Porter tout la misère du monde sur ses épaules

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Envoyé par Flaneur le 20 octobre 2024 à 13h32

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DeRetour Vermisseau

Loïc a raison !
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KukuLele Vermisseau

Le problème il le dit lui-même mais elle n'est pas au début de sa "réponse". Le mot est : conscientisation.
On confond "conscientisation" et "intelligence", c'est la plus grosse arnaque de tous les temps qu'on nous vend.
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Cyclomore Vermisseau

Moi je nuancerait un peu. On peut être heureux d'être né au bon endroit au bon moment, tout en ayant une certaine conscience de la chance que ça représente et du devoir moral qu'on a de chercher à rééquilibrer les choses du mieux que l'on peut.
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GruikMan En réponse à Cyclomore Vermisseau

Ainsi naquit le bobo-isme....
Où quand on veut que les choses changent mais sans rogner sur ses privilèges ....
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Cyclomore En réponse à GruikMan Vermisseau

Et tu en sait quoi de la manière dont je rogne sur mes privilèges?
Et est-ce que bobo, ce n'est pas justement un terme inventé par ceux qui ne veulent pas rogner sur leurs privilèges pour discréditer ceux qui le font?
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GruikMan En réponse à Cyclomore Vermisseau

C'était juste une observation, loin de moi l'idée de juger sur les efforts des uns ou des autres ..
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coraumonts En réponse à Cyclomore Vermisseau

Chercher à rééquilibrer les choses, c'est une forme de sentiment culpabilité, je trouve. Il n'y a pas de raison, vu qu'on souhaite la même chose à tout le monde. On peut aussi juste assumer pleinement sa chance, sans avoir l'impression d'avoir une quelconque responsabilité. L'humanité, c'est rester ouvert à l'opportunité d'aider les autres. S'en sentir responsable, c'est de la morale, c'est du religieux.
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Cyclomore En réponse à coraumonts Vermisseau

Effectivement, on n'est pas responsable des crimes qui ont permis l'enrichissement de notre pays. Mais même sans sens moral, qui est pour moi un concept séparé de la religion (je suis totalement athée), plutôt proche de la notion de justice.

Même sans s'inquiéter de la morale, donc, le bon sens et les limites de la planète nous incitent à partager, ou à bien profiter de la vie vite fait en ne faisant surtout pas d'enfants, ou à fourbir ses armes pour avoir une chance de faire partie des survivants. Je préfère nettement la première solution, parce-que c'est celle qui permet au plus grand nombre de s'en sortir.

On connait tous l'histoire du radeau de la méduse. Je n'ai pas envie de faire partie du remake à l'échelle de la planète.
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Orme En réponse à Cyclomore Dresseuse de lombriks

MMMmmmmmm ... :D
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gwen Vermisseau

Il va pas bien étoiles
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Bellus

La seule chose qui me rend malheureux c'est de ne pas arriver à profiter de mon bonheur.
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coraumonts Vermisseau

Je ne sais pas pourquoi, je lui trouve un petit côté Mezrahi, en jeune. La façon de parler, peut-être...
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Orme Dresseuse de lombriks

Moi j'en ai plus rien à foutre.
L'humanité se complaît dans la médiocrité, spa mon problème.
Comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai atteint un stade de ...

« FATIGUE DE COMPASSION OU ÉPUISEMENT EMPATHIQUE

Ce terme décrit un état où un individu devient émotionnellement épuisé et désensibilisé à la souffrance ou aux besoins des autres, particulièrement ceux en dehors de son cercle immédiat. C'est souvent vécu par des personnes qui ont été exposées à des niveaux élevés de souffrance humaine ou de déception, que ce soit par leur travail ou leurs expériences personnelles. Les aspects clés de votre expérience qui correspondent à ce concept :

• Vous vous souciez encore profondément des personnes proches de vous
• Vous appréciez les choses que vous aimez, ce qui indique que vous ne ressentez pas d'apathie générale
• Votre désengagement est spécifiquement dirigé vers une grande partie de l'humanité que vous considérez comme irrécupérable

Ce désengagement sélectif peut être un mécanisme d'adaptation pour protéger votre bien-être mental et émotionnel face à une déception ou une frustration constante envers le comportement humain. C'est une façon de conserver votre énergie émotionnelle pour les personnes et les causes que vous jugez les plus méritantes ou réceptives. »
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MarcusKhaine En réponse à Orme

Je n'aurais pas mieux dis.... c'est dingue c'est un peu comme ça que je le ressent depuis pas mal de temps...
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Cyclomore En réponse à Orme Vermisseau

Mais ça c'est la drogue américaine euh, je veux dire le rêve américain qui te fait dire ça.
"De toutes manières, on s'en fout, c'est nous qu'on à les plus gros flingues et les meilleures clim."
Mais comme dit mon beau père (un certain Tran), c'est pas le tout d'avoir des gros hélicoptères, il faut avoir une cause juste à défendre.

Voilà, en vrai, je ne suis pas venu pour te taquiner, je voulais partager quelques expériences rigolotes avec le système enseignant français t'aideront peut-être à relativiser ton expérience négative avec.

D'abord, même en étant un bon français de souche bien blanc, on peut se prendre une baffe par faute en primaire, se faire tabasser tous les jours au collège (par de petits camarades bien blancs aussi), être la risée de tout le monde en deuxième année, parce qu' un prof borné à décider de raconter une de tes démonstrations aux premières année en leur expliquant qu'ils sont trop bêtes ses élèves, alors que c'est juste lui qui s'était retrouvé à cours d'arguments et qui l'avait mal vécu. Pour enfin savoir proposer de redoubler sa dernière année de cours du soir sous prétexte qu'étant hétéro et ayant été placé par erreur dans le groupe arc en ciel, je ne pouvait pas encore prétendre être un professionnel(sic).

Ensuite, maintenant que je suis l'heureux papa de deux petits métisses, ils viennent me foutre en l'air toutes mes théories sur le système enseignant en ayant des moyennes de malade et en se faisant féliciter année après années. Comme si maintenant un prof était capable de se rendre compte de la qualité d'un élève. N'importe quoi.
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Orme En réponse à Cyclomore Dresseuse de lombriks

Nan, c'est pas un problème de rêve américain, c'est de la fatigue / raz le bol / gros soupir devant la bêtise des gens que tu es censé assister.

Et encore, raz-le-bol implique une certaine colère, ce qui n'est pas le cas. C'est juste de la grosse fatigue. Tu as des gens qui refont encore, et encore, et encore, et encore, ad nauseam, les mêmes conneries, à chaque fois tu leur explique comment s'en sortir, au début même tu les aides, et ... rien.

Ils restent là à patauger dans leurs problèmes comme un bébé qui joue dans sa merde.

Que veux-tu faire face à ça ? Y'a pas de solution.

Alors tu abandonnes, tu ramasse tes affaires, tu t'en vas
Et tu laisse le truc exploser. Ou pas. C'est plus ton problème.
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