Comment leur supérieur peuvent ils si c’est vrai , leur demander de faire plus de séjours , alors que ça dépend pas de la volonté du personnel soignant ça dépend juste du cas médical du patient .
Aussi on a l’un des plus gros budget et il a été augmenté mais on a les plus gros déficit , même si c’est plutôt normal d’avoir du déficit quand on soigne les gens via la sécurité sociale , mais pourquoi autant de déficit , genre 10 fois plus que les autre pays . Selon moi , il est très difficile de réformer le système de santé et les hôpitaux car y’a trop de chef, ya pas un pôle de décisionnaire centrale qui impose une direction à tous , y’a trop de blocage de différents chef .
La France consacre un budget de 265 milliards d'euros à la santé en 2025, un montant bien supérieur à celui de nombreux autres pays développés. Cependant, malgré ce budget élevé, elle fait face à un déficit de 22,1 milliards d'euros, soit un déficit dix fois plus important que ceux d'autres pays, dont les budgets de santé sont souvent plus faibles. Par exemple, le budget du Royaume-Uni pour son système de santé public (NHS) est d'environ 200 milliards d'euros, mais son déficit annuel est d'environ 2,9 milliards d'euros. En Allemagne, les dépenses de santé atteignent 400 milliards d'euros, mais le déficit estimé de son système de santé est bien plus modéré, autour de 2 milliards d'euros. En Italie, bien que le budget de la santé soit de 130 milliards d'euros, le déficit est estimé à environ 2 à 4 milliards d'euros par an, bien inférieur à celui de la France. Enfin, au Canada, avec un budget santé de 200 milliards d'euros, les provinces font face à des déficits financiers variables, mais ces déficits sont moins importants que ceux observés en France. Malgré un budget plus élevé, la France se retrouve ainsi avec un déficit sanitaire disproportionné par rapport à ces autres nations.
Envoyé par Flaneur le 30 avril 2025 à 19h10
GruikMan Vermisseau
jeanbb En réponse à GruikMan Vermisseau
Krogoth En réponse à GruikMan LoMBriK addict !
Et pour la petite blague les diabetiques DOIVENT manger du sucre en cas d'hypo. Un pot de confiture mangé à la petite cuillère en pleine nuit devient un traitement, un traitement qui peut leur éviter un coma ou la mort....
GruikMan En réponse à Krogoth Vermisseau
Krogoth En réponse à GruikMan LoMBriK addict !
trucmoi En réponse à Krogoth Ver d'os
Sans compter que pratiquement dans tous les plats/aliments que tu ne fait pas toi même, il y a quasi systématiquement ce type de mer** de surajouter. J'ai toujours rêver aussi qu'il y ait une méga taxe sur le sucre rafiné/sel/caca rajouté dans tous les produits, pour inciter les gens à acheter moins de cochonneries (on ne choisi pas quand on est enfant), quitte à acheter le sucre raffiné par eux même en à côté. Si un pot de nutella valait 10X plus cher, le nesquik 20 fois plus cher que de la poudre 100% cacao etc, j'ai l'espoir que ces produits ne soient plus systématiquement présentés comme la norme pour les enfants. Il y aura déjà moins de dégâts et de mauvaises habitudes de prises une fois adulte
Enderion Vermisseau
Comme avec les policiers qui ont des objectifs. Ça pousse à l'abus ...
Flaneur En réponse à Enderion Ver TikToké
Bidon85 En réponse à Enderion Vermisseau
corossig En réponse à Bidon85 Jeune asticot
Bidon85 En réponse à corossig Vermisseau
La définition des objectifs est un vrai problème. Il faut qu'ils soient suffisamment pertinent pour améliorer tout les points, facilement quantifiable pour ne pas dégrader l'efficacité du service et suffisamment indépendant du contexte pour agir dessus.
Rien que sur ces trois points, tu peux recaler beaucoup d'objectif.
Sans compter les notions de priorités, c'est à dire des objectifs que l'on a le droit de sacrifier pour satisfaire un objectif supérieur. Vouloir atteindre tout les objectifs en même temps, c'est juste impossible.
tametame En réponse à Bidon85 Jeune lombric
Quand j'entendais des vieux médecins parler de leurs travail, la notion d'objectif quantifiable comme on l'entend aujourd'hui n'existait pas.
Il y avait un objectif oui, mais il n'était pas quantifiable.
