexte économique change : la société de consommation s’étend, les familles ont globalement plus d’argent qu’auparavant et peuvent acheter davantage de vêtements neufs. C’est la période où la culture jeune explose et où les marques sportives ou de jeans deviennent de véritables signes de reconnaissance sociale. Les enfants et adolescents affichent leurs baskets Nike, leurs survêtements Adidas, leurs jeans Levi’s, et les adultes abandonnent presque complètement le port du costume au quotidien, sauf dans le cadre professionnel ou cérémoniel. Cependant, dans les banlieues françaises, toutes les familles n’ont pas accès à cette consommation. Beaucoup d’enfants y portent des vêtements récupérés, soit de seconde main, soit transmis par des proches. Certains jeunes de quartiers populaires récupéraient même des habits d’occasion venant des quartiers plus aisés, créant un mélange de styles qui marquait encore davantage les différences sociales visibles à l’école.
Dans les années 1990, cette logique s’impose partout : les marques deviennent un marqueur identitaire très fort, et le style streetwear se diffuse massivement dans les cours de récréation. Des moqueries apparaissent même envers ceux qui n’ont pas les « bonnes » baskets ou les bons vêtements, ce qui accentue encore les écarts sociaux. Dans les années 2000, cette dynamique se normalise : les marques sont devenues la norme, et les habits uniformes n’existent plus que dans certaines écoles privées.
Enfin, en 2025, on observe que la mode ne se limite plus aux marques classiques. Elle s’entrelace aussi avec des revendications identitaires et sociétales. Le mouvement LGBT, très présent dans l’espace public, a influencé la mode en mettant en avant des vêtements inclusifs, non genrés, colorés ou porteurs de symboles comme l’arc-en-ciel, permettant aux jeunes comme aux adultes d’affirmer leur orientation ou leur identité de genre à travers leur style vestimentaire. La tenue n’est donc plus seulement une question de marque ou de mode, mais aussi un vecteur d’expression personnelle et politique.
Envoyé par Flaneur le 1 septembre 2025 à 16h32
BonPublic Vermisseau
En nylon, le coton était trop cher.
On s’amusait avec le stylo à plume bleu à faire de jolies constellations de tâches qui se supernovaient dans le dos de nos camarades.
Shoot Vermisseau
timotheo Vermisseau
Ced Lombrik
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
Ced En réponse à Flaneur Lombrik
En fait, les politicards qui pondent ces lois sont les tarés qui défendent Stanislas et Bétharram mais ils ne viennent jamais dans les écoles de cité ou en milieu rural. Par contre, ils te votent des lois de budget qui ne donnent aucun moyen à l'Education Nationale et, pour leurs électeurs, ils sont capables de déblatérer des heures sur le bien fondé de l'uniforme ou du SNU. Hey, ho.... Coucou l'absence de chauffage/isolation dans le 93, coucou les rats qui circulent dans les classes, coucou les fenêtres qui se cassent la gueule sur les élèves, etc, etc...
Putain, vivement qu'ils sautent tous à partir du 8 septembre et que ça continue le 10 et après. Je n'en peux vraiment plus de ces pourris consanguins noblions. Qu'ils crèvent, ça fera du composte!
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
GruikMan En réponse à Flaneur Vermisseau
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Ced En réponse à Flaneur Lombrik
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
https://seinesa...rce=chatgpt.com
Ced En réponse à Flaneur Lombrik
Alors, les imbéciles qui ne connaissent rien au 93 pensent que c'est parce que les profs désertent parce que ce n'est que violence (cf le post de Guikman, par exemple). En fait, la réalité est bien plus complexe : la Seine-Saint-Denis est un département surpeuplé (le plus densément peuplé de France), le plus jeune de la région parisienne et parmi les plus jeunes de France (donc avec un taux de scolaires gigantesque), mais c'est aussi le département le plus pauvre de France métropolitaine avec environ un habitant sur trois qui vit sous le seuil de pauvreté et 9 villes qui sont dans le top 20 des villes les plus pauvres de France, outre-mer compris...). Là-dessus, ce n'est pas très difficile de comprendre que tout s'enchaine,surtout à l'heure où les politiques nationales et régionales dézinguent les services publics...
Mais bon, ChatGPT n'arrive pas à réaliser ce genre de corrélation!
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
Ced En réponse à Flaneur Lombrik
Elisabeth Borne est derrière ChatGPT?
"et ils ont lancé plusieurs mesures pour combler le manque d’enseignants titulaires, notamment dans des départements difficiles comme la Seine-Saint-Denis."
Sources? Du coup, je me suis renseigner. Et c'est juste faux.
