Ensuite, un mégot ne met pas le feu directement à la poutre, il enflamme plutôt la poussière de sciure/toiles d'araignée/petite échardes du bois. Ensuite c'est l'effet dominos.
Une masse lisse, meme bien sec va plus difficilement prendre.
Prochaines publications :
- "La terre est plate, regardez l'océan : il est tout droit au bord"
- "le GIEC à tort sur le réchauffement climatique : regarde, hier j'ai eu froid et il a plu"
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Tes posts sont une régalade sans cesse renouvelées.
Pour que le bois brûle il faut, pour résumer, qu'il fasse suffisamment chaud pour qu'au moins une partie de ce bois passe de l'état solide à l'état gazeux (seul le gaz peut brûler).
Dans un lieu clos, il est bien plus facile d'atteindre la température minimum de 275° car la chaleur n'est pas dispersée ou captée par l'environnement surtout l'hiver surtout s'il fait humide etc.
La cause exacte de l’incendie de Notre-Dame de Paris, survenu le 15 avril 2019, n’a toujours pas été formellement identifiée à ce jour.
L’enquête a exploré plusieurs pistes, mais aucune preuve directe n’a permis de trancher entre un court-circuit électrique et un mégot de cigarette mal éteint. Pourtant, ces deux origines sont connues pour avoir déclenché par le passé des incendies dans des bâtiments de taille comparable. En 2010, un incendie dévastateur dans une tour résidentielle à Shanghai a été causé par un court-circuit lié à des travaux électriques. En 2012, un mégot a déclenché un feu dans un immeuble de logements à Londres, causant la mort de plusieurs personnes, après avoir couvé pendant des dizaines de minutes dans des matériaux combustibles sur un balcon.
Ces précédents montrent que même un geste aussi banal qu’un mégot ou un défaut aussi discret qu’un câble mal isolé peut avoir des conséquences gigantesques, surtout dans un environnement propice.
Dans le cas de Notre-Dame, le feu a pris naissance dans les combles, à proximité de la base de la flèche, une zone faite de poutres en chêne vieilles de plusieurs siècles, totalement sèches et donc extrêmement inflammables. Les enquêteurs ont reconstitué une chronologie plausible. Si un mégot en est la cause, il aurait pu couver lentement parmi la poussière de bois, les copeaux ou les débris présents dans cette partie du chantier. Ce type de combustion lente, dite incandescente, peut durer de longues minutes, voire plus d’une heure, sans dégager de flamme visible, jusqu’à ce que les matériaux atteignent leur température d’auto-inflammation.
Une fois cette étape franchie, les flammes se sont propagées rapidement dans la charpente. À cause du bois ancien, sec, et de la configuration fermée des combles, le feu s’est nourri et étendu avec une grande intensité. La flèche, constituée en grande partie de bois et de plomb, a été atteinte peu après. Le plomb a fondu, les structures porteuses ont cédé, et la flèche s’est effondrée à 19h50. Pourtant, une alerte avait été déclenchée dès 18h20. Mais à ce moment-là, une mauvaise interprétation du signal d’alarme a conduit à une inspection dans une mauvaise zone, ce qui a retardé l’intervention d’environ 25 à 30 minutes. Ce délai, crucial, a permis au feu de se développer jusqu’à devenir incontrôlable.
La piste d’un court-circuit électrique, notamment lié à un ascenseur temporaire installé pour les travaux, reste aussi envisagée. Dans ce scénario, un câble ou un appareil défectueux aurait pu provoquer une étincelle suffisante pour enflammer des matériaux combustibles voisins. Dans les deux cas, l’élément déclencheur serait accidentel, minuscule, mais tombé dans un environnement vulnérable à l’embrasement.
Le cas de Notre-Dame rappelle que dans des structures anciennes, un simple mégot ou une défaillance électrique, déjà responsables d’incendies majeurs ailleurs, peuvent en quelques minutes détruire un patrimoine millénaire.