Cet objectif c'était : 'Soigner des gens, du mieux qu'on peut' .
Il n'y avait pas de notion de rentabilité comme on le voit partout aujourd'hui maintenant que les principes économistes on infiltrés toutes les sphères socio-professionnelle.
Maintenant que la compréhension du terme 'objectif' a changé dans notre culture actuelle, il n'est pas déconnant de dire non aux objectifs car tout le monde sait déjà l'objectif principal du métier
Bidon85 En réponse à tametame Vermisseau
C'est d'ailleurs l'origine du malaise de beaucoup de soignant car ils savent que cet objectif n'a pas été réalisé (le patient x a dû attendre 3h pour son changement de perf, le patient y est décédé aux urgences d'avoir trop attendu, le patient z à vu sa plaie s'infecter parce que l'on a zappé un soin ...) et qu'il n'est même pas surveillé.
Même en se bornant à l'aspect rentabilité, le "reporting" d'objectif peut devenir contre-productif car le temps de travail nécessaire à leurs évaluations réduit le temps de travail "productif".
Si je passe 5 minutes à écrire la justification d'un acte qui dure 5 minutes, je suis deux fois moins productif et j'ai encore moins de chance d'atteindre l'objectif.
Bobbybat En réponse à Enderion Vermisseau
Yakafokon
C'est pas mon problème c'est votre objectif, démerdez-vous
Black En réponse à Bobbybat Lombric
jeanbb En réponse à Enderion Vermisseau
fwan6 En réponse à jeanbb cabwL
Keidan En réponse à Enderion Vermisseau
manousche En réponse à Enderion Vermisseau
gloupi En réponse à manousche Lombric Shaolin
Ce genre de gestion est déjà majoritairement à chier dans les entreprises mais dans le système médical ça n'a aucun sens
manousche En réponse à gloupi Vermisseau
gloupi En réponse à manousche Lombric Shaolin
manousche En réponse à gloupi Vermisseau
Nioa Vermisseau
samsoule En réponse à Nioa Asticot
Nioa En réponse à samsoule Vermisseau
Cyclomore Vermisseau
Tu as des stat là dessus? Je crois pas.
Et puis il faut parler aussi de l'efficacité. C'est quoi l'espérance de vie d'un français moyen. Et c'est quoi un français moyen?
Sur un réseau social, la manière d'agréger les maigres données dont dispose un contributeur lambda va beaucoup plus dépendre de son orientation politique que de l'intérêt commun.
Moi je dispose de pas mal de données sur le système de soin Français, et je peux te dire que si je suis là pour en parler c'est qu'il est efficace.
Et question budget, quand tu parle de dépense de santé. Tu intègre les mutuelles obligatoires? Une spécificité Française je crois. Ceci pourrait expliquer cela. Contrairement à la sécurité sociale, les mutuelles font des bénéfices qu'elles prêtent à l'état qui fait ce qu'il veut avec. Réarmer la France, construire des autoroutes... Ce qu'il veut.
Ce qui veut dire qu'une partie du budget santé sert à tout sauf à faire de la santé. Il y à un truc à changer, là. Juste pour une question de transparence.
Flaneur En réponse à Cyclomore Ver TikToké
En France, le budget de la santé pour 2025 s’élève à 265 milliards d’euros pour une population d’environ 68 millions d’habitants, soit environ 3 900 euros par habitant. Malgré ce niveau de dépense relativement élevé, la France enregistre un déficit de 22,1 milliards d’euros sur son système de santé, ce qui reflète une pression budgétaire importante et une difficulté persistante à équilibrer les comptes sociaux.
Au Royaume-Uni, le budget du NHS est d’environ 200 milliards d’euros pour une population d’environ 67 millions de personnes, soit environ 2 985 euros par habitant. Le déficit du système est estimé à environ 2,9 milliards d’euros, soit près de dix fois moins que celui de la France, malgré une dépense par habitant nettement inférieure.
En Allemagne, les dépenses de santé sont plus élevées en volume, à hauteur de 400 milliards d’euros pour une population de 84 millions d’habitants, soit environ 4 760 euros par habitant. Cependant, le déficit reste contenu à environ 2 milliards d’euros, ce qui montre une gestion plus rigoureuse des dépenses malgré un système mixte public-privé.
