Des scientifiques américains ont récemment accompli une avancée stupéfiante en biotechnologie : la naissance de trois louveteaux génétiquement modifiés pour ressembler au loup sinistre, une espèce disparue depuis près de 10 000 ans. Connue pour sa taille impressionnante et popularisée par la série Game of Thrones, cette créature mythique n’avait plus fait entendre ses hurlements depuis l’époque glaciaire. Pour redonner vie à ce prédateur du passé, les chercheurs ont extrait de l’ADN à partir de deux fossiles : une dent vieille de 13 000 ans et un crâne daté de 72 000 ans. Ils ont ensuite identifié une vingtaine de modifications génétiques réparties sur quatorze gènes, qu’ils ont intégrées dans les cellules de loups gris modernes à l’aide de la technologie CRISPR. Les embryons ont été portés par des chiennes domestiques, donnant naissance à trois petits : Romulus, Remus et Khaleesi.
Le loup sinistre avait disparu à la fin de la dernière période glaciaire, probablement en raison d’une combinaison de facteurs naturels et humains. Les études scientifiques suggèrent que le réchauffement du climat, la disparition de ses grandes proies comme les chevaux sauvages et les bisons antiques, ainsi que la concurrence avec des espèces plus adaptables comme le loup gris, ont conduit à son extinction. Certains chercheurs avancent aussi l’hypothèse d’un rôle indirect de l’homme, en modifiant les écosystèmes ou en concurrençant le loup pour les mêmes proies.
Ramener à la vie une espèce disparue soulève des questions profondes, presque philosophiques. Faut-il vraiment réintroduire des êtres que la nature a écartés ? Une espèce éteinte par sélection naturelle doit-elle renaître dans un monde qui a évolué sans elle ? Et si c’est l’homme qui l’a poussée à disparaître, n’est-ce pas un devoir moral de réparer cette erreur, ou au contraire une forme d’arrogance scientifique ? Ce projet, qui rappelle les scénarios de science-fiction comme Jurassic Park, fait voler en éclats les frontières entre passé et présent, naturel et artificiel. Il interroge notre rapport au vivant, à l’évolution, et au pouvoir que nous avons désormais de remodeler la vie elle-même. À la fois fascinant et dérangeant, ce retour du loup sinistre n’est pas qu’une prouesse génétique : c’est aussi un miroir tendu à notre époque, à nos choix, et à notre responsabilité envers le monde naturel.
Envoyé par Flaneur le 8 avril 2025 à 17h29
Weng-Weng Lombrico de la Cruz
Kourath En réponse à Weng-Weng
- La chasse aux espèces disparues
- L'abandon des soutien aux espèces en voie d'extinction "puisqu'on peut les recréer en fait lol"
MarcusKhaine En réponse à Weng-Weng
Triste monde.
BarneyGumbles Lombric Shaolin
pouleto Vermisseau
captnalex Lombric
le-long-brick En réponse à captnalex Longbric
Orme Dresseuse de lombriks
J'ai peur que ce soit encore un cas où, obnubilés par la question « est-ce qu'on peut le faire ? » ils ont oublié de se poser la question « est-ce qu'on DOIT le faire ? ».
Lequercus Vermisseau
Weng-Weng En réponse à Lequercus Lombrico de la Cruz
GruikMan Vermisseau
Orme En réponse à GruikMan Dresseuse de lombriks
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris
NainPorteQui Vermisseau
OSEA En réponse à NainPorteQui Vermisseau
yosegaman Jeune lombric
PEM1977 Vermisseau
Ca ressemble au loup éteint mais ça n'en est absolument pas.
Et pour les 3 louveteaux viables; vous pouvez être sûr qu'il y en a eu une tétra-chié d'avortés, morts-nés, de nés non viables et de nés plus ou moins défectueux.
Et là, avec 3 individus, bonjour la consanguinité.
Penser qu'on peut ressusciter des espèces éteintes lol...
on aura plus vite fait de créer une machine à voyager dans le temps et de les ramener.