Dathys Vermisseau
IPZ En réponse à Dathys Vermisseau
le-long-brick En réponse à Dathys Longbric
Narf LoMBriK addict !
à une
Snark LoMBriK addict !
Une masse lisse, meme bien sec va plus difficilement prendre.
TiKeuj Vermisseau
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GruikMan En réponse à TiKeuj Vermisseau
https://x.com/b...839906123522127
Tandy En réponse à GruikMan Vermisseau
LIndien Lombric Shaolin
NainPorteQui Vermisseau
jeanbb En réponse à NainPorteQui Vermisseau
Ski-walker Lombric
modul Vermisseau
Ezellar Lombric Shaolin
Dans un lieu clos, il est bien plus facile d'atteindre la température minimum de 275° car la chaleur n'est pas dispersée ou captée par l'environnement surtout l'hiver surtout s'il fait humide etc.
Bidon85 En réponse à Ezellar Vermisseau
Il est donc normal que pas mal de monde soit sceptique sur l'origine annoncée du feu.
Flaneur Ver TikToké
L’enquête a exploré plusieurs pistes, mais aucune preuve directe n’a permis de trancher entre un court-circuit électrique et un mégot de cigarette mal éteint. Pourtant, ces deux origines sont connues pour avoir déclenché par le passé des incendies dans des bâtiments de taille comparable. En 2010, un incendie dévastateur dans une tour résidentielle à Shanghai a été causé par un court-circuit lié à des travaux électriques. En 2012, un mégot a déclenché un feu dans un immeuble de logements à Londres, causant la mort de plusieurs personnes, après avoir couvé pendant des dizaines de minutes dans des matériaux combustibles sur un balcon.
Ces précédents montrent que même un geste aussi banal qu’un mégot ou un défaut aussi discret qu’un câble mal isolé peut avoir des conséquences gigantesques, surtout dans un environnement propice.
Dans le cas de Notre-Dame, le feu a pris naissance dans les combles, à proximité de la base de la flèche, une zone faite de poutres en chêne vieilles de plusieurs siècles, totalement sèches et donc extrêmement inflammables. Les enquêteurs ont reconstitué une chronologie plausible. Si un mégot en est la cause, il aurait pu couver lentement parmi la poussière de bois, les copeaux ou les débris présents dans cette partie du chantier. Ce type de combustion lente, dite incandescente, peut durer de longues minutes, voire plus d’une heure, sans dégager de flamme visible, jusqu’à ce que les matériaux atteignent leur température d’auto-inflammation.
Une fois cette étape franchie, les flammes se sont propagées rapidement dans la charpente. À cause du bois ancien, sec, et de la configuration fermée des combles, le feu s’est nourri et étendu avec une grande intensité. La flèche, constituée en grande partie de bois et de plomb, a été atteinte peu après. Le plomb a fondu, les structures porteuses ont cédé, et la flèche s’est effondrée à 19h50. Pourtant, une alerte avait été déclenchée dès 18h20. Mais à ce moment-là, une mauvaise interprétation du signal d’alarme a conduit à une inspection dans une mauvaise zone, ce qui a retardé l’intervention d’environ 25 à 30 minutes. Ce délai, crucial, a permis au feu de se développer jusqu’à devenir incontrôlable.
La piste d’un court-circuit électrique, notamment lié à un ascenseur temporaire installé pour les travaux, reste aussi envisagée. Dans ce scénario, un câble ou un appareil défectueux aurait pu provoquer une étincelle suffisante pour enflammer des matériaux combustibles voisins. Dans les deux cas, l’élément déclencheur serait accidentel, minuscule, mais tombé dans un environnement vulnérable à l’embrasement.
Le cas de Notre-Dame rappelle que dans des structures anciennes, un simple mégot ou une défaillance électrique, déjà responsables d’incendies majeurs ailleurs, peuvent en quelques minutes détruire un patrimoine millénaire.