Musiques occidentales prohibées d'antenne en URSS en 1985

En rose, une traduction; en blanc, le memo d'origine.
Même ce pauvre Juglio Iglesias se trouve dans la charrette !

En rose, une traduction; en blanc, le memo d'origine.
Même ce pauvre Juglio Iglesias se trouve dans la charrette !

Envoyé par le-long-brick le 16 avril 2025 à 17h00

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gloupi Lombric Shaolin

Et ça existe encore (la c'est pour les jeux-vidéo mais ça doit pas être le seul média concerné) : https://docs.go.../htmlview?pli=1
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MarcusKhaine En réponse à gloupi

Putain de merde, y en a qui ont du temps à perdre Oo' c'est quoi cette liste sérieux....
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gloupi En réponse à MarcusKhaine Lombric Shaolin

Y'a de bons titre dedans mine de rien. Je me la garde sous le coude pour jouer à ceux que j'ai pas encore tester. Mais ceux qui font ça 1er degré... Beh y'a des cons partout quoi ^^
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Ced Lombrik

"Même ce pauvre Juglio Iglesias se trouve dans la charrette !"
C'est plutôt une mesure de salut public!
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Antubis Vermisseau

Elle est pourtant sympa dans l'ensemble cette playlist.
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Espadrille Vermisseau

Village people : Violence
C'est vrai qu'en écoutant "in the navy", j'ai clairement envie de m'engager dans l'armée pour torpiller de la grosse frégate.
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Flaneur Ver TikToké

Oui, la chute de l’URSS ne s’est pas faite par les armes, mais par un effondrement économique, social et culturel. L’accès limité aux produits high-tech japonais, à la musique et aux films américains ou à la nourriture occidentale n’a pas été la cause directe, mais a symbolisé le décalage entre la vie en URSS et celle en Occident, et a nourri un immense sentiment de frustration.

Pendant que les jeunes rêvaient de jeans Levi's, de Madonna, de burgers ou de gadgets électroniques, les gens faisaient encore la queue pendant des heures pour acheter du pain, du lait ou un peu de viande, souvent avec des tickets de rationnement. Ces files d’attente sont devenues un symbole fort de l’échec du système soviétique : une superpuissance incapable de nourrir correctement sa population ni de leur offrir une vie décente.

Gorbatchev a tenté de réformer le pays avec la perestroïka (réformes économiques) et la glasnost (ouverture), mais ça a déstabilisé davantage le système, sans résultats concrets. Les républiques soviétiques ont alors commencé à prendre leurs distances, jusqu’à l’éclatement final en 1991.

Donc non, l’URSS ne s’est pas effondrée à cause de la musique américaine ou des ordinateurs japonais, mais parce que le peuple soviétique voyait bien, malgré la propagande, qu’il vivait dans un monde figé, en retard, où il fallait faire la queue pour manger pendant que l’Ouest consommait librement. Ce fossé culturel et matériel a fini par emporter le régime de l’intérieur.

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