"Une réforme de la formation initiale des enseignants prévoit l’accès aux concours dès la fin de la 3ᵉ année de licence et la création d’une licence préparatoire au professorat des écoles (LPE), plus professionnalisante, qui dispense les étudiants des épreuves écrites du concours. Les lauréats suivront ensuite un master rémunéré de deux ans avec des stages pratiques, afin d’être mieux préparés aux réalités du métier."
Donc, en fait, recruter à moins en gardant ce qui est déjà en place depuis plus de 20 ans pour palier le maque d'enseignants... Et tu fais tout en bougeant une petite brique pour faire dire que tu as fait quelque chose. Et dire que le système français d'éducation était le meilleur d'Europe et un des meilleurs du monde il y a une trentaine d'années...
Ah, au fait, dans ton système, tu réponds comment aux démissions en masse, aux arrêts de travail et aux suicides? (rien qu'autour de moi, ils sont quatre à penser démissionner après 20 ans de carrière, non pas parce que le travail est horrible mais parce que les conditions de travail deviennent trop difficiles...)
"En parallèle, le gouvernement continue de recruter des contractuels pour répondre aux besoins urgents et propose des parcours de formation continue pour les enseignants déjà en poste. L’objectif est de renforcer l’attractivité du métier et d’augmenter le nombre de titulaires qualifiés, donc je vois pas ce qu’ils pourraient faire de plus ."
A moins que ce ne soit Gabriel Atta qui soit derrière ChatGPT... Blague à part (quoique), tu comptes vraiment augmenter l'attractivité du travail en augmentant le nombre d'élèves par classe et sans jamais augmenter les moyens ni les salaires? (à titre d'exemple, les profs autour de moi ont tou.te.s entre 2200 et 2500 euros de salaire après 20 à 30 ans de carrière dans l'éducation nationale, le tout sans possibilité de mutation pour habiter des régions qui sont moins cher. Alors, comment te dire?...
"Avec un peu de chance, il réussiront à trouver durable. Dans la population du 93 des nouveaux professeurs qui en inspirons d’autres.."
C'est beau, on dirait du Zaz...
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
Aussi non c’est pas faux ils ont réformé le recrutement des professeurs et leur formation initiale pour augmenter le nombre de recrutement
https://www.dev...rce=chatgpt.com
https://www.ens...rce=chatgpt.com
Quelle autre solution pour un problème de recrutement que de recruter plus en facilitant le recrutement ?
Avec en parallèle edurenov pour rénover les classes et les bâtiment scolaire et donc les conditions de travail , je pense réellement que le gouvernement se bouge et fait l’effort nécessaire.
Le gouvernement a lancé plusieurs mesures de revalorisation salariale pour les enseignants, qui se traduisent par une augmentation moyenne de 11 % entre 2022 et 2024, soit environ 258 euros nets de plus par mois. Les indemnités liées à la fonction (ISAE dans le premier degré et ISOE dans le second degré) ont été doublées, apportant entre 125 et 250 euros nets supplémentaires selon les cas. À cela s’ajoutent les primes spécifiques aux zones difficiles, notamment la prime REP+ qui atteint environ 5 000 euros par an (416 euros nets par mois), et la nouvelle prime d’attractivité territoriale allant de 200 à 800 euros nets par mois selon le poste. Le pacte enseignant, proposé sur la base du volontariat, permet encore de cumuler jusqu’à 500 euros nets mensuels en échange de missions complémentaires (remplacements, soutien scolaire, etc.).
Concrètement, un professeur débutant hors zone prioritaire gagnait autour de 1 700 euros nets par mois en 2022 ; il touche aujourd’hui environ 2 100 euros, et jusqu’à 2 466 euros en REP+. Avec la prime d’attractivité territoriale et la prime REP+, le revenu peut grimper à plus de 2 700 euros nets, voire 3 000 euros nets avec le pacte s’il accepte des missions supplémentaires. Pour un enseignant avec environ 20 ans d’ancienneté, qui percevait auparavant entre 2 300 et 2 500 euros nets, le salaire atteint désormais 2 700 à 2 900 euros nets hors primes. En ajoutant REP+ et attractivité territoriale, il peut dépasser 3 300 euros nets, et atteindre près de 3 800 euros nets mensuels avec le pacte.
Tout cela vise à rendre le métier plus attractif dans les territoires les plus fragiles, en augmentant nettement la rémunération aussi bien en début qu’en milieu de carrière.
Orme En réponse à Ced Dresseuse de lombriks
Weng-Weng En réponse à Orme Lombrico de la Cruz
Orme En réponse à Weng-Weng Dresseuse de lombriks
Weng-Weng En réponse à Orme Lombrico de la Cruz
GruikMan En réponse à Ced Vermisseau
OSEA Vermisseau
Peevee LoMBriK addict !