Aux États-Unis, l’affaire Luigi Mangione a explosé dans les médias comme une onde de choc, mettant en lumière les frustrations profondes des citoyens face à un système de santé jugé impitoyable. Luigi Mangione, un jeune homme de 26 ans, ancien étudiant en sciences politiques, est accusé du meurtre prémédité de Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare, la plus grande compagnie d’assurance privée du pays. Ce crime, à la fois choquant et emblématique, est devenu le symbole des tensions croissantes autour d’un système perçu comme générateur d’injustices et de souffrances.
Tout commence par le mécontentement général à l’égard des compagnies d’assurance santé. Luigi Mangione, issu d’un milieu modeste et ayant vu ses proches lutter pour accéder à des soins, nourrissait une colère grandissante envers un système où les plus faibles semblaient abandonnés. UnitedHealthcare, en particulier, avait été au cœur de multiples controverses : des refus de remboursement pour des traitements vitaux, des augmentations soudaines et exorbitantes des primes d’assurance, et des milliers de patients laissés sans recours face à des maladies graves. Le comble pour Mangione, selon les notes retrouvées lors de son arrestation, était que cette entreprise affichait des bénéfices records, tandis que des familles entières s’enfonçaient dans la pauvreté pour payer leurs frais médicaux.
Le 4 décembre 2024, à New York, le drame éclate. Brian Thompson, sortant d’un hôtel de luxe, est abattu en pleine rue par un homme masqué. Les caméras de surveillance montrent un individu s’approchant rapidement de Thompson avant de tirer à plusieurs reprises à bout portant. L’attaque est brutale, méthodique. Thompson, grièvement blessé, s’effondre tandis que l’agresseur disparaît dans les ruelles avoisinantes. Les secours, malgré une arrivée rapide, ne parviennent pas à sauver le PDG, qui succombe à ses blessures en chemin vers l’hôpital.
Quelques jours plus tard, Luigi Mangione est arrêté dans un appartement en Pennsylvanie. Lors de la perquisition, la police découvre des documents où il détaille son ressentiment envers le système de santé américain et les pratiques de compagnies comme UnitedHealthcare. Il y décrit son acte comme un "sacrifice nécessaire" pour attirer l’attention sur les abus systémiques. Bien que l’arme du crime ne soit pas retrouvée, les preuves accablantes suffisent à établir un lien direct entre Mangione et l’assassinat.
Depuis son arrestation, l’opinion publique est divisée. Pour certains, Mangione est un héros, un homme qui aurait pris sur lui de s’attaquer à l’incarnation d’un système oppressif et inhumain. Des groupes de militants, notamment sur les réseaux sociaux, voient en lui une figure révolutionnaire, un symbole de la révolte contre un système basé sur le profit. Mais pour d’autres, il reste un meurtrier. Ces voix rappellent que, quelle que soit la colère ou l’injustice ressentie, rien ne justifie de prendre la vie d’un individu. Ces mêmes critiques dénoncent également le danger de glorifier un tel acte, qui pourrait inspirer d’autres violences.
Le procès de Luigi Mangione s’annonce comme l’un des plus suivis de l’histoire récente. Les procureurs entendent faire valoir qu’il s’agit d’un meurtre prémédité, avec la possibilité de qualifier l’acte de terroriste, ce qui pourrait entraîner une peine de prison à perpétuité. De son côté, la défense plaidera probablement la détresse psychologique, arguant que Mangione était un homme brisé par un système qui semblait écraser les plus vulnérables. Le procès devrait également être l’occasion pour les proches de Brian Thompson de témoigner, tout en relançant un débat national sur l’état du système de santé américain.
Cette affaire met en lumière les profonds dysfonctionnements du système de santé américain, où l’accès aux soins est souvent conditionné par les revenus et où les assurances privées jouent un rôle central. En revanche, un tel drame semble peu probable en France, où le système de santé repose sur des principes radicalement différents. Grâce à la Sécurité sociale, tous les citoyens, ainsi que les étrangers en situation régulière ou d’urgence, ont accès à des soins de qualité. Les coûts sont largement pris en charge, évitant ainsi que des individus se retrouvent ruinés par une maladie ou un accident. Les hôpitaux publics français, bien qu’imparfaits et parfois en crise, ne refusent jamais un patient pour des raisons financières. Cette couverture universelle, combinée à des aides spécifiques pour les plus précaires, réduit considérablement la colère et le sentiment d’abandon qui peuvent naître d’un système exclusivement privé.
