C’était y’a 4 ou 5 ans , ce coup de filet spectaculaire a permis de mettre la main sur près de 18 tonnes de cocaïne et 420 kilos de marijuana, selon les militaires. Le tout pour un montant supérieur à 500 millions d’euros. Le vice-président américain, Mike Pence, a prévu de se rendre sur la base des garde-côtes pour les féliciter.
Le sous-marin montré dans la vidéo des garde-côtes américains n’est pas un sous-marin classique militaire, mais un submersible artisanal souvent utilisé pour le narcotrafic. Ces engins sont appelés semi-submersibles, car ils ne plongent pas réellement dans les profondeurs mais naviguent partiellement immergés pour éviter les radars. Ils ne sont pas conçus pour plonger profondément et encore moins pour replonger à volonté. Leur flottabilité est souvent réglée de façon rudimentaire, avec peu de marge de manœuvre. Une fois à la surface, ils ne peuvent pas redescendre sans un système de ballast complexe, qui est généralement absent ou très limité sur ce type de bateau. De plus, en cas de poursuite par les autorités, les narcotrafiquants n’ont souvent pas le temps ni la possibilité de replonger, car cela demanderait une préparation technique qu’ils ne peuvent pas faire dans l’urgence. Enfin, les moteurs de ces engins peuvent être arrêtés, volontairement ou non, ce qui les empêche totalement de manœuvrer ou de modifier leur position dans l’eau. Le fait que les garde-côtes aient pu sauter dessus signifie probablement que l’équipage avait déjà abandonné ou que le moteur avait été coupé, rendant tout repli sous l’eau impossible.
Envoyé par Flaneur le 9 juin 2025 à 10h35
Justin_Bridur LoMBriK addict !
Acide Doublombrik
https://lelombrik.net/115765
bon jour férié à tous
coalgan Vermisseau
Flaneur En réponse à coalgan Ver TikToké
Un kartel (disposant de plusieurs dizaines ou centaines de millions d’euros) peut aujourd’hui s’offrir un sous-marin privé de haute technologie capable de plonger profondément et de transporter une charge significative, mais cela dépend du type de sous-marin. Les modèles civils haut de gamme comme ceux de **Triton Submarines** ou **U-Boat Worx** peuvent être modifiés pour transporter jusqu’à **10 à 15 tonnes** de matériel, tout en plongeant à des profondeurs allant de **1 000 à plus de 3 000 mètres**, voire jusqu’à **11 000 m** pour certains modèles extrêmes comme le Triton 36000/2. Ces engins sont conçus avec une technologie de pointe : navigation assistée par IA, bras robotisés, communication satellite, cockpit panoramique, etc. Ils coûtent entre **20 et 50 millions de dollars** selon les personnalisations. Si l’objectif est de transporter **plusieurs dizaines de tonnes** (entre **50 et 500 tonnes**), il faut alors se tourner vers d’anciens **sous-marins militaires désarmés**, notamment de fabrication russe (comme les classes **Foxtrot** ou **Kilo**) qui peuvent être achetés puis modernisés pour un usage civil. Ces engins, conçus pour la guerre, peuvent plonger à **300–600 mètres**, mais nécessitent un équipage qualifié, un entretien coûteux, et posent des défis légaux en matière d’acquisition et d’usage. Leur prix d’achat peut être relativement bas (**2 à 10 millions \$**), mais leur modernisation pour un usage privé peut faire grimper la facture à **30 millions \$ ou plus**. Enfin, des projets en développement visent à produire des **sous-marins cargo autonomes**, capables de transporter **jusqu’à 100 tonnes**, mais ils ne sont pas encore disponibles sur le marché civil. En résumé, transporter jusqu’à **10–15 tonnes** avec style et technologie de pointe est réalisable aujourd’hui, mais au-delà, on entre dans un domaine semi-industriel ou militaire, complexe, coûteux et juridiquement sensible.
GruikMan En réponse à Flaneur Vermisseau
Flaneur En réponse à GruikMan Ver TikToké
Oui Les cartels préfèrent largement les narcosubmersibles artisanaux, qui coûtent beaucoup moins cher, sont jetables après usage, plus discrets, difficiles à détecter et adaptés aux zones comme les mangroves ou les côtes d’Amérique latine. Ces submersibles peuvent transporter plusieurs tonnes de marchandise sur des milliers de kilomètres en toute autonomie, souvent sans équipage et sans signature électronique, ce qui les rend bien plus efficaces et moins risqués pour le trafic.
GruikMan En réponse à Flaneur Vermisseau