Est ce qu’on va être entre autre capable de compter comme le génie du post de Tandy pour le prix d’un iPhone .
Les implants cérébraux de type Neuralink ouvrent effectivement la perspective d'un futur où les capacités humaines pourraient être augmentées, avec des implications sociétales complexes. Actuellement, ces puces permettent à des patients paralysés de contrôler des dispositifs électroniques par la pensée, comme jouer à des jeux vidéo, manipuler des objets 3D ou communiquer via ordinateur. Le système utilise 1024 électrodes réparties sur 64 fils pour décoder les signaux neuronaux, une performance technologique remarquable mais encore limitée à quelques milliers de neurones surveillés sur les 86 milliards du cerveau humain.
À moyen terme, l'évolution de cette technologie pourrait créer un clivage entre individus "augmentés" et "non-augmentés". Les porteurs d'implants avancés bénéficieraient d'avantages compétitifs : temps de réaction accélérés, traitement d'informations directement intégré au cortex, ou capacités sensorielles étendues. Dans le milieu professionnel, cela pourrait générer une fracture entre ceux capables d'interagir instantanément avec des IA et des systèmes informatiques, et les autres. Des secteurs comme la finance haute fréquence, le pilotage de drones ou la cybersécurité deviendraient l'apanage d'une élite techno-augmentée.
Cette disparité risquerait de s'ancrer dans les inégalités socio-économiques : le coût élevé des implants (actuellement supporté par des programmes expérimentaux) créerait un marché premium accessible aux plus riches. Les entreprises pourraient exiger ces augmentations pour certains postes, comme le font déjà certaines industries avec des implants RFID sous-cutanés pour l'accès sécurisé.
Paradoxalement, les mêmes avancées provoqueraient un mouvement de reflux dans les secteurs sensibles. Les risques de piratage neural – interception des signaux cérébraux, manipulation des perceptions ou vol de données biométriques – rendraient vulnérables les postes stratégiques. Les banques, services de renseignement ou centres de recherche nucléaire privilégieraient alors des employés "non-pucés", moins exposés aux cyberattaques cérébrales. Une dualité sociale émergerait : augmentation requise pour les métiers high-tech vs préservation de l'intégrité biologique pour les fonctions critiques.
Cette dystopie s'accompagnerait de nouveaux enjeux éthiques :
Marchandisation des capacités cognitives
Surveillance des pensées via les données neurales
Emergence d'un "transhumanisme de classe" où l'augmentation définirait le statut social
Conflits juridiques autour de la propriété intellectuelle générée par des cerveaux connectés
Les déclarations d'Elon Musk sur le "déverrouillage du potentiel humain" illustrent cette vision où la frontière entre thérapie et augmentation deviendrait poreuse. Si la technologie actuelle se limite à restaurer des fonctions motrices, son évolution vers l'amélioration des capacités saines créerait une pression sociale à s'augmenter pour rester compétitif, tout en alimentant des craintes existentielles sur l'identité humaine.
Envoyé par Flaneur le 6 juin 2025 à 17h13
Ptisuisse Lombric Shaolin
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gloupi Lombric Shaolin
Patou Jeune asticot
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GruikMan En réponse à BarneyGumbles Vermisseau
Bob_Bob Vermisseau
Ptilupus Lombric Shaolin
Shoot Vermisseau
Kourath
Cyclomore Vermisseau
Et si c'était le contraire? : https://pubmed....h.gov/23109927/
Et si Elon Musk, qui au passage a fait fortune en investissant l'argent de papa de manière clairvoyante, essayait de récupérer dans nos cerveaux, les info qui manquent à ses voitures pour qu'elles arrivent à conduire correctement (je crois que ce n'est pas encore tout à fait le cas)?
Sinon, pour l'intelligence supérieure, est-ce que c'est utile de savoir ou exactement vont tomber tous les flocons qui vont tomber à noël prochain ou est-ce qu'il y à une limite d'utilité dont les humains ne seraient pas si éloignés. Presque 30 ans après deep blue, les meilleurs joueurs d'échecs arrivent toujours à faire des matche nul contre stockfish.
Du coup, 20 points de QI ça veut dire quoi exactement 20 points de conformité avec le mode de pensée du rédacteur du test qu'on exécute ?
Aux échecs, on s'est rendu compte que la performance intellectuelle ne suit pas une loi normale, mais une loi logistique (donc plus tassé sur la moyenne et avec des branches plus basses). Bref, on serait tous un peu plus au même niveau question capacité de réflexion.
Mais d'où vient la connerie alors me direz-vous? Moi je table sur un stock de principes bien gras qui permettent de démontrer tout et son contraire, doublé d'une morale à trou qui ne censure pas le résultat.
Et j'ajoute que j'aurais plaisir à discuter de ces sujets sur un stand à Paris la semaine prochaine. Parce qu' "un con ça ose tout".
Flaneur En réponse à Cyclomore Ver TikToké
Cyclomore En réponse à Flaneur Vermisseau
le contrôle de prothèses ou de curseurs par la pensée, ça se base essentiellement sur la plasticité du cerveau. Plasticité que n'a pas l'IA pour l'instant. Je pense que le neurolink ça finira comme les google glass: dans la corbeille à truc qui avait l'air cool tant qu'on ne l'avait pas essayé. Sauf que c'est pas amovible.
titouille