Ainsi, l’histoire tragique de Luigi Mangione et de Brian Thompson, bien qu’elle résonne comme un avertissement sur les dérives potentielles d’un système de santé basé sur le profit, reste difficilement transposable dans un pays comme la France, où les soins pour tous sont inscrits dans les fondements mêmes de la société.
Envoyé par Flaneur le 20 décembre 2024 à 13h10
le-long-brick Longbric
Flaneur En réponse à le-long-brick Ver TikToké
Tous les médecins français prêtent le serment d'Hippocrate, une déclaration solennelle qui engage les médecins à respecter l'éthique de leur profession. Ce serment, modernisé au fil des années pour s'adapter à l'évolution des pratiques médicales et des valeurs sociétales, est aujourd'hui basé sur une version adoptée en 2012 par l'Ordre des médecins, elle-même inspirée de la Déclaration de Genève de l'Association médicale mondiale.
Voici la version actuelle du serment :
« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.
Je leur viendrai en aide si elles sont en danger ou en souffrance.
Je préserverai leur intimité, leur indépendance et leur secret, et je prendrai soin de leur santé physique et mentale.
Je ne me laisserai influencer ni par la soif du gain, ni par la recherche de la gloire.
Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés.
Je respecterai l’humanité et l’intégrité de chacun, notamment en ne provoquant jamais la mort intentionnellement.
Je ferai tout pour soulager la souffrance et sauver des vies.
Je me tiendrai à jour des avancées de la médecine et partagerai mes connaissances pour le bien de tous.
Que les hommes et les femmes me témoignent leur estime si je suis fidèle à mes promesses, que je sois déshonoré si je les trahis."
le-long-brick En réponse à Flaneur Longbric
caribou240 En réponse à Flaneur Vermisseau
Black Lombric
Petit point pour "[...]la France, où les soins pour tous sont inscrits dans les fondements mêmes de la société" :
Méfiez vous.
A- Sécurité sociale pour tous ?
1- La sécu est obligée (choix politique) de dé-rembourser des actes. Tous les ans un peu plus.
2- Les mutuelles sont obligatoires (ce qui semblait une bonne chose à-priori).
3- Transfert des remboursement vers les mutuelles.
4- à venir : "regardez, la sécu ne sert à rien vu que ce sont les mutuelles qui remboursent tout"
B- Des soins équitables pour tous ? La santé à double vitesse est déjà là.Personnellement, impossible de trouver un médecin référent dans toute ma ville; je suis obligé de passer "hors parcours de soins".J'ai un RDV : 1 an d'attente. On me dit "allez sur paris".
C- L'énergie à porté de tous ? Le 'marché' de l'électricité couterai 50 milliards/an au contribuable.gain consommateur ? nul; ces 'fournisseurs' ne produisent rien.Combien de temps EDF peut tenir ?
D- éducation pour tous ? on dépense moins par habitant que les USA (alors que l'école est censée être notre "énorme" dépense). La ministre de l'éducation qui mes sa progéniture en écoles privées ?
E- Faire faire des économies à l'état ? l'état refuse !
1- Darmanin (ministre des Comptes Publics) serait venu de son propre chef expliquer au PSG comment ne pas payer entre [67 et 224 millions d'euros]
https://www.sud...cs-18020621.php
2- CumFiles : l'état refuse de bloquer cette évasion fiscale organisée par les banque : [1,5 à 3 milliards]/an de non reccupérés.
3-Affaire de la prolongation de l'exploitation des autoroutes : (en cours) le contrat permettant aux gestionnaires d'autoroute est prolongé/rendu prolongeable automatiquement sans contrepartie ni assurance d'investissement malgré des marges en hausse constante.
4- les niches fiscales à tire larigot (carbu des bateaux de plaisance et avions non taxés défiscalisation des investissment d'arts etc etc etc...)
Conclusion :
Mon avis est que les dirigeants de l'état ne sont ni stupides ni incompétents. Si ils gèrent mal, ce n'est pas une erreur, mais au contraire le meilleur moyen d'obliger à la privatisation de ce qui était un panel de "biens publiques".
Flaneur En réponse à Black Ver TikToké
Black En réponse à Flaneur Lombric
https://www.car...demographie.htm
"Pour le moment" → c'est exactement ça le point épineux.
