Difficile de demander à des gens qui crèvent la dalle de poser pour la photo mais il le fait.
La mise en scène et les accessoires c'est pour que ça parle aux lecteurs occidentaux qui ne comprendraient pas que les miséreux soient représentés autrement.
Gaza, c'est les deux à la fois.
Il y a des gens qui meurent de faim et de gens qui mettent en scène des gens qui ne meurent pas de faim pour avoir des images choc.
Il y a des enfants tués par les bombardements et des gens qui mettent en scène des enfants vivants pour faire des images choc d'enfants morts.
Il y a des restaurants ouverts et qui font le plein et des gens qui meurent de faim parce que l'aide humanitaire n'arrive pas.
Il y a des hôtels de luxe en reconstruction et des zones où les gens habitent dans les gravats.
Et bien souvent la différence, c'est "Nord de la Bande" et "Sud de la Bande".
C'est "c'est dirigé par le Hamas" ou c'est "c'est là qu'habitent les commandants du Hamas".
C'est "là où Israël laisse faire" et "là où Israël attaque".
Penser que Gaza, c'est simple, c'est déjà faire le jeu de l'un ou de l'autre (voire des deux à la fois, c'est possible aussi).
Petite analyse du texte d'Ezellar (parce que ça m'a trigger)
C'est un enchainement de sophismes (arguments fallacieux à dessein qui ont l'air correct si on lit trop vite)
1. Fausse équivalence (false balance)
Tu mets sur le même plan des faits avérés (famine, bombardements, morts) et des allégations non prouvées (« gens qui mettent en scène »). Cela crée une impression que les deux sont équivalents en importance ou en véracité, alors que les niveaux de preuves diffèrent.
2. Appel au doute / relativisme excessif
« Il y a des enfants tués par les bombardements et des gens qui mettent en scène des enfants vivants pour faire croire à des morts ». → Sophisme qui entretient l’idée que tout est suspect et manipulé, ce qui empêche de distinguer faits établis et rumeurs.
3. Généralisation hâtive
Évoquer « des restaurants pleins » ou « des hôtels de luxe en reconstruction » pour sous-entendre que cela relativise la famine ou la destruction. Cela prend des cas particuliers et les oppose comme si cela invalidait la situation générale.
4. Faux dilemme / simplification abusive
« Nord vs Sud », « Hamas dirige / Israël laisse faire ». Cela réduit une réalité extrêmement complexe (politique, militaire, humanitaire, sociale) en une dichotomie simpliste.
5. Homme de paille implicite
Attribuer à « ceux qui pensent que Gaza, c’est simple » une position caricaturale (comme si toute personne qui dénonce la famine ou les bombardements nie l’existence d’hôtels ou de commerces). Cela permet de discréditer une position en l’exagérant.
6. Sophisme du "ni-ni" (équivalence morale)
La phrase finale « Penser que Gaza, c’est simple, c’est déjà faire le jeu de l’un ou de l’autre (voire des deux à la fois) » → Cela suggère que toute lecture claire ou tranchée est forcément instrumentalisée, ce qui évite d’avoir à prendre position. C’est un sophisme qui assimile analyse à propagande.
cours intensifs de rhétorique par Clément Viktorovich + le livre de Thomas Durand (la tronche en biais) sur les sophismes + Youtubeur Penseur sauvage + @rrêt sur images + l'oeil de Moumou (le Média) + toutes les analyses faites sur Gaza + ...
Je suis a droite mais il faut quand même se dire que pendant que vous tapotez sur vos phones....d'autres crèvent de faim...je pense qu'il faut stopper ça...voilà suis simple pas d'histoire que Nathan a raconté juste nous les humains pour les humains
CourteBrik Vermisseau
La mise en scène et les accessoires c'est pour que ça parle aux lecteurs occidentaux qui ne comprendraient pas que les miséreux soient représentés autrement.
Shoot Vermisseau
BarneyGumbles En réponse à Shoot Lombric Shaolin
GruikMan En réponse à BarneyGumbles Vermisseau
Ezellar Lombric Shaolin
Il y a des gens qui meurent de faim et de gens qui mettent en scène des gens qui ne meurent pas de faim pour avoir des images choc.
Il y a des enfants tués par les bombardements et des gens qui mettent en scène des enfants vivants pour faire des images choc d'enfants morts.
Il y a des restaurants ouverts et qui font le plein et des gens qui meurent de faim parce que l'aide humanitaire n'arrive pas.
Il y a des hôtels de luxe en reconstruction et des zones où les gens habitent dans les gravats.
Et bien souvent la différence, c'est "Nord de la Bande" et "Sud de la Bande".
C'est "c'est dirigé par le Hamas" ou c'est "c'est là qu'habitent les commandants du Hamas".
C'est "là où Israël laisse faire" et "là où Israël attaque".
Penser que Gaza, c'est simple, c'est déjà faire le jeu de l'un ou de l'autre (voire des deux à la fois, c'est possible aussi).
PEM1977 En réponse à Ezellar Vermisseau
"À Gaza, les preuves de la famine s'accumulent"
Voila voila
Ezellar En réponse à PEM1977 Lombric Shaolin
PEM1977 Vermisseau
C'est un enchainement de sophismes (arguments fallacieux à dessein qui ont l'air correct si on lit trop vite)
1. Fausse équivalence (false balance)
Tu mets sur le même plan des faits avérés (famine, bombardements, morts) et des allégations non prouvées (« gens qui mettent en scène »). Cela crée une impression que les deux sont équivalents en importance ou en véracité, alors que les niveaux de preuves diffèrent.
2. Appel au doute / relativisme excessif
« Il y a des enfants tués par les bombardements et des gens qui mettent en scène des enfants vivants pour faire croire à des morts ». → Sophisme qui entretient l’idée que tout est suspect et manipulé, ce qui empêche de distinguer faits établis et rumeurs.
3. Généralisation hâtive
Évoquer « des restaurants pleins » ou « des hôtels de luxe en reconstruction » pour sous-entendre que cela relativise la famine ou la destruction. Cela prend des cas particuliers et les oppose comme si cela invalidait la situation générale.
4. Faux dilemme / simplification abusive
« Nord vs Sud », « Hamas dirige / Israël laisse faire ». Cela réduit une réalité extrêmement complexe (politique, militaire, humanitaire, sociale) en une dichotomie simpliste.
5. Homme de paille implicite
Attribuer à « ceux qui pensent que Gaza, c’est simple » une position caricaturale (comme si toute personne qui dénonce la famine ou les bombardements nie l’existence d’hôtels ou de commerces). Cela permet de discréditer une position en l’exagérant.
6. Sophisme du "ni-ni" (équivalence morale)
La phrase finale « Penser que Gaza, c’est simple, c’est déjà faire le jeu de l’un ou de l’autre (voire des deux à la fois) » → Cela suggère que toute lecture claire ou tranchée est forcément instrumentalisée, ce qui évite d’avoir à prendre position. C’est un sophisme qui assimile analyse à propagande.
Ezellar En réponse à PEM1977 Lombric Shaolin
GruikMan En réponse à PEM1977 Vermisseau
PEM1977 En réponse à GruikMan Vermisseau
GruikMan En réponse à PEM1977 Vermisseau
Bibilou Vermisseau
gloupi En réponse à Bibilou Lombric Shaolin
hellscream Asticot
GruikMan En réponse à hellscream Vermisseau
Orme Dresseuse de lombriks
Doupitoum En réponse à Orme Vermisseau
Flaneur Ver TikToké