En Italie, le budget annuel de la santé est d’environ 130 milliards d’euros pour environ 59 millions d’habitants, soit environ 2 200 euros par habitant. Le déficit du système est estimé entre 2 et 4 milliards d’euros, ce qui reste bien en deçà du déficit français, même avec une dépense par habitant nettement inférieure.
Au Canada, le budget de la santé atteint environ 200 milliards d’euros pour environ 39 millions d’habitants, soit environ 5 130 euros par habitant. Les déficits varient selon les provinces mais restent globalement bien inférieurs à ceux de la France. Le Canada affiche pourtant une dépense par habitant parmi les plus élevées, sans pour autant rencontrer le même niveau de déséquilibre.
En France, une part importante des soins est remboursée en partie par les complémentaires santé, les mutuelles, qui versent chaque année environ 40 milliards d’euros. Cet argent ne figure pas dans le calcul du budget de la Sécurité sociale ni dans celui de l’Ondam. Si l’on intégrait cette somme aux ressources globales du système de santé, le déficit de 22,1 milliards serait théoriquement comblé, et même légèrement excédentaire d’environ 18 milliards. Cela souligne que le système n’est pas déficitaire au sens global mais que la charge est répartie entre différents acteurs, avec un déséquilibre qui pèse fortement sur les comptes publics tout en étant en partie compensé dans l’ombre par les assurances privées.
Bidon85 En réponse à Cyclomore Vermisseau
Avant, le pôle santé de la sécu agissait comme une seule équipe. On pouvait dépenser plus pour un acte médical parce qu'on voyait les retombées à long terme sur une autre branche.
Maintenant, chaque joueur de l'équipe "joue individuel" en regardant uniquement ses objectifs et en ne cherchant plus a optimiser les résultats de l'équipe.
On voit le même travers dans beaucoup d'entreprise.
manousche En réponse à Cyclomore Vermisseau
Cyclomore En réponse à manousche Vermisseau
La question que je posait, c'est: Le papy français de 80 ans qui à déjà eu 6 mois de rab par rapport à la statistique. On peut raisonnablement supposer qu'il s'est marié au cours de sa vie, sans regarder son état civil, parce que c'est connu que le mariage augmente l'espérance de vie des hommes. Mais est-ce qu'on sait comment il était soigné en 1945 quand il est né?
Et on sait agréger des données temporelles comme ça, de manière consistante, pour piloter une politique de santé?
Pareil si il faut comprendre pourquoi les sud coréens vivent plus vieux que nous pour moins cher.
C'est pas à portée de lombrik, je pense.
manousche En réponse à Cyclomore Vermisseau
le-long-brick Longbric
Je ne dis pas que ce que dit la dame du fichier est la vérité toute entière, mais ce que je dis ici est la vérité dans tous les établissements de soins de France, d'Europe, du monde entier ! Je défie tout contradicteur de me prouver le contraire s'il est de bonne foi !
gloupi En réponse à le-long-brick Lombric Shaolin
Alors ceux qui sont la en contrôle post-opératoire et pour qui tout se passe bien, en général ça va, ils dorment. Par contre les cancéreux, les dialysé, les mourants à qui le chirurgien à dit qu'il était condamné en terme très très technique pour pas avoir a géré la détresse humaine et que la fin allait être un peu douloureuse, ceux la ne dorment pas beaucoup et appuie non stop sur le petit bouton.
Du coup, même de nuit il faut courir un peu partout.
Ombreloup Lombric Shaolin
La France avec 300 milliards dans le budget au lieu de 265 n'aurait pas non plus de déficit. Elle est là la solution : on ne mets pas assez pour notre population dans le budget de santé.
Et l'Italie et le Royaume Unie n'ont absolument pas notre population et notre superficie.
Flaneur En réponse à Ombreloup Ver TikToké
En France, une part importante des soins est remboursée en partie par les complémentaires santé, les mutuelles, qui versent chaque année environ 40 milliards d’euros. Cet argent ne figure pas dans le calcul du budget de la Sécurité sociale ni dans celui de l’Ondam. Si l’on intégrait cette somme aux ressources globales du système de santé, le déficit de 22,1 milliards serait théoriquement comblé, et même légèrement excédentaire d’environ 18 milliards. Cela souligne que le système n’est pas déficitaire au sens global mais que la charge est répartie entre différents acteurs, avec un déséquilibre qui pèse fortement sur les comptes publics tout en étant en partie compensé dans l’ombre par les assurances privées.