Cyclomore En réponse à Black Vermisseau
Mais la résistance s'organise. Les étudiants en médecine parcourent les lycées pour y vanter l'intérêt des études en médecine. Et beaucoup de pharmacies de campagne, se dotent d'un local de téléconsultation, où les patients peuvent avoir une consultation presque instantanément avec un praticien dispos à l'instant t mais à l'autre bout de la France.
OSEA En réponse à Flaneur Vermisseau
Cyclomore En réponse à Black Vermisseau
Non, la mutuelle obligatoire, c'était probablement une des pires des idées de Hollande. Un choix purement politique.
Il aurai augmenté les taux de cotisation URSSAF, il y aurai beaucoup plus de santé pour le même prix. Les mutuelles, ce sont des assurances. Elles font de gros profits. Alors que l'URSSAF, elle claque tout en santé.
Les mutuelles, elles elles te vendent de la peur, de trucs qui ne t'arrivent jamais (genre être hospitalisé dans un endroit ou il serait possible de payer un supplément pour avoir une chambre individuelle) et elles ne remboursent pas les trucs qui t'arrivent vraiment (genre, te voire demander 5000€ de dépassement d'honoraires parce que tu t'est fait opérer dans l'hôpital où tu est suivi depuis la naissance, à Paris, mais que tu as déménagé en Normandie avant l'opération). Heureusement, dans ce genre de cas, il y à des cardio qui savent expliquer à l'URSSAF que c'est pas par snobisme que tu es venu là, et l'URSSAF sait entendre raison.
Les mutuelles, elles, à la fin, elle ont plein de sous qu'elle prêtent à l'état pour qu'il fasse ce qu'il veut avec.
Eutha Lombric
Flaneur En réponse à Eutha Ver TikToké
Eutha En réponse à Flaneur Lombric
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Eutha En réponse à Flaneur Lombric
Flaneur En réponse à Eutha Ver TikToké
Jomil En réponse à Flaneur Vermisseau
Il en résultait que de nombreuse personnes décédaient avant d'avoir reçu les soins nécessaires à leur survie.
Cela permettait à cette entreprise de générer d'immenses bénéfices en n'ayant pas à payer de soins des personnes décédées.
La question a ce poser est donc de savoir si la mort causée par une non prise en charge est considéré comme un homicide ou comme un simple aléa administratif.
Je suis contre la peine de mort dispensée par un individu mais je dois avouer que dans ce cas précis, je suis mitigé.
Quand le système judiciaire protège des actes criminels, il n'est plus considéré par le peuple qui se fait par conséquent justice lui même.
Doupitoum En réponse à Jomil Vermisseau
Flaneur En réponse à Jomil Ver TikToké
La majorité des processus administratifs liés aux soins de santé suivent des délais standards, ce qui représente environ 80 à 85 % des cas selon les études. Cependant, environ 15 à 20 % des situations connaissent des délais jugés anormaux, souvent liés à la complexité des soins ou à des problèmes administratifs. Parmi ces retards, les cas les plus graves, entraînant un préjudice significatif ou même un décès, restent rares mais particulièrement préoccupants en raison de leurs conséquences dramatiques.
Car c’est un système de santé capitaliste , ils doivent préserver l’argent des actionnaires , ce qui oui est complètement immorale mais c’est un choix que la nation américaine a fait , ils ne veulent pas d’un système limite communiste comme notre sécurité sociale qui est bien mieux car ils mettent les patients avant l’argent .
Mais si j’étais eux ce serait facile d’éviter les morts dont le dossiers est analysé avant de leur fournir le traitement, il suffirait de les autoriser à commencer le traitement mais en signalant que l’assurance peut l’interrompre si leur dossier est rejeté.
Doupitoum En réponse à Eutha Vermisseau
Zobilamouch En réponse à Doupitoum Vermisseau
https://fr.m.wi...es%20militaires,000%20et%206%20500%20000.
Doupitoum En réponse à Zobilamouch Vermisseau
Zobilamouch En réponse à Doupitoum Vermisseau
Doupitoum En réponse à Zobilamouch Vermisseau
Bidon85 En réponse à Flaneur Vermisseau
unpassant654 Vermisseau
MarcusKhaine En réponse à unpassant654
Ced En réponse à unpassant654 Lombrik
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
Ced En réponse à Flaneur